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dougray
238 abonnés
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2,0
Publiée le 26 juillet 2010
Le remake de "La Momie" était une réussite, celui de "Wolfman" ressemble plutôt à un rendez-vous raté. Certes, les films de loup-garou n'ont jamais vraiment marqué le 7e art mais on était en droit d'attendre beaucoup plus de ce reboot qui se repose gentiment sur ses acquis (scénaristiques notamment) au lieu de renouveler le genre. On a ainsi droit à la basique histoire du héros qui se fait mordre et qui se transforme en grosse touffe de poils assoiffée de sang (les maquillages sont d'ailleurs loin d'être révolutionnaires) à laquelle sont venus se greffer des intrigues secondaires insipides (la ridicule love story, la relation oedipienne avec le père ponctué par un final grotesque...) ou avortées (le passé psychiatrique de Lawrence, la colère des villageois face aux meurtres, le rôle des gitans...). On se lasse très vite de cette campagne anglaise époque victorienne avec ses bois brumeux et ses manoirs sinistres (Tim Burton et son "Sleepy Hollow" reste une indépassable référence). On attend en vain une mise en scène originale (soit autre chose qu'une succession de gros plans sur la Lune suivis d'une douloureuse transformation) ou une BO marquante (pourtant signée Danny Elfman !). Même les acteurs ne semblent pas y croire avec un Benicio Del Toro qui traîne sa tête de chien battu tout le long du film, un Anthony Hopkins qui cachetonne en vieillard excentrique, une Emily Blunt transparente et un Hugo Weaving honteusement sous-exploité (surtout au vu du potentiel de son rôle d'inspecteur s'étant frotté à Jack l'Eventreur). Maintenant, "Wolfman" reste un honnête divertissement de genre avec quelques séquences étonnement gores (avec des décapitations en règles) et des effets spéciaux plus qu'acceptables. Dommage que le film porte les stigmates d'une genèse chaotique (avec un changement de réalisateur et de direction artistique) et de la volonté de formatage des producteurs. Il reste un grand film moderne à réaliser sur les loups-garous !
Ce film a eu des complications à se monter, d'abord un changement de réalisateur, Mark Romanek remplacé curieusement par Joe Johnston et un montage qui a était trés long a faire, tout cela se ressent à l'écran avec une histoire, qui devait rendre hommage au genre, qui sent le rechauffé. Ce long métrage n'a qu'une seule qualité, c'est l'atmosphère graphique et les décors qui ont été soigneusement travaillé, bravo les techniciens. Le reste, le scénario est en dessous de la normale classique, c'est à dire baffouer. Les acteurs tels que Benicio Del Toro, Anthony Hopkins, Emily Blunt ou Hugo, des comédiens qui livent dans leur ensemble de bonnes prestations, ici demeurent mauvais. Grosse déception qui aurait mérité mieux du mythe du loup garou.
Enième film de loup garou usant des ficelles de la trahison familiale. Même si l'animation y est bien faite et les effets très réaliste, ce film reste assez long par moment pour rééllement captiver sans de vraie relance intéressante.
Wolfman est un reboot pour améliorer la qualité des précédents films de loup garou mais au bout du compte on a de bons effets spéciaux et une histoire qui fait peur.
Par le réalisateur de Jurassic Park 3, qui est aussi celui de Jumanji. Au loup, au loup ! Plus élégant que Van Helsing et son bestiaire absurde, et moi baroque que le Dracula de Coppola. N'en reste pas moins une relecture plastiquement irréprochable du mythe et rien d'autre.
Un film un peu manqué, qui manque de rythme, de surprises, la musique est beaucoup trop présente, le scénario est un peu léger et c'est dommage pour un film sur le loup-garou de devoir attendre presqu'une heure avant de voir la première transformation. L'interprétation n'est pas impeccable, le final est moyen. Bref, un film qui ne fera pas date !!
Avec "Wolfman", Joe Johnston signe le retour en fanfare du mythe du loup-garou. Aidé d'un joli casting (Benicio Del Toro, Anthony Hopkins, Emily Blunt et Hugo Weaving) et d'une photographie soignée, on plonge avec aisance dans le Londres de la fin XIXème. Malheureusement, le film se perd avec son histoire de dualité traité de façon simpliste et sa structure déjà vu. Visuellement très proche de l'univers burtonien, époque Sleepy Hollow, cette nouvelle version est bien trop pompeuse et n'apporte finalement rien de bien neuf à ce conte populaire.
Au même titre que les vampires, les loups-garous sont de nouveau à la mode et c’est donc l’occasion parfaite de sortir une relecture du classique de George Waggner datant de 1941. Dans "Wolfman" Lawrence Talbot (Benicio del Toro) a conquis les planches du monde entier mais lors de son passage à Londres il va être forcé de revenir au domaine familial de Blackmoor pour mener les recherches sur la mystérieuse disparition de son frère. A la réalisation on retrouve le bancal Joe Johnston ("Jumanji", "Captain America", …) pour mettre en scène cette histoire autour du mythe de la bête du Gévaudan et contre toute attente il n’est pas le plus à blâmer pour ce désastre. Pourtant la première moitié de "Wolfman" est assez distrayante et se laisse facilement regarder grâce à une intrigue principalement tournée vers l’étrange disparition du frère. En revanche dans sa deuxième partie le film bascule dans l’ennui en essayant de se concentrer sur les fêlures psychologiques de l’homme au lieu de développer la férocité de la bête. Quant à Benicio del Toro il aurait pu être crédible sans la tonne de maquillage et cette coiffure ridicule. On est très loin du film d’épouvante attendu malgré une transformation de l’homme en bête assez impressionant.
Que dire mis à part que l'ennui est forcé de s'emparer de nous lorsqu'on se retrouve devant ce film ? En soi, l'histoire n'est pas si mauvaise mais c'est certainement son interprétation et sa réalisation qui la gâchent. Pourtant lorsqu'on jette un œil sur le casting, on se dit que ce "Wolfman" est très certainement une réussite. En effet, la liste est très alléchante : Anthony Hopkins et Benicio Del Toro. Cependant, on se retrouve devant un film fade et le pire dans tout ça est que, je pense, que les acteurs ont pourtant tout donné. De plus, les effets spéciaux ne sont vraiment pas dignes d'un film à grand budget ! En somme, on s'ennuie à un point tel que, moi-même, je n'ai même pas réussi à aller jusqu'au générique de fin.
Wolfman fait dans le clacissisme pour cette nouvelle aventure de loup-garous. Alors que l'époque de l'histoire peut rebutter par sa lenteur et notre non implication, les images sont d'une beauté fracassante et la scène de transformation à l'asile force le respect. Malheureusement Wolfman ne révolutionne pas le genre, plus un hommage en somme.
Possédant une ambiance terriblement réussie, Wolfman assure sur de nombreux autres points. La réalisation de Joe Johnston est vraiment réussie de bout en bout. Le coté gore et brutal amplifie la cohérance de ce conte horrifique. Del Torro et Weaving sont tout simplement sans reproche. Malgrer tout Wolfman accuse un certain classisisme pour le genre mais le fait avec une efficacité redoutable. Du tout bon...
Un casting alléchant, un thème que j'adore, et un résultat vraiment décevant! Le gros point noir de ce film est l'histoire qui n'aura à aucuns moments su me captiver. Les acteurs sont pourtant correct, c'est assez violent et les décors sont splendides.
Ce film de loup-garou attendu bénéficie d'un gros casting et d'un reconstitution de l'Angleterre gothique assez réussie qui rend le début du film assez plaisant. Le réalisateur instaure tout de suite une atmosphère plutôt inquiétante, notamment grâce à un Anthony Hopkins impénétrable. Mais très vite "Wolfman" s'enlise dans une narration à la fois très convenue et sans idée. Le loup-garou a toujours été un sous-produit du vampire, un parent pauvre du fantastique. Là où Dracula bénéficie d'une légende, d'une symbolique puissante et de personnages complexes et ambivalents, le loup-garou manque d'une vraie mythologie pour appuyer sa raison d'être. On remarque d'ailleurs que si les vampires ont donné lieu à quelques chefs d'oeuvres (littéraires et cinématographiques), la lycanthropie est toujours restée de l'ordre de la série B. Ici encore, on ne comprend vraiment ni les origines, ni les motivations du monstre. On ne comprend pas non plus l'importance de la femme aimée, censée briser la malédiction par son amour pur, mais réduite ici à un rôle de potiche sans intérêt. Nulle transgression, nul érotisme, absence absolue de symbolisme et de profondeur psychologique... Vous l'aurez compris, "Wolfman" ne présente pas grand intérêt.
Sans intérêt! Même très mauvais :°( Du vu et du déjà vu, honteusement pompé sur les vieux films en noir & blanc de Loup Garou avec la méga Star Lon Chaney. C'est dommage, les effets spéciaux étaient là, mais vendre un film juste pour les effets spéciaux est ce une bonne idée? C'est triste mais il y avait pas d'histoire. La seule qui sortait du lot était uniquement la magnifique Emily Blunt, le reste du casting (Del Toro, Hopkins, Weaving) ...c'était plus le minimum syndical. Une pleine lune, un loup garou, un manoir, une pleine lune, un loup garou, une forêt avec un brouillard dont seule l'Angleterre a le secret, des balles en argent, une pleine lune et un énième loup garou... la routine quoi! C'est juste dommage que Joe Johnson ait pensé que l'on pouvait avoir peur d'un nounours agressif au lieu de s'inspirer des transformations des horribles faciès des loup garous aux museaux des années 80 (dans ma collection "Hurlements" ou " Le Loup Garou de Londres par exemple) en plus j'trouvais qu'il aurait du rester dans la pénombre avec des rugissements lorsqu'ils doient tués par exemple. Là il te le montre de face trop souvent... même pas crédible niveau trouille en plus ..."The Wolfman" un loupé de plus...même si j'ai appris récemment que Joe Johnston n'avait pas le director's cut et donc qu'il pourrait y avoir une meilleur version avec les morceaux manquants. Soit voilà pour le moment c'est une daube sans intérêt!