Avis : La Chambre de l'enfant - Page 2

Film de maison hantée assez efficace, des images chocs assez flippantes. Bon le scénario n’est pas très original et par moment est un peu sans imagination mais ce film est réussi tout de même.

Le film est intriguant jusqu'aux trois quarts... Après, c'est un peu plus flou et l'histoire devient moins crédible...

La physique quantique comme thème d'un film d'angoisse, on ne nous l'avait jamais encore fait ! Ça fonctionne très bien, l'interprétation (fabuleuse Leonor Watling) est tout à fait correcte, l'angoisse et la tension sont omniprésentes et la musique est bien adaptée. C'est très bien filmé et mérite bien son sous titre " unea películas para no dormir" . Bravo !

Encore un film hispanique très pointilleux dans sa réalisation et efficace. On est entre thriller doux et drame. Très intéressant, tortueux à souhait ! 4.5/5 à découvrir !!!

Un concept amusant, qui va au bout de ce qu'on pouvait en attendre. Cette histoire de maison hantée par une présence étrangère est plutôt convaincante, et reste dans la grande tradition des films fantastiques espagnols. Des acteurs sobres, une trame imprévisible, du minimalisme, et une fin plutôt sympathique et inattendue. Un petit plaisir appréciable.

Un couple avec bébé emménage dans une grande maison. Maison qui est l'élément central du film. spoiler: Sorte de porte temporel menant à un monde parallèle où votre double peut à tout moment prendre votre place.
Histoire bien foutue et bien interprètée. Alex de la Iglesia avait cependant la possibilité de creuser un peu plus spoiler: (qu'est devenu le petit garçon, quelles sont les motivations des doubles, que vient faire la vieille dame à part regarder la maison et tenir sa radio en main, ...)
. Au final, l'effet est réussi et on redemande bien évidemment.

Après l'énorme opus de Jaume Balaguero "Para entrar a vivir" dans la série "Para no dormir", je demande le "Habitacion del nino" de Mr de la Iglesia! Après donc le tonitruand thriller horrifique en huit clos de son collègue réalisateur de "Fragile", Alex de la Iglesia, lui, signe un tout autre film, un génial thriller fantastique surfant sur la vague d'un "Shining" mais... en mieux! Oui, car on préferera nettement le clin d'oeil Ibérique au film de Kubrick, pour la simple et bonne raison qu'ici... il se passe quelque chose. Des scènes carrément effrayantes (le monsieur assis à côté du berceau fout vraiment les jettons!), une fin absolument déjantée, de jeunes et talentueux acteurs, un rythme incisif, un scénario en or, une intrigue prenante, une chute à couper le souffle. Je n'ai vu pour l'instant que deux opus de la série Espagnole, celui de Balaguero et celui de Alex de la Iglesia donc, mais je ne peux que les recommander à tous, même s'il est vrai que pour l'instant, le meilleur est le premier, le fameux "Para entrar a vivir". A vous de juger.

Un tres bon film d'angoisse, je suis resté scotché à mon écran du début à la fin. Seule petite chose que je ne comprend pas, est il le seule à voir ce qui se passe? J'en doute un peut puisque sa femme entend quelque chose au début. cela reste un tres bon film.
Bon visionnage ;o)

J'ai regardé ce film totalement par erreur, je voulais voir "La Chambre du FIls (2001)" et j'ai regardé ce "la Chambre de l'enfant (2006)" à la place.

Et quelle surprise, je le met dans mon top 5 de mes films préférés. Savant mélange entre horreur, drame et science fiction, c'est un cocktail unique.

Et la cerise sur le gâteau, c'est l'humour omniprésent, on rigole du début à la fin de chaque comique de situation, depuis la première scène où le mec dit "on pas ouvrir à la porte" et ou la femme derrière la porte répond "je sais que vous êtes là". Des petites attentions, des petits détails anodins qui font le souci apporté au détail.

Mais je crois que le film n'aurait jamais été aussi bon sans un casting aussi brillant, car il y a très peu de texte, et tout repose sur les émotions brillamment distillées par les personnages.

Si vous aimez la science fiction, vous devez voir ce film. certes le scénario est prévisible vers la fin, mais contrairement à beaucoup de films de science fiction, l'histoire et logique et les auteurs ne vont pas chercher des solutions de facilités illogiques pour dénouer les intrigues.

Dès les premères secondes on sent une superbe ambiance, une athmosphère prenante, la qualité du son, ainsi que des images nous tiennent en haleine pendant chaque seconde du film du début à la fin.

Un cadeau idéal si vous avez un(e) ami(e) qui aime la science-fiction !

Excellent téléfilm qui nous plonge dans deux réalités seul bémol une fin trop rapide...
A voir !!!

Je ne comprends pas l'enthousiasme des critiques, officielles ou non : j'ai trouvé ce film convenu et ennuyeux. Rien de neuf à proposer du point de vue réalisation + aucun suspense.

l affiche et le titre ne paie pas de mine mais le film est tres sympa et tres original de toute facon avec de la iglesia c est forcement du bon

Alors qu’il joue à cache-cache avec ses camarades, un petit garçon entre dans une masure abandonnée où il trouve une radio qui fonctionne. Muni de son nouveau jouet, il poursuit sa visite avant de se mirer dans une flaque d’eau de laquelle surgit son double qui l’entraîne de l’autre côté du «miroir». Des années plus tard, Juan (Javier Gutiérrez) et Soña (Leonor Watling) emménagent avec leur fils dans cette même maison. Un soir, ils entendent des voix étranges provenant de la chambre de leur fils, via le baby phone. Effrayé, Juan décide de remplacer le moniteur audio par un moniteur visuel, et c’est là qu’il s’aperçoit qu’un inconnu est bel et bien présent dans la chambre de l’enfant. Mais ce qui l’inquiète le plus, c’est que l’étranger semble être sur le point d’assassiner toute sa famille.

Toujours dans le flou et dans l’étrange, Álex de la Iglesia livre ici un nouveau chef-d’œuvre de l’angoisse qui réunit toutes les conditions du bon film d’épouvante : une maison au passé trouble, un jeune couple tout juste parent et un moniteur pour bébé qui capte des interférences pour le moins inquiétantes. Voici donc le prototype même du film fantastique réussi ; il est impossible de définir les frontières du réel, de même que l’on ne peut pas situer avec précision le moment où l’on a basculé au-delà de la réalité. Réalisée dans le cadre de la minisérie «Películas para no dormir», La Chambre de l’enfant est davantage une nouvelle cinématographique qu’un long-métrage à proprement parler. Mais cela n’enlève rien au charme ni à l’ambiance du film. Au contraire, les évènements doivent ainsi se succéder très rapidement, ce qui ne laisse jamais de temps au spectateur pour souffler. D’emblée, Álex de la Iglesia happe son public dans un monde fantastique et redoutable où l’angoisse, la peur parfois, règne en maître sans interruption. Les plans caméra sont par ailleurs d’une justesse telle que l’on pourrait se mettre à la place du personnage principal, Juan. On tremble avec lui, on veut savoir sans en avoir vraiment envie, la curiosité nous pousse à aller plus loin avant d’être chassée par le repentir d’avoir vu ce qu’il ne fallait pas voir. Le réalisateur opère avec subtilité en s’appuyant sur un scénario à l’apparence bateau, si bien que le spectateur en vient à se poser les mêmes questions que le héros. Ne valait-il pas mieux rester en dehors de tout ça ? Mais n’est-il pas plus terrible encore de se dire que l’on a vécu en parallèle d’une telle mascarade sans jamais l’avoir su ?

Il faut ajouter que l’atmosphère étouffante du film est clairement renforcée par la prestation très convaincante d’acteurs doués et simples à la fois. Javier Gutiérrez possède un talent remarquable en ce qui concerne ses changements de physionomie et autre psychologie, de même que Leonor Watling bluffe de par sa capacité à retourner sa veste – la seule qui semblait inatteignable est en fait une victime comme les autres. Le spectateur ne peut plus s’accrocher à rien dans ce monde corrompu et se retrouve dans l’obligation de se laisser porter par une narration aussi surprenante que perturbante.

La Chambre de l’enfant prend certes l’apparence d’un conte, mais elle est bien digne des plus grands maîtres de la vague fantastique espagnole. On parlait de «películas para no dormir», attendez-vous à avoir du mal à fermer l’œil cette nuit.