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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 octobre 2008
D'une grande rigueur formelle, cette ballade désenchantée dans une Alégrie chaleureuse et cruelle à la fois fait songer à "Profession reporter" d'Antonioni. C'est dire s'il s'agit d'un grand film.
Je suis parti voir le film avec un ami pour voir Ramzy, quelle déception j’ai jamais vu un film aussi nul que celui la même le film bulgare que j’ai vu la semaine dernière n’était pas aussi nul, il pourrait même être utilisé comme moyen si un jour l’euthanasie est toléré.
Je pourrais le résumé sur ces quelques lignes :
• Film sans histoire ni rien du tout • Des pseudo-acteurs décevant • Un silence qui tue ni parole ni musique
A ne pas voire même si il n’y a rien a voire, pour moi c’est le film le plus nul jamais vu.
Je n'avais pas trop aimé "Wesh wesh". Je reste encore une fois à la porte de ce film qui part dans tous les sens. Il y a certes un regard intéressant sur un pays qui nous est proche. Mais l'ensemble est trop déconstruit, les personnages trop lointains pour que l'intérêt se maintienne.
Mi-figue, mi-raisin, ce film peut-être à la fois d'une humanité au coeur même des vrais problemes Algériens, un bon casting de choix, mais c'est parfois long et sans dialogue qui peut pesé aux spectateurs.
"Wesh Wesh qu'est-ce qui se passe" était le très sympathique premier film de Rabah Ameur-Zaïmeche, mais il laissait plané sur lui un air de déjà vu, la mise en scène assez plate n'arrangeant rien. C'est la première raison expliquant l'étonnement que l'on peut ressentir en regardant "Bled Number One". La meilleure est qu'il s'agit d'un préquel de "Wesh Wesh"; on y retrouve le même héros, exilé en Algérie avant son retour en France. Et ça change tout. Aidé par la beauté du lieu, le réalisateur se découvre tout au long du film un talent certain pour créer des images à couper le souffle, où le numérique s'assume enfin et cesse de paraître utilisé par défaut. Cela dit le film prend vraiment toute son ampleur dans son dernier tiers, quand Meriem Serbah s'impose définitivement comme la réelle héroïne du film, trouvant dans chaque situation absurde qu'on lui fait subir le moyen d'y inclure une certaine forme de légèreté, jusqu'à ce qu'elle réalise son rêve dans le seul endroit on ne la traite pas comme une folle: un hopital psychiatrique! Mention spéciale pour la manifique musique de Rodophe Burger. On se demande pourquoi il est là, mais au final on en est content.
On pourrait sous-titrer « Il nest pas bon dêtre une femme dans le fin fond de lAlgérie » Une petite frappe expulsée vers son pays dorigine à sa sortie de prison, plus précisément dans un vrai bled ainsi que nous lannonce le titre. Le film oscille entre fiction et documentaire et dépeint intelligemment le quotidien du bled en question, le tiraillement entre lévolution (modernité si vous préférez, mot plus branché) et le poids des traditions. Un monde dhommes, pour les hommes avec les femmes en second plan, pour écrire politiquement correct (version live lors de la vision : envie de leur exploser la tête avec un bazooka à tous ces c ). Film intelligent, sans excès de style (cest plutôt cru, fermer les yeux pour la mise à mort du taureau, euh si cest en un, suis pas spécialiste en la matière) et très bien joué. Indispensable.
A la suite de la lecture d'un article du monde assez peu optimiste sur l'avenir du cinema d'auteur, je suis allé voir les 5 films qui concourraient pour le prix Louis Delluc et dont Le monde parlait. Bled Number One (difficile trouver: une seule séance au Brady) est le plus étonnant et je regrette d'avoir réussi à le voir. C'est nul. Incroyablement nul. Extremement mal joué. Un scénario mal cousu. Mais heureusement ce n'est pas ça le cinéma d'auteur. (il n'y a pas d'oeuvre! comment pourrait-il y avoir un auteur ?)
Film proche du documentaire, il est interessant de part la vision de terrain qu'il donne d'une société qui n'a pas encore sû accorder aux femmes leur place dans la modernité. Malheureusement, le parti pris de lenteur et la recherche d'autoquestionnement du spectateur fait que l'on a tendance à beaucoup s'ennuyer. les acteurs sont bons et le medecin psychiatre de l'hopital de Constantine est vraiment fabuleux d'humanité. Cela ne suffit malheureusement pas pour que l'on prenne un reel plaisir à voir ce film.
Une film puissant. C'est oppressant mais justement oppressant. Un regard intelligent sur une Algérie complexe, pleine de contradictions, tiraillée entre le poids des traditions et le désire de liberté. Très chouette. Toutefois, je n'ai pas compris les scènes où on voit le musicien.
Film à la fois déroutant, parfois fascinant, souvent agaçant, Bled number One est un film qui ne laisse pas indifférent. Rabah Ameur-Zaimeche interprète lui-même Kamel, de retour au bled après un exil forcé, contraint à observer son pays d'origine en pleine effervescence, ses coutumes, ses croyances, les relations humaines. Bled number One est surtout une déclaration d'amour de son auteur pour son pays, l'Algérie. Il dresse le portrait d'un déraciné qui retrouve sa famille et des amis qui ne le comprennent pas et renoue avec une existence qui lui est désormais étrangère. Une immersion forcée dans un pays qui n'est plus le sien après une double peine. On sent le cinéaste très impliqué dans son sujet, à la fois fasciné et révolté par son pays. Le spectateur découvre l'Algérie en même temps que le personnage principal, à travers ses yeux. Ameur-Zaimeche montre l'Algérie dans ses beautés, dans ses faiblesses, dans son ambiguïté. Quelques scènes sont très impressionnantes par leur réalisme et par leur violence. Kamel cherche sa place dans ce pays et porte un regard d'une grande lucidité et d'humanisme sur la réalité qui l'entoure. Il se sent même étranger parmi les siens. Bled number one est un film qui bouillonne d'amour, de questions, de désir. Pourtant le cinéaste signe un film un poil brouillon, un peu déconcertant et long. Il faut voir le film comme une expérience un peu sensorielle où nos propres émotions se confondent simultanément avec celles du personnage de Kamel comme lors de la scène du sacrifice de l'animal à ne pas mettre devant tous les yeux. Ameur-Zaimeche refuse de se positionner de manière tranchée, ne juge jamais son pays d'origine. A mi-chemin entre documentaire (scènes prises sur le vif du générique de début) et de la fiction (où le film pêche), le cinéaste pose un vrai regard sur les paradoxes de l'Algérie en pleine mutation tiraillée entre son désir de modernité et du respect des traditions. Mise en scène sèche, rythme lent, une oeuvre personnelle.
Une etoile car l'histoire aurait pu etre bien mais bon...Quand la bande son prend la moitié du temps du film c'est qu'on a rien à partager...Surtout que cette derniere était vraiment nul !
Très intéressant sur le fond, Bled Number One possède surtout un charme dù à sa forme, oscillant habilement entre le documentaire et la fiction. Le voyage est ainsi très touchant. Malheureusement, quelques errances scénaristiques et de bien timides interpretations le privent de charisme. Une carence qui empêche le film de se hisser véritablement.
AAAA meilleur film de la journée, ce film touche à un eAlgérie qui nous est rarement dépeinte , une Algérie du Bled et ma foi fortement réaliste!! Ce film a une forte valeur documentaire , la dureté du film est saisissante, c'est parfois assez cru et parfois masqué mais la vie là-bas... Ce bled à l'air de n'être pas fini tout semble en construction ou alors tout est démoli, c'est un point de vue à choisir. On passe en revue les principaux problèmes algérien et ça ne donne pas envie de s'y rendre! Mais le film est fort! bravo!