Merde, faudrait quand même arrêter de nous prendre pour des cons ! Le genre est déjà suffisamment mal vu comme ça sans qu'on en rajoute ! Bordel, ce genre commence à peine à émerger et à sortir de sa grotte qu'on lui refout un coup de plus sur le crâne pour l'y renfoncer !
L'affiche : A chier. Typiquement le genre d'affiche grande gueule et hyper marketing pour faire débouler le spectateur lambda qui se tape des pougnettes devant Mortelle Saint-Valentin ou Buffy.
Foutre de Dieu, après une scène d'introduction plutôt sympathique, voilà que tonton Gens n'a rien trouvé de mieux à faire que de nous sortir le pauvre remake mal foutu du Massacre à la tronçonneuse d'Hooper et du Sheitan de Chapiron.
En gros, des jeunes voulant quitter la France après le passage au second tour des élections présidentielles d'un pote de JMLP (peut-on penser à 2002 ?), se retrouvent pour une nuit dans une auberge où les gérants ont la sale manie d'être d'odieux coprophages sanguinaires, n'aimant pas les jeunes de banlieue car étant d'affreux méchant nazis.
Le scénario se limite à "Ouais ma couille, vas chercher Farid steuplai ma pute !" ou encore "vas-y enculé, t'fais moins l'malin hein tête de fouf' !" ... Bordel, art et essai quand tu nous tiens ...
1h48 (et putain qu'elles sont longues ...) d'insultes tout droit sorties de quartiers sympas à Aulnay-sous-Bois ou tortures minables et prévisibles au possible, Frontière(s) s'en sort avec euh ... bah pas grand chose au final. Le chef op' devait être complètement déchiré, le caméraman manchot, le preneur de son sourd et les acteurs au LSD. Putain ouais ... prenons l'odieux papa de la famille, le nazillard se sentant obligé de parler allemand avant de nous faire de suite la traduction dans la langue de Molière (à chaque fois qu'il ouvre sa gueule) ne fait même pas peur.
Hahaha ! Et puis leur repas, avec la grande réplique, en regardant le plat puis la demoiselle qu'ils s'amusent à séquestrer : "Vous vous connaissiez je crois ? (rire machiavélique)" ... Putain, Hooper, vient crier au plagia (la qualité en moins), par pitié.
Surtout que leur humain cuisiné ressemble plus à un gigot d'agneau qu'autre chose ...
Bref, vous l'aurez compris : Voyez le si vous avez du temps à perdre (beaucoup .. beaucoup de temps à perdre), sinon, passez votre chemin. Par pitié. Laissez ce film se perdre dans les abysses de l'oubli.
Palme d'or du gérard du film d'horreur français des années 2000. On va lui mettre 0,5/5 parce qu'on ne peut pas mettre en-dessous... Ou alors on va trouver une raison !
Allez, disons... 0,5/5 : Pour la scène d'intro', et le gigot d'agneau.