Si on a vu la bande annonce, on sait parfaitement en allant voir ce film, que les effets spéciaux sont très très mauvais, que l'accent des acteurs n'est pas parfait, etc. Comment être aussi exigeant avec ce qui d'évidence fait partie intégrante de la réalisation ? On s'attend à une expression déliresque du réalisateur, mais au final, c'est différent, et plus que ça. Les Nuits de Sister Welsh offrent une vision très intime de l'univers de l'adolescence tourmentée d'une fille mal dans sa peau, qui tout en se trouvant pas assez belle, et victime du passé sentimental de sa mère, est en quête d'elle même et d'une libération vers l'amour. Tous ces délires, et rêves, ne sont en fait que le reflets intimiste de cette quête, active tout autant la nuit qu'elle s'exprime le jour. Un univers magique qui n'est pas différent de celui des rêves, une sorte d'Inception français, quoi. Il suffit d'un peu de patience pour saisir toute l'ampleur et la véritable intensité de ce drame pour vivre avec elle ses espoirs, délires, phantasmes... -et peut être accomplissement. Une expression qui au final est parfaitement réussie.
Honte absolue, comment Anne Brochet a-t-elle pu tomber aussi bas! Le mire, c'est que c'est elle qui joue le plus mal - il faut l'entendre parler en anglais, on est gêné! Il m'a été impossible de tenir plus de 35 minutes...
j' ai découvert le film en avant première, et j'ai été très touché par l'univers si particulier de ce film, qui change des caricatures simplistes sur l'adolescence, le personnage principal icarne de façon très forte le passage difficle de l'adolescence à l age adulte et j'ai trouvé très drôle les scènes féériques jouées par anne brochet , une découverte qui fait du bien ;