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Un visiteur
1,0
Publiée le 8 juin 2009
Heureusement c'était esthétiquement pas mal, c'est ce qui m'a fait tenir.... Tout le reste était sans aucun intérêt, creux, lénifiant, au point que je suis sortie au bout d'1h30 (quand même!) tellement je ne supportais plus de perdre mon temps davantage...
Plein de poésie, le très beau film macédonien : Je suis de Titov Veles, met en scène trois soeurs, avec la voix off de la plus jeune, devenue quasiment autiste au départ de sa mère... Des images d'une grande beauté, oniriques et symboliques, d'où la truculence n'est pas exclue, et qui nous transportent dans un autre monde, dur et violent aussi : un cinéma rare et prenant...
Un diaporama de belles images ne suffit pas à faire un bon film. En ne jouant que sur l'étrangeté des relations, on tourne vite en rond, et l'ennuie finit par gagner. La bande annonce était prometteuse, le film m'a laissé sur ma faim.
De la cinématographie macédonienne, on connait principalement en France Before the the rain de Milcho Manchevski, tourné en ... 1994. Je suis de Titov Veles, deuxième long-métrage de Teona Mitevska, a fait le tour du monde des festivals (dont La Rochelle en 2008) et récolté sa part de louanges, fort méritées. Dès les premières secondes du film, le climat est prégnant : ce sera une oeuvre poétique, onirique, tragique. Esthétiquement, c'est superbe, et malgré une certaine confusion narrative, il est impossible d'être insensible à la destinée de ces trois soeurs qui s'entraident, chacune traînant un handicap (mutisme, drogue, libertinage) dans une ville de Titov Veles putride et méphitique, héritage pollué du passé titiste. Malgré une fin bâclée et incomprenhensible, on reste sidéré par les images somptueuses de ce petit bijou macédonien.
Un très beau film macédonien, à l’esthétisme abouti, dont on ne peut pas sortir indifférent. On se laisse prendre par les portraits émouvants de trois femmes dans un univers âpre, désespéré, d’une ville industrielle décadente. L’histoire est transcendée par la poésie des images et la grâce sublime d’une héroïne murée dans son silence. La musique qui accompagne ce personnage comme une respiration rythme une histoire poignante. A voir absolument !
C’est l'histoire de trois soeurs qui essaient de fuir cette ville de cauchmar, Titov Veles. L'une avec la methadone, autre dans les aventures sexuelles, et Aphrodite, la héroine, dans ces propres rêves. Des images boulversantes et poétiques, et jouées par les actrices principales avec grande sensibilité et maîtrise.
Les Harmonies disruptives de Titov Veles nourrissent la beauté transgressive du film de Teona Mitevska. C'est dans l'épreuve de ces trois sœurs, ambassadrices de "République de Titov Veles" qu'émerge la portée cosmopolitique de ce long-métrage : I AM FROM TITOV VELES ; from nowhere else. Dignité revendicatrice des ruines sur lesquelles la singularité des trajectoires et des caractères. Ici advient le déploiement d'une esthétique du Glocal. Le microcosme de la république de Titov Veles porte en lui la puissance, le rêve, l'energie d'un macrocosme qui le dépasse, et en même temps, le contient. La caméra cisèle la durée, sculpte les corps dans un halo de lumière triste. Avec ce second long-métrage, T. Mitevska nous prouve encore une fois que les "fleurs maladives" chères à Théophile Gauthier poussent également au Cinéma. Délice d'une intransigeance d'auteur dont manque, parfois, le cinéma français.
Un très beau film dans lequel il faut se laisser glisser. 3 femmes nous emmènent dans l'univers désespéré d'une petite ville de l'ex Yougoslavie transfigurée par une lumière et des cadres magnifiques qui nous campent dès le début dans une version poétisée de la vie... C'est de la peinture, une succession de tableaux d'une beauté saisissante... C'est dur c'est froid c'est sans espoir mais l'image et le rythme du film nous tiennent autant que la gracile déambulation des personnages dans un univers qui semble hostile mais dans lequel elles ont réussi à respirer. Ce qui est très touchant c'est la présence au monde de cette jeune femme muette assoiffée de vie, et perpétuellement frustrée, qui s'est retrouvée emmurée dans ses rêves. On la dirait en apnée dans un monde qui n'est pas fait pour elle. Et au coeur de cette ville industrielle en pleine décrépitude la relation des 3 soeurs existe malgré tout comme un espoir de vie possible, de survie.
la macédoine une prison a ciel ouvert Une image fabuleuse un succès dans beaucoup de festival Afridita héroïne du film est un poème Une réalisatrice a suivre...
De l'"est" peut-être, ce drame psychologique au goût étrange parfois ne bénéficie visiblement pas de cette finesse slave typique, & accumule les clichés très souvent lisses sinon emplis d'affectation fabriquée, transformant donc les intrigues en simples caprices...
un beau film par une jeune réalisatrice macédonienne qui mérite d'être découvert. les images fortes, le heu des acteurs bien métrisés et une histoire qui ne laisse pas indifférent.