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    Destricted
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    32 critiques spectateurs

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    Carne
    Carne

    79 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2007
    Mis à part les films de Matthew Barney, Marina Abramovic et Richard Pryce qui ressemblent à des exercices de style prétentieux (sans pour autant être totalement ratés), Destricted reste une œuvre intrigante reposant sur une idée de base foncièrement originale.
    Cela dit, heureusement qu’il y a les segments de Marco Brambilla (montage épileptique d’une minute esthétiquement bluffant), de Gaspar Noé (dans lequel le cinéaste français aborde le thème délicat de la solitude face au désir) et de l’immense Larry Clark qui replonge une fois de plus dans la vie des jeunes et c’est surtout ce segment qui reste le plus magnifique car le bougre présente un constat alarmant du sexe chez les jeunes à travers un déluge d’interviews particulièrement révélatrices pour finir en une scène porno hallucinante. Une fois de plus, Larry Clark provoque mais il le fait avec intelligence et maturité pour ne pas laisser indifférent tout en évitant aisément le grand n’importe quoi.
    En somme, comme tous les films de la sorte, Destricted est un métrage inégal qui réserve tout de même quelques séquences de pure grâce cinématographique.
    Merci qui ???
    lhdlynch
    lhdlynch

    57 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2007
    Destricted : réunion de sept courts métrages sensés réunir sexe et Art... on va dire que c'est plus ou moins réussi. Impaled, de Larry Clark est réellement le seul court métrage qui réussi sont pari. Il s'intéresse à la sexualité, à la mentalité et aux sentiments et envies des jeunes sous la forme d'un casting de porno. En réalité, on voit bien une fois de plus le grand intérêt et la fascination que Larry Clark porte envers la jeunesse. Death Valley, Sync et Hoist, bien que particulièrement étonnants, spéciaux et assez simplistes, font ressentir une certaine ambiance envoûtante et accrochante, notamment grâce à l'utilisation de l'image, mais surtout de la musique. En revanche, Balkan Erotic Epic est ridicule de bêtise, House Call ne se foule pas en reprenant simplement une vieille scène de porno bien ennuyeuse et We fuck alone est original visuellement mais est également profondément malsain (on est déçu de Gaspar Noé). Donc, l'ensemble de ses courts métrages (hormis Imapled, qui est réellement intéressant) est bien plus une excuse pour montrer du sexe qui fait fantasmer, un voyeurisme certain qu'une soit disante représentation contemporaine du sexe avec l'Art.
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2007
    Une collection de court-métrages ayant pour thème le sexe, ou, pour être plus précis, la pornographie, vue par de "vrais" auteurs. Chaque cinéaste s'essaie à dépasser le côté purement masturbatoire du porno, pour des résultats logiquement inégaux. Les seuls à s'en sortir à peu près sont les segments signés Barney (qui a le mérite d'explorer une sexualité inédite, celle d'un homme et d'un véhicule !), Clark (un casting de jeunes américains désireux d'embrasser la carrière de hardeurs) et Brambilla (qui a certes choisi la facilité avec un montage ultra-rapide de vraies scènes de films X, mais avec efficacité). Les autres offrent une vision bien déprimante de la fesse : Balkan erotic epic est d'un ridicule achevé (faisons n'importe quoi, avec une étiquette "art', ça passera), on cherche toujours s'il y a quelque chose à comprendre à Death valley (un plan-séquence sur un gars qui se pignole dans le désert : ça, c'est de la créativité !) et les courts de Price et Noé sont à la fois glauques et ennuyeux à mourir. Bref, les deux heures paraissent bien longues et on se dit que le projet y aurait peut-être gagné à faire appel à des cinéastes pour qui la chair n'est pas forcément triste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 mai 2007
    Très disparate, ce programme (d'où la note)... Pour faire court : House Call est totalement sans intérêt ; Sync et Death Valley m'ont laissé de marbre : mais où ont-ils donc voulu en venir ? ; Hoist est original dans sa forme mais quand même long ; We Fuck Alone illustre assez bien son titre, mais aurait mérité lui aussi d'être raccourci ; Balkan Erotic Epic est (si l'on peut dire dans ce contexte) osé et drôle ; Impaled est une vraie réussite, pas vraiment du point de vue artistique mais plutôt... documentaire. En résumé, j'aurais apprécié que tous les films - et pas seulement les trois derniers cités - aillent plus loin que la seule présentation de corps et d'actes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mai 2007
    Disons que sur les différents courts-métrages proposés, j'ai trouvé le premier et "we fuck alone" assez réussis, bien que pour ce qui est du second, peut-être un peu trop long.
    Sinon... peut-être ne peut-on pas mélanger ce qui devrait être une image avec ce qui devient un film... L'art est ce qui peut être regardé le temps que l'on veut, mais le cinéma s'inscrit dans une durée précise, d'où, à mon avis, le heurt.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 mai 2007
    Destricted est composé de 7 courts métrages, qui traitent de notre relation avec le porno, et un peu plus: plusieurs scènes sont vraiment porno, mais vue sous une forme de branlette intellectuelle insupportable.

    Larry Clark s'en sort le mieux, mais ruse pour répondre au sujet de Destricted: il auditionne de jeunes Américains venus tourner leur premier film porno, et leur demande "pourquoi voulez-vous faire un porno?" "quand avez-vous vu votre porno pour la première fois?" "quels sont vos fantasmes". Cela permet de voir le formatage que le porno a fait sur toute une génération.

    Malheureusement, ce petit documentaire ne compense pas la pauvreté des autres courts-métrages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mai 2007
    Trois étoiles pour quatre courts-métrages : "House call", "Sync", "We fuck alone" et surtout "Impaled". Le reste est plus ou moins... Voilà, quoi. Je n'ai vraiment pas compris "Hoist" ; "Balkan erotic epic" est marrant mais sans plus ; et "Death valley" est drôle pour son côté publicité pour Levis mais ça devient vite barbant. Alors "House call" est interessant surtout pour sa bande son, ses images restent banales mais ça se regarde... ; "Sync" hypnotise par son rythme brutal et completement barré ; "We fuck alone"... eh bien on dirait que tout le film (destricted) est construit pour en arriver à cette phrase hyper nihiliste mais pourtant d'une cruelle vérité, le film en lui-même est très dérangeant et d'une grande violence, bref c'est du Gaspar "Irreversible" Noé ; et enfin "Impaled" qui - pour moi - après "Kids" est le meilleur film de Larry "Bully" Clark, la démarche et surtout les questions posées sont vraiment interessantes, pleins de jeunes types sont "interviewé" par Clark lui-même et sont montrés tels qu'ils sont, le film ne cherche pas à juger qui que ce soit, il dépose juste une réfléxion sur l'"éducation" qu'offre le porno à notre generation et sur l'image que nous avons envers les femmes qui travaillent dans ce milieu. Bon, perso j'aurais pas choisi la quinquagenaire... "Destricted" n'est pas parfait, 7 visions différentes, rien nous demande d'y adherer. Mais quand je lis les critiques de certains spectateurs, j'ai l'impréssion que le film leur a été imposé ; on parle de visions du sexe et de la pornographie, c'est pas "Spiderman 3", alors ce serait juste sympa que certains réalisent qu'ils ont choisi de voir ce film et qu'ils ont été prévenu bien à l'avance sur ce que comporte le film. Certains de ces films ne sont pas faciles à regarder à cause de leur lenteur et de leurs images. "Destricted" est un défi proposé à sept artistes, ils l'ont relevé, certains ont réussi, d'autres ont échoué ; la loi du défi...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mai 2007
    Si vous voulez voir du "Porno-art" louez vous plutôt un dvd "PRIVATE",c'est bien plus beau à regarder que ce film plat creux et trés laid de ces pseudos artistes !!
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    L'ensemble est très mauvais, malgré une idée novatrice: changer ou du moins explorer la pornographie en tant que moyen d'expression artistique. Le premier court métrage est assez intéressant ( Matthew Barney filme le silence vocal et le bruitage industriel ), tout comme celui de Larry Clark ( un documentaire sur une audition pour un film pornographique, seul film un tantinet excitant dans le projet Destricted...). Mis à part cela, le film de Richard Prince est une pure arnaque ( autant regarder un porno, certains pornos sont mieux réalisés que celui-ci ), tout comme celui intitulé Death Valley ( une branlette en plein désert filmé sous forme de plan séquence, quel intérêt ? ). Quant au court métrage de Gaspar Noé ( que j'admire énormément pourtant ), il est tout simplement insupportable: bande-son assommante, image stroboscopique hystérique et sujet creux, plat, vide: un mec qui s'envoie en l'air avec sa poupée gonflable et une nana qui se masturbe avec un ourson en peluche. We fuck alone... Non merci.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 mai 2007
    Le sexe au cinéma est souvent filmé avec platitude et pudibonderie. Il etait donc intéressant de voir le résultat des réflexions de cinéastes sur cet exercice de style périlleux. Sauve qui peut. N'échappe au naufrage que le "porno documentaire" de Larry Clark qui nous offre une petite étude sociologique sur le formatage des moeurs par la pornographie de l'Amérique puritaine, et en prime un peu d'humour dans ce sinistre projet. Les autres réalisateurs n'ont absolument rien à dire, et nous offrent de méchantes productions laides et vides de sens, voir carrément ridicules ('Balkan Eroic Epic' de Marina Abramovic) ou inregardable (le stroboscopique 'We fuck alone' de Gaspard Noé). Pour ceux que le sujet intéresse, allez plutot voir Shortbus, qui est une réussite.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mai 2007
    Comment associer l’Art et le 7ème Art ? Ou plutôt, l’Art Contemporain et la pornographie ??
    C’est le défi que sept réalisateurs ont du relever. Un projet sulfureux et déroutant orchestré par trois producteurs. Destricted est donc une « œuvre » regroupant sept courts-métrages, réalisés par des réalisateurs de divers horizons. Si les courts s’échelonnent de 1 à 40 minutes chacun, certains s’avèrent être complètement inintéressants. Que ce soit dans leur mise en scène ou dans le montage, on fera notamment référence à celui de Gaspar Noé : We Fuck Alone, qui (heureusement) arrive en dernier, car il est très fatiguant à suivre, de rester concentrer pendant près de 20 minutes, quand des flashs « épileptiques » viennent vous brûler la rétine.
    Si certains s’avèrent être drôles, d’autres valent le coup d’œil, notamment celui de Marco Brambilla : Sync, regroupant des milliers d’images provenant à la fois de films pornos ou de simples films Hollywoodiens. Autre travail auquel on adhère, celui de Larry Clark : Impaled, où le réalisateur interview des post-ados américains sur leur sexualité, sur l’effet de la pornographie dans leur vie et surtout dans leur approche de la sexualité. Une réalisation troublante qui nous montre réellement les ravages de celle-ci sur notre façon de pensée ou d’aborder les femmes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 avril 2007
    L'enjeu n'était il pas de proposer de nouvelles frontières entre le porno et le cinéma dit. Tous sont passés de l'autre coté. Inintéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Le sujet de départ est très intéressant : la vision du sexe et de la pornographie; mais quelle déception après avoir vu le film. Dès le premier court-métrage, on comprend qu'on va s'ennuyer. 5 courts-métrages sur 7 sont vraiment longs, lourds, dépourvus de sens.
    Seuls celui de Larry Clark vaut vraiment le coup avec une vision de la pornographie et du sexe par quelques jeunes hommes et quelques actrices pornos.
    Celui de Gaspard Noé est également intéressant dans un autre genre bien qu'il soit trop long a mon goût.
    Ce film est donc une grosse déception puisque le sujet auriat pu être traité d'une bien meilleure façon. Ca ne vaut pas le coup d'acheter une place pour ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 avril 2007
    La vraie question est de savoir que cherche à montrer le film ?
    La vraie réponse est pas grand chose.
    Je n'ai été ni enthousiasmé, ni content, ni bouleversé, et encore moins choqué ! Mais plutôt ennuyé...
    L'idée était vraiment intéressante mais cela sombre vulgairement dans des scènes de masturbation, porno à 2 balles... En somme, très banal...
    Un court métrage est intéressant, le 4ème ou 1 homme est choisi pour coucher avec une actrice porno de son choix... La démarche est intéressante...

    Je suis parti au 6eme court métrage quand la demoiselle (qui s'ennuyait aussi à mourir) avec qui j'étais a vu son voisin de droite (qui était a plus de 5 sièges) se masturber en la regardant...

    Sans intérêt !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 avril 2007
    Que dire de ce film?Quand on parle de sexe nous deviendrons tous pudique.Je dis "nous",car dans la salle parisienne où était projeté le film,une dizaine de spectateurs ont courus vers la sortie.Le regard des ces artistes,malgré leurs oeuvres importantes dans l'art,reste assez superficiel,sans dire grand chose.Nous savons bien,la génération des machines,du monde post-industriel,que dasn la pornographie tout est connoté,il n'y a pas de signifiants,que des signifié.La porno représente,nous regardons,elle touche notre corps,le reduit en une machine.Le court de Mathieu Barney,essaie de nous montrer un peu ce monde de la machine,ce monde froid dépourvu de sentiment.Larry Clark,imite un peu ce que font les télévisions ces dernières années,mais la jeunesse le sauve un peu de la banalité,ses plans sont autant signifiants que la mise en scène.Marina Abramovic a un regard un peu arcaique,si puis-je dire ça.Venant des Balkans,je n'ai jamais entendu parler de ça.Certes,il y a des légendes,mais la confusion m'a laisse un peu perplexe.
    Bref,une mélange,un coctail que je ne vois pas l'utilité.Est-ce une oeuvre d'art,comme les expos souvent nous montrent cette création artistique un peu élitaire,ou est-ce un film,une question que je ne devrais pas la poser,car j'étais dans une salle de cinéma et en dépit d'une projection en 35 mm,je suis certain que les gens ont payé leur billet pour un film.
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