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Carne
78 abonnés
1 116 critiques
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2,5
Publiée le 12 décembre 2007
Mis à part les films de Matthew Barney, Marina Abramovic et Richard Pryce qui ressemblent à des exercices de style prétentieux (sans pour autant être totalement ratés), Destricted reste une œuvre intrigante reposant sur une idée de base foncièrement originale. Cela dit, heureusement qu’il y a les segments de Marco Brambilla (montage épileptique d’une minute esthétiquement bluffant), de Gaspar Noé (dans lequel le cinéaste français aborde le thème délicat de la solitude face au désir) et de l’immense Larry Clark qui replonge une fois de plus dans la vie des jeunes et c’est surtout ce segment qui reste le plus magnifique car le bougre présente un constat alarmant du sexe chez les jeunes à travers un déluge d’interviews particulièrement révélatrices pour finir en une scène porno hallucinante. Une fois de plus, Larry Clark provoque mais il le fait avec intelligence et maturité pour ne pas laisser indifférent tout en évitant aisément le grand n’importe quoi. En somme, comme tous les films de la sorte, Destricted est un métrage inégal qui réserve tout de même quelques séquences de pure grâce cinématographique. Merci qui ???
Supposé nous éclairer quant à la filiation possible entre sexe, pornographie et art cinématographique, DESTRICTED pâtit d’un résultat inégal. Présenté en 2006 à la Semaine de la Critique sous le parrainage de Gaspar Noé, cette singulière entreprise propose donc 7 visions du porno de 7 réalisateurs, plus ou moins expérimentés dans le domaine artistique. La première moitié déconcerte autant par sa bizarrerie que sa vacuité, artistique ou symbolique : HOIST, de Matthew Barney (compagnon de Björk), outre sa bizarrerie malsaine, n’a d’intérêt que la froideur de ‘l’échange’ entre l’homme et la machine. BALKAN EROTIC EPIC - Marina Abramovic, comporte quelques touches de burlesque… sans doute involontaires ; pour ne pas parler de ridicule. HOUSE CALL - Richard Price, est un vulgaire porno façon 70’s, long, dégueulasse, sans intérêt si ce n’est ce style ‘retro’. La seconde moitié est marquée par le pivot de l’œuvre : brut, provocant, mature – IMPALED ; le nihiliste Larry Clark observe le rapport de jeunes hommes américains à la pornographie, l’influence qu’elle a sur leur propre sexualité, en les mettant face à des actrices porno qui évoquent leur expérience. Suit le très efficace clip de Marco Brambilla, SYNC. Les deux derniers évoquent la solitude face au désir : DEATH VALLEY de Sam Taylor Wood, dont la discutable réussite réside dans la forme visuelle et sonore. WE FUCK ALONE de Gaspar Noé, avec son titre évocateur, ne passe pas à côté de son sujet en proposant un intéressant jeu de miroir entre deux adeptes du plaisir solitaire : une femme et son ours en peluche et un homme et sa poupée gonflable. Malsain sur le fond, stylisé dans la forme, le court fonctionne, en dépit d’une certaine longueur pas nécessairement justifiée. Au terme de cette expérience, il apparait qu’autant l’idée de départ n’était pas trop mauvaise, le résultat est franchement laborieux, DESTRICTED est sans doute l’ultime preuve que le cinéma avec un grand C ne se conjugue pas avec la pornographie.
Comment associer lArt et le 7ème Art ? Ou plutôt, lArt Contemporain et la pornographie ?? Cest le défi que sept réalisateurs ont du relever. Un projet sulfureux et déroutant orchestré par trois producteurs. Destricted est donc une « uvre » regroupant sept courts-métrages, réalisés par des réalisateurs de divers horizons. Si les courts séchelonnent de 1 à 40 minutes chacun, certains savèrent être complètement inintéressants. Que ce soit dans leur mise en scène ou dans le montage, on fera notamment référence à celui de Gaspar Noé : We Fuck Alone, qui (heureusement) arrive en dernier, car il est très fatiguant à suivre, de rester concentrer pendant près de 20 minutes, quand des flashs « épileptiques » viennent vous brûler la rétine. Si certains savèrent être drôles, dautres valent le coup dil, notamment celui de Marco Brambilla : Sync, regroupant des milliers dimages provenant à la fois de films pornos ou de simples films Hollywoodiens. Autre travail auquel on adhère, celui de Larry Clark : Impaled, où le réalisateur interview des post-ados américains sur leur sexualité, sur leffet de la pornographie dans leur vie et surtout dans leur approche de la sexualité. Une réalisation troublante qui nous montre réellement les ravages de celle-ci sur notre façon de pensée ou daborder les femmes.
L'ensemble est très mauvais, malgré une idée novatrice: changer ou du moins explorer la pornographie en tant que moyen d'expression artistique. Le premier court métrage est assez intéressant ( Matthew Barney filme le silence vocal et le bruitage industriel ), tout comme celui de Larry Clark ( un documentaire sur une audition pour un film pornographique, seul film un tantinet excitant dans le projet Destricted...). Mis à part cela, le film de Richard Prince est une pure arnaque ( autant regarder un porno, certains pornos sont mieux réalisés que celui-ci ), tout comme celui intitulé Death Valley ( une branlette en plein désert filmé sous forme de plan séquence, quel intérêt ? ). Quant au court métrage de Gaspar Noé ( que j'admire énormément pourtant ), il est tout simplement insupportable: bande-son assommante, image stroboscopique hystérique et sujet creux, plat, vide: un mec qui s'envoie en l'air avec sa poupée gonflable et une nana qui se masturbe avec un ourson en peluche. We fuck alone... Non merci.
Destricted : réunion de sept courts métrages sensés réunir sexe et Art... on va dire que c'est plus ou moins réussi. Impaled, de Larry Clark est réellement le seul court métrage qui réussi sont pari. Il s'intéresse à la sexualité, à la mentalité et aux sentiments et envies des jeunes sous la forme d'un casting de porno. En réalité, on voit bien une fois de plus le grand intérêt et la fascination que Larry Clark porte envers la jeunesse. Death Valley, Sync et Hoist, bien que particulièrement étonnants, spéciaux et assez simplistes, font ressentir une certaine ambiance envoûtante et accrochante, notamment grâce à l'utilisation de l'image, mais surtout de la musique. En revanche, Balkan Erotic Epic est ridicule de bêtise, House Call ne se foule pas en reprenant simplement une vieille scène de porno bien ennuyeuse et We fuck alone est original visuellement mais est également profondément malsain (on est déçu de Gaspar Noé). Donc, l'ensemble de ses courts métrages (hormis Imapled, qui est réellement intéressant) est bien plus une excuse pour montrer du sexe qui fait fantasmer, un voyeurisme certain qu'une soit disante représentation contemporaine du sexe avec l'Art.
Le sexe au cinéma est souvent filmé avec platitude et pudibonderie. Il etait donc intéressant de voir le résultat des réflexions de cinéastes sur cet exercice de style périlleux. Sauve qui peut. N'échappe au naufrage que le "porno documentaire" de Larry Clark qui nous offre une petite étude sociologique sur le formatage des moeurs par la pornographie de l'Amérique puritaine, et en prime un peu d'humour dans ce sinistre projet. Les autres réalisateurs n'ont absolument rien à dire, et nous offrent de méchantes productions laides et vides de sens, voir carrément ridicules ('Balkan Eroic Epic' de Marina Abramovic) ou inregardable (le stroboscopique 'We fuck alone' de Gaspard Noé). Pour ceux que le sujet intéresse, allez plutot voir Shortbus, qui est une réussite.
Destricted regroupe l'ambition de plusieurs réalisateurs qui tentent de prouver que l'art et le sexe ne sont pas incompatibles. Si le court métrage de Larry C. se revèle surprenant et saisissant dans la première moitié, soulignée par une photographie très soignée, la dernière partie tombe malheureusement dans le porno consensuel. En tout cas, Clark a l'art de poser les questions essentielles, l'air de rien parfois, sur la jeunesse. Et les jeunes d'y répondre dans une attitude étonnante puisque très serein dans leurs réponses. Une première partie choc. Gaspar Noé choisit un thème fort pour son court: l'isolement face au désir. Malgré un sujet attrayant, le parti pris de la mise en scène et particulièrement de l'image saccadée et la musique qui l'accompagne reste dérangeant. Trop. Hoist de Matthew B. est clairement le plus imaginatif. On y voit un homme qui tente de modeler, façonner son sexe et de s'unir au contact d'une machine. Les plans sont subtils et la caméra rusée, ce qui donne un ensemble très créatif. On aime ou on aime pas je ne connais personne qui y soit resté insensible. Le manque de fond se fait aussi ressentir dans ce court, dommage. Death valley évoque aussi la solitude au travers de cet homme au milieu d'un environnement aride et sec. Le tout filmé en un seul long plan. L'impression d'avoir a faire à un combat entre l'acteur face à son orgasme est très étrange. Le court sur les Balkans où la réalisatrice a sans doute envie de parler de ses racines et sa culture est inégal lui aussi. La mise en scène est trop irréelle pour y croire et adhérer au message de fond: l'osmose de la nature & de l'homme. Richard Price tente un remodelage sur un film x des 70s sur douze minutes. C'est long. Sync s'oppose a House Call en termes de durée puisqu'il ne dure qu'une 1 minute. Une minute dans lesquelles on y voit un mix, une succession d'images de films à la fois populaires et pornographiques. Des idées subversives mais un ensemble inégal.
Si vous n'avez pas encore vu, votre film-navet de l'année, allez voir Destricted, il répondra à vos besoins : ennui profond, projection sur DVD avec traces de doigts à l'écran, nausées sur certaines scènes...bref ou quand l'art, une fois de plus devient un prétexte pour créer de la merde...
1 etoile pour l'idée : faire realiser des films X par des realisateurs traditionnels. Par contre, zero pour le resultat. Sans aucun interet ni d'un point de vue libidinesque, ni d'un point de vue cinematographique. Certains courts metrages sont carrement irregardables. Dommage.
Comment dire? Allez sur les sites porntube ou youporn je pense qu'on a une meilleure reflexion sur le sexe! Deux courts métrages qui sont au dessus de la moyenne du film (Larry Clark, Marco Babila) qui n'est déjà pas bien haute, un dans la moyenne mais au moins drôle (Marina Abramovic). 4 autres d'une qualité allant de mauvais à extrêmement nul! Entre le House Call de Richard Price qui ne fait que reprendre un vieux porno des années 70 et mettre de la musique dessus et le Death Valley de Sam Wood qui ne fait que filmer un mec en train de se branler dans la Vallée de la Mort (moi j ai prévu de me branler dans la FNAC pour lutter contre la societe de consommation et de me filmer, ouah je suis un artiste), je décerne une mention spéciale au We fuck alone de Gaspar Noé, film particulièrement nauséabond avec ses cris d'enfants pendant plus de 20 minutes sur un mec qui se branle avec sa poupée gonflable... ah si c'est de l'art il a au moins pensé à faire un effet stroboscopique pendant toute la durée du court métrage... épileptique s'abstenir! Pour finir je vous garantis que les films dit Restricted sont de bien meilleurs qualités que cette vue du sexe de la perspective masculine Film très fortement déconseillé!
La vraie question est de savoir que cherche à montrer le film ? La vraie réponse est pas grand chose. Je n'ai été ni enthousiasmé, ni content, ni bouleversé, et encore moins choqué ! Mais plutôt ennuyé... L'idée était vraiment intéressante mais cela sombre vulgairement dans des scènes de masturbation, porno à 2 balles... En somme, très banal... Un court métrage est intéressant, le 4ème ou 1 homme est choisi pour coucher avec une actrice porno de son choix... La démarche est intéressante...
Je suis parti au 6eme court métrage quand la demoiselle (qui s'ennuyait aussi à mourir) avec qui j'étais a vu son voisin de droite (qui était a plus de 5 sièges) se masturber en la regardant...
Disons que sur les différents courts-métrages proposés, j'ai trouvé le premier et "we fuck alone" assez réussis, bien que pour ce qui est du second, peut-être un peu trop long. Sinon... peut-être ne peut-on pas mélanger ce qui devrait être une image avec ce qui devient un film... L'art est ce qui peut être regardé le temps que l'on veut, mais le cinéma s'inscrit dans une durée précise, d'où, à mon avis, le heurt.
Si vous voulez voir du "Porno-art" louez vous plutôt un dvd "PRIVATE",c'est bien plus beau à regarder que ce film plat creux et trés laid de ces pseudos artistes !!