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chrischambers86
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0,5
Publiée le 15 novembre 2017
Fètichisme, sadisme, bondage, èlègance gore...A sa sortie, "Les nuits rouges du bourreau de Jade" fut interdit aux moins de 16 ans avec avertissement! Première pioche pas très concluante pour Julien Carbon et Laurent Courtiaud, après avoir signè quelques scènarios pour Tsui Hark et Peter Pau! Fonder un premier long sur l'esthètique du sadisme est du genre malsain! On voit le parti que pouvait tirer de ce film èrotico-gore deux rèalisateurs douès qui montrent rapidement leurs limites dans l'ècriture! La scène d'intro est pourtant d'anthologie pour son côtè visuel et claustro! Et c'est à près tout après! Frèdèrique Bel est gravement grotesque! On se demande ce qu'elle fiche dans un tel film ? Les françaises, comme souvent dans ce type de films internationaux, jouent les utilitès ou meurent dans d'atroces souffrances! C'est le cas ici! Seule Carrie Ng est inquiètante à souhait en adepte de tortures sadomasochistes! La qualitè visuelle et l'ètendue des fètichismes du mètrage raviront sans doute les inconditionnels d'images dèviantes! Les autres se diront que le film est ridicule et ratè...
Un film pour le moins atypique qui oscille entre érotisme et violence extrême, un mélange qui n'est pas mauvais en soit mais Les nuits rouges à du mal à vraiment convaincre. L'histoire est plutôt intéressante et pour le coup assez étrange, néanmoins certains passages sont un peu trop tirés par les cheveux à mon gout. Le réel point fort du film reste son ambiance très sombre, le jeu des acteurs est relativement moyen même si Carrie Ng est vraiment glaciale. La bande originale quant à elle n'est pas mauvaise même si elle ne marque pas vraiment les esprits. En bref un film original, certes pas exempt de touts reproches mais un film à voir ne serait-ce que par curiosité.
Un film un peu décevant. Très prometteur par son sujet et son casting original, il reste moyen. Visuellement le film est beau, avec une réelle esthétisation des décors, de beaux contrastes, des jeux de lumières superbes notamment dans certaines scènes nocturnes, le tout bien aidé par une mise en scène élégante. Il est un peu dommageable qu’il n’y ait pas une musique aussi réussie pour envelopper les images. Le casting est plutôt bon, Carrie Ng en tête. Frédérique Bel, joue bien, mais ne convient peut-être pas vraiment au rôle. Si elle s’en sort honorablement, son rôle de tueuse ne lui sied pas parfaitement et c’est dommageable. Le reste du casting est assez secondaire, mais tient la route. Là où le film pèche réellement, c’est dans son incapacité à exploiter jusqu’au bout son point de départ scénaristique, et à développer l’univers érotique et violent, fétichiste que laisser envisager la scène d’introduction. Si celle-ci est réussie et est prometteuse, le reste du film contient deux ou trois séquences troublantes ou dérangeantes, mais ne parvient pas à installer un climat soit réellement malsain et difficile, soit flamboyant et baroque. Le rythme est aussi un problème, il apparait trop haché, et si certains moments sont agréables, d’autres sont longs et parfois bavards. Reste que pour un premier film, le duo livre une œuvre plutôt aboutie et originale, il est dommage qu’il n’ait pas exploité le sujet pleinement et soit resté dans une relative superficialité.
Premier long-métrage pour le tandem de frenchy immigrés à Hong-Kong dans les années 90. Les deux scénaristes qui ont déjà travaillés sur Running Out of Time (1999) & In the Mood for Love (2000) se sont attelés à un thriller horrifico/gore sur fond de sado-masochisme, de fétichisme et de bondage (!). Si ce premier essai ne s'avère pas concluant, il faut tout de même reconnaître qu'il y a des idées vraiment intéressantes, comme cette introduction où la victime se retrouve sur "un lit de suffocation" (où elle se fait complètement plastifier de la tête aux pieds grâce à une technique originale qui consiste à se faire recouvrir de latex sous vide). Ajoutez à cela une qualité photo soignée, des makeup-effects de bonne facture, on sera surpris (et déçu) d'y retrouver Frédérique Bel dans l'un des rôles principaux (mais coproduction oblige, le casting est obligatoirement international). Mais on sera agréablement conquis de la prestation de Carrie Ng, à la fois fascinante et intrigante. Mais au final, bien que le film dépasse tout juste les 90 minutes, on s'ennuie inlassablement, malgré les bonnes intentions des apprentis réalisateurs, ce premier essai s'oubliera sans regret.
Voila un film qu'il m'est difficile de noter et de juger, c'est peut être tout son intérêt justement. Portant sur l'univers onirique, criminel et sado masochiste de Hong Kong, les nuits rouges traite de la quête des principaux protagonistes d'une petite fiole dans un coffret sur fond de règlements de compte et de meurtres sacrificiels. Producteurs et réalisateurs semblent avoir apporté beaucoup de soin à traiter la particularité de leurs films (dry martini, salon sacrificiel, jeu de carrie NG filmé avec sensualité...) mais l'histoire est un peu brouillonne et invraisembalable (notammentFrederique Bell qui se prend 2 balles dans la poitrine avant de repartir tranquillement chez elle). A vous d ejuger mais c'est un film pour un public averti.
Les nuits rouges du bourreau de jade est le genre de film qu'on aimerait vraiment aimer mais force est de constater que c'est un ratage pourtant ça partait d'une bonne intention en voulant rendre hommage aux giallos. Malheureusement Les nuits rouges du bourreau de jade ne parvient jamais à capter l'attention du spectateur entre son intrigue qui patine (surtout dans sa 1ère demi-heure), une ambiance qui se veut mystérieuse et étrange mais j'ai cherché en vain ces 2 points durant tout le film de plus si Carrie Ng est troublante par contre Frédérique Bel semble être une erreur de casting.
Le duo de metteurs en scène français à la manœuvre pour Les nuits du bourreau de Jade, connait un destin singulier comme scénaristes de thriller reconnus à Hong Kong, travaillant successivement pour Tsui Hark et Johnny To. Arrivés en 1996 dans la ville cosmopolite ils sont depuis passés à la réalisation. Ce thriller érotique et sophistiqué démontre la très forte imprégnation asiatique de l'univers imaginatif des deux compères qui connaissent parfaitement les codes du cinéma HK. Mais français, ils savent aussi tout ce que doivent To et Hark à Melville pour qui le dépouillement de sa mise en scène est une véritable institution et une source d’inspiration intangible. Comme chez Melville, Carbon et Courtaud n’encombrent pas leur travail de bavardages inutiles et d’un scénario trop complexe. La trame rappelle vaguement Le faucon maltais de Huston, la fameuse statuette étant remplacée par un petit flacon contenant un élixir concocté pour le premier empereur de Chine. Ce poison, comble du raffinement a la propriété de décupler les sens de la victime tout en l’immobilisant, pouvant servir tout à la fois de récompense et de châtiment. On imagine facilement qu’un tel produit déchaîne les convoitises. On retrouve donc comme dans Le faucon maltais une bande de malfrats sans scrupules prêts à s’entretuer pour se procurer le fameux produit conservé dans un petit flacon de jade en forme de crâne. De tous c’est la très belle et vénéneuse Carrie Chan adepte avec son époux des pratiques SM, qui désire le plus l’élixir divin et satanique. La scène de torture, mélange explosif de cruauté et de sensualité, qui présente le personnage en position de bourreau en début de film place la barre très haut pour ses adversaires qui auront du mal à résister à ses griffes acérées. La sublime Carrie Ng, reine du cinéma de catégorie 3 HK un peu en retrait depuis 10 ans, donne sa pleine mesure dans ce jeu de « gendarmes et aux voleurs » pervers où telle une grande prêtresse, elle dupe ses adversaires haut la main, leur délivrant au passage une mort tranchante comme une lame de rasoir. Ce n’est pas la petite trafiquante d’arme française pourtant vêtue de l’imperméable de Delon dans Le Samouraï qui va empêcher la belle Carrie de parvenir à ses fins. Ceci d’autant plus que la pauvre Frédérique Bel avec son nez proéminant et ses regards bovins ne défend pas au mieux les couleurs de la France. Malgré l’impéritie de son casting français le film parvient à garder une cohérence de bout en bout, multipliant allègrement les références au cinéma préféré des deux complices (giallo, film noir français et américain). La photographie superbe aux couleurs chamarrées ajoute encore au plaisir que l’on prend à visionner cet exercice de style entrecoupé de scènes d’opéra cantonais rappelant l’ancrage historique de la légende du bourreau de jade.
Quelques critiques sévères pour un film très mystique, charnel, sensuel devant lequel on se laisse facilement emporter. Un film qui fait la part belle aux femmes, à leurs charmes et qui réveille en nous des instincts, des envies primaires à la fois désirables, envoûtantes et honteuses. Cependant, le scénario comporte pas mal de failles, le film manque de vivacité. Heureusement, le final est comme je les aime !!
Combien de films de genre français se sont-ils plantés par excès d'hommage dépersonnalisant, d'intellectualisme forcé et barbant, ou d'insupportable prétention. "Les Nuits rouges du bourreau de jade" est un thriller influencé par les gialli italiens des années 70 à l'indéniable réussite. Une intrigue mystérieuse, avec personnages décadents, et ambiance noire. Le tout mis en scène avec classe. On en revient pas que tout fonctionne aussi bien. Et si on peut émettre des réserves sur l'aspect grotesque que peut dégager le film (situations grossières, femmes fatales etc) ce serait oublier qu'il s'agit d'un film de genre qui fait intervenir ces codes là. Et en l'occurrence, ils sont parfaitement maîtrisés.
Un premier film forcément sous haute influence et maladroit mais esthétiquement aboutie, fétichiste et parfois bien éprouvant, détonnant fortement dans l'univers trop codifié du film de genre français et contenant suffisamment de scènes marquantes pour mériter le détour.
Voilà bien longtemps qu'on n'avait pas été charmé par un film de genre, qu'on s'était délecté dans de telles cruautés. Julien Carbon et Laurent Courtiaud réinjecte le giallo entre Macao et Honk-Kong. Des images de toutes beautés, enivrantes, une mise en scène classieuse, des effets spéciaux nickel chrome... Tout est dans le titre, auquel on ajoute un érotisme pervers, quelques gouttes d'un poison légendaire qui décuple souffrance et jouissance jusqu'au trépas, quelques coups de feu bien calibrés, mêlé d'Opéra Chinois, un soupçon de latex, juste ce qu'il faut d'intrigues et de draps de soie et de satin, un Martini Dry parfaitement dosé, et autres sécrétions corporelles....... Carrie NG est tout simplement incroyable, redoutable à souhait, tigresse de luxe qui lacère ses proies vivantes à grands coups de griffes........ un film mortel !!
Un film à l'esthétique et a l'ambiance particulières ,thriller erotico fantastique à Hong Kong avec une veine sado masochiste et sacrificielle. 2 actrices qui mènent le bal, l'étonnante Carrie Ng asiatique veineneuse ,superbe et mystérieuse qui dégage beaucoup de charisme et Frédérique Bel, la grande blonde sexy mais pas que du cinéma français. Un film étrange, avec beaucoup d'incohérences, de petits ratés, mais qui est néanmoins réussi au niveau de l'ambiance et par son originalité d'autant qu'il semble avoir été réalisé avec de petits moyens ce qui explique sans doute le manque d'ampleur de certaines scènes . Sympa et à découvrir