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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 mai 2008
Alors que je suis dans l'avion pour un retour en France plus que déplaisant, je me met à regarder ce film qui est basé sur un nom, toute une famille. Une famille éclatée. C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai pu apprécier ce film et trouver enfin un repos dans un film qui n'en a pas l'air. On ressort quelque peu assoupi même si le film n'en donne pas le ton en premier lieu. Félicitations
Un frère et une soeur qui se retrouvent voire se découvrent lorsqu'ils sont confrontés à la problématique de placement de leur père malade. Un sujet bien traité dans ce film plutôt intimiste avec beaucoup de sensibilité. Les personnages sont attachants , marqués par certaines blessures de leur enfance et interprétés de manière très juste par les deux comédiens.
Réalisé par Tamara Jenkins, la famille savage est un film qui nous concerne et qui concerne notre époque. Cette époque ou la population vieillissante se fait de plus en plus nombreuses et de plus en plus problématique pour leurs enfants. Ce film juste, sensible et très bien fait retrace l'histoire d'un frère et une soeur qui reviennent au chevet de leur père qui ne les aimaient pas. Une histoire banale de nos jours ou se mêle de nombreux sentiments que la réalisatrice met en forme. L'atout de ce film réside dans le fait que le film traite d'un sujet au coeur de l'actualité et qu'il nous fait réagir sur ce problème. La problématique du film est donc extrêmement bien traitée dans ce film. De plus, Laura Linney et Philip Seymour Hoffman sont très biens.
De très bons acteurs, un sujet qui peut être pas mal et des moments extrèmement bien traité mais dans l'ensemble on se demande ce que le film veut dire car chacun défend son bout de gras mais on ne va pas au bout de chaque chose ce qui est vraiment dommage car on a l'impression de passer à côté d'un bon film.
Dommage que l'ensemble soit un peu terne, sans doute parce qu'il est question de la vie d'un vieux Monsieur en plein hiver. Ce que j'ai trouvé le plus pénible est le déséquilibre entre le frère et la soeur. Elle a, visiblement, trop manqué de sa mère étant enfant, les séquelles sont si énormes qu'elle n'arrête plus de craquer... Tandis que lui, même s'il masque un peu sa douleur, est plus philosophe. Le cas du père malade, annoncé comme une calamité sur le plan médical au début du film, s'adoucit au fil des images... Le sujet n'était pas facile, on en sort triste, mais je trouve que les deux enfants respirent à la fin du film, et ne sont pas si ratés que cela, plutôt délivrés même.
Très bon film. Une histoire que l'on ressent vraie, racontée de façon juste. Des liens familiaux qui resurgissent après que chacun des deux enfants a commencé sa vie de son côté, et qui les rassemblent autour du père en fin de vie. Ceux qui furent des enfants délaissés ont grandis, ils sont adultes à présent, mais pas préparés à s'occuper de leur père sénile. On les découvre peu à peu, la soeur et le frère se sont construits comme ils ont pu, leurs vies ont souffert des abandons successifs par la mère, puis par le père. Pourtant ils sont là, ils font face. Ils sont fragiles. Le jeu des acteurs est excellent, très juste, on y est vraiment, c'est la vie que l'on voit ici. La grande déception, c'est qu'après une semaine à l'affiche, le film passe dans bien peu de salles, et petites en plus! (j'étais dans une salle de 50 places!). Les films se font la guerre. Les perles sont à voir dès la semaine de leur sortie car elles ne restent pas longtemps.
un beau film sur les liens familiaux qui évoque très bien les désamours, les non-dits, les sentiments au sein d'une famille. les acteurs sont renversants de sincérité et les petites trouvailles scénaristiques (la lampe à bulle!!)sont vraiment subtiles! Je n'ai mis que deux étoiles parce que j'en suis resorti avec le bourdon... mais c'est tout personnel, à chacun le film parle différemment.
Tamara Jenkins n'a pas choisi un sujet facile, ni très glamour non plus mais tout est si juste qu'on ne peut qu'apprécier ce conte tout en subtilité. Le duo Linney/Seymour Hoffman fonctionne à merveille et tous deux apportent à ce film une grande sensibilité. Beaucoup d'humour mais jamais de cynisme dans ce portrait de famille si universel. Pourquoi seulement 2 étoiles donc ? Il y a comme un je ne sais quoi qui manque...
La famille Savage, c’est en quelque sorte, la famille auquel on est confronté un jour ou l’autre. Sauf qu’ici, les liens familiaux sont quasi inexistant, entre les enfants qui ont fuis leur père en allant à l’autre bout des States parce que celui-ci était invivable et un frère et une sœur pas vraiment proche. Pourtant, ils vont devoir tout faire pour s’occuper de leur père, devenu sénile avec l’âge et atteint de démence par dessus tout. Il doit être pris en charge par ses enfants le plus rapidement possible car sa femme vient de mourir et il n’a plus d’endroit où vivre. Pour son deuxième long-métrage, Tamara Jenkins dresse un superbe portrait, celui d’une famille dysfonctionnelle où la compassion et la tendresse viennent prendre le dessus au fur et à mesure au sein de ce drame familiale. Tout en évitant fort heureusement, les clichés mièvres pour faire place aux sentiments et à une bonne dose d’humour où l’ironie prime avant tout.
film admirable, plein de sensibilité, loin des mievreries habituelles. Interpretation remarquable, et un vrai regard de cineaste. Et enfin un film americain qui ne déçoit pas dans les dernieres minutes. Depuis quelques années, des films remarquables eux aussi sont gachés par une fin pleine de bons sentiments, là, c'est impeccable juqu'au bout. Chapeau bas! Philip Seymour Hofman est vraiment un très grand.
Les films traitant des maisons médicalisées sont d'un ennui terrible depuis quelques mois. Loin d'elle plongeait dans une mièvrerie primaire. Cortex tentait de faire mourir d'ennui le spectateur et maintenant la Famille Savage, chronique banaleet molle, met en scène trois personnages pas franchement interessant. Laura Linney est toujours aussi merveilleuse, mais ne sauve pas le film.
Un film plutôt bien fait sur un frère et une sœur à la vie ordinaire que tentent de faire de leur mieux entre un père caractériel dans les derniers moments de sa vie et leur vie professionnelle chaotique. Mention spéciale pour les comédiens Laura Linney et Philip Seymour Hoffman comme toujours impeccable. Visit website : www.abitterseetlife.fr ; http://abittersweetlifeblog.blogspot.com ; http://www.myspace.com/abittersweetlifemyspace
Un très beau film fort de trois choses essentiels. Une mise en scène délicate, un scénario touchant et des acteurs talentueux. Cela fait peut être beaucoup mais la chose est rare pour ne pas être signalée. C'est le deuxième film de la réalisatrice qui n'est pas étrangère au cinéma indépendant américain puisque son mari Jim Taylor (auteur du détestable Quand Chuck rencontre Larry) est le scénariste des plus réussis About Schmidt et Sideways d'Alexander Payne, tous deux producteurs exécutifs du film. Autant le dire de suite, cette comédie dramatique tire plus du côté drame que du côté comédie. C'est même très triste, triste et pessimiste, noir et avec très peu d'espoir. Ce n'est même pas doux-amer, c'est juste amer. Trois constats. Trois vies banales, ratées, quelconques. Pas trop de joies, pas trop de peines non plus. Juste des constats d'échec. Une chronique douleureuse mais juste sur la famille, la vieillesse, la mort. Une histoire simple et banale mais magnifiquement écrite, mise en scène et filmée. Et interprétée. Même si on a connu les deux acteurs principaux meilleurs ailleurs, ils n'en restent pas moins magnifiques de désillusion, de fatalité et de vérité. De là à nommer Laura Linney à l'Oscar de la meilleure actrice c'est peut être un peu beaucoup, elle était plus convaincante dans le récent Jindabyne, Australie, tout comme Philip Seymour Hoffman l'est plus dans La guerre selon Charlie Wilson ou 7h58. Mention aussi à Philip Bosco, excellent dans le rôle du père sénile. Un beau film triste qu'il faut mieux voir un jour de bonne humeur car si vous êtes déprimé, ça ne risque pas d'arranger les choses !