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Jérôme H
168 abonnés
2 295 critiques
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2,5
Publiée le 19 novembre 2008
Très belle histoire dramatique sur un sujet complexe des liens familiale autour de personnage torturé. Le sujet est superbement mis en valeur par les interprétations même si par moment cela parait assez irréaliste dans les dialogues notament, ce qui pourrait transformé le film en pseudo film intellectuel pour publique trié sur le volet.
Ce film part d'une thématique presque banale pour arriver à dresser un portrait touchant de cette famille Savage. Les acteurs possèdent cette sincérité simple qui porte l'histoire et nous évite l'ennui malgré un scénario sans grande surprise.
Un très beau film fort de trois choses essentiels. Une mise en scène délicate, un scénario touchant et des acteurs talentueux. Cela fait peut être beaucoup mais la chose est rare pour ne pas être signalée. C'est le deuxième film de la réalisatrice qui n'est pas étrangère au cinéma indépendant américain puisque son mari Jim Taylor (auteur du détestable Quand Chuck rencontre Larry) est le scénariste des plus réussis About Schmidt et Sideways d'Alexander Payne, tous deux producteurs exécutifs du film. Autant le dire de suite, cette comédie dramatique tire plus du côté drame que du côté comédie. C'est même très triste, triste et pessimiste, noir et avec très peu d'espoir. Ce n'est même pas doux-amer, c'est juste amer. Trois constats. Trois vies banales, ratées, quelconques. Pas trop de joies, pas trop de peines non plus. Juste des constats d'échec. Une chronique douleureuse mais juste sur la famille, la vieillesse, la mort. Une histoire simple et banale mais magnifiquement écrite, mise en scène et filmée. Et interprétée. Même si on a connu les deux acteurs principaux meilleurs ailleurs, ils n'en restent pas moins magnifiques de désillusion, de fatalité et de vérité. De là à nommer Laura Linney à l'Oscar de la meilleure actrice c'est peut être un peu beaucoup, elle était plus convaincante dans le récent Jindabyne, Australie, tout comme Philip Seymour Hoffman l'est plus dans La guerre selon Charlie Wilson ou 7h58. Mention aussi à Philip Bosco, excellent dans le rôle du père sénile. Un beau film triste qu'il faut mieux voir un jour de bonne humeur car si vous êtes déprimé, ça ne risque pas d'arranger les choses !
La famille Savage est un film qui traite d'un sujet difficile : le moment où l'on est contraint de placer ses parents en maison de retraite. Il parle de la relation entre un frère et une soeur. Le casting est bon, ça reste un film moyen sans surprises mais j'ai bien aimé.
Dommage que l'ensemble soit un peu terne, sans doute parce qu'il est question de la vie d'un vieux Monsieur en plein hiver. Ce que j'ai trouvé le plus pénible est le déséquilibre entre le frère et la soeur. Elle a, visiblement, trop manqué de sa mère étant enfant, les séquelles sont si énormes qu'elle n'arrête plus de craquer... Tandis que lui, même s'il masque un peu sa douleur, est plus philosophe. Le cas du père malade, annoncé comme une calamité sur le plan médical au début du film, s'adoucit au fil des images... Le sujet n'était pas facile, on en sort triste, mais je trouve que les deux enfants respirent à la fin du film, et ne sont pas si ratés que cela, plutôt délivrés même.
La famille Savage, c’est en quelque sorte, la famille auquel on est confronté un jour ou l’autre. Sauf qu’ici, les liens familiaux sont quasi inexistant, entre les enfants qui ont fuis leur père en allant à l’autre bout des States parce que celui-ci était invivable et un frère et une sœur pas vraiment proche. Pourtant, ils vont devoir tout faire pour s’occuper de leur père, devenu sénile avec l’âge et atteint de démence par dessus tout. Il doit être pris en charge par ses enfants le plus rapidement possible car sa femme vient de mourir et il n’a plus d’endroit où vivre. Pour son deuxième long-métrage, Tamara Jenkins dresse un superbe portrait, celui d’une famille dysfonctionnelle où la compassion et la tendresse viennent prendre le dessus au fur et à mesure au sein de ce drame familiale. Tout en évitant fort heureusement, les clichés mièvres pour faire place aux sentiments et à une bonne dose d’humour où l’ironie prime avant tout.
Le prototype du film américain agaçant et rebutant !! Cela part doucement (avec des touches d'humour exaspérantes) puis certains passages un peu plus crus attirent un peu votre attention avant de tomber dans le grand n'importe quoi et vous désintéresser totalement !! En somme c'est lourd, pas réaliste et on en ressort gavé et fatigué !! Pas un chef d'oeuvre en somme !
Une comédie dramatique en plusieurs actes dont chacun apporte sa touche à l'ensemble. Parfois on rit, parfois on sourit, parfois on réfléchit, on traverse plusieurs états, tous différents les uns des autres et tous porteurs de quelque chose d'intéressant. Malgré les longueurs et les faiblesses du scénario, ce film vaut le coup d'oeil notamment pour le duo principal qui est impeccable et touchant !!
Au début on se dit qu'on y voit pas un grand intérêt, encore un film de plus sur la famille qui ne dit pas grand chose. Et puis le film avance, et l'on s'attache aux personnages, à ces 2 frères et soeurs, magnifiquement interprétés par Seymour Hoffman et Laura Linney. Leur histoire est simple et n'est pas extraordinaire, mais on peut tous s'indentifier à l'un des 2, car ce qu'ils vivent ( la fin de vie de leur père), tout le monde l'a vécu ou le vivra un jour. S'ajoutent à cela des seconds rôles tout aussi magnifiques, je pense notamment à cet infirmier africain très touchant. Une mise en scène discrète et une belle musique finissent par faire emporter l'adhésion à ce très beau film. Une vraie surprise.
Une comédie douce-amère qui dose parfaitement ses effets, abordant un sujet difficile avec tact et humour, mais sans en atténuer pour autant la noirceur. Interprétant des personnages attachants et juste ce qu'il faut de névrosés, Laura Linney et Philip Seymour Hoffman sont une fois de plus d'une justesse exemplaire.
Sur un ton doux-amer bien à la mode ces temps-ci dans le cinéma indé américain ("Sideways", "Les Berkman se séparent", "King of California"), "La famille Savage" cause filiation, espoir(s) et désespoir(s), vie et mort dans une famille légèrement détruite par le poids du passé. Alors que la fin du père s'annonce proche, un frère et sa soeur tentent de renouer les liens pour s'occuper de leur paternel amnésique. Si Laura Linney et Philip Seymour Hoffman font des merveilles dans leurs beaux rôles, on ne pourra pas en dire autant de la mise en scène, toute aussi amnésique que son personnage souffrant. Sans jamais poser ses marques, sans relief et sans même une seule dissonnance, Tamara Jenkins filme son sujet (banal mais beau) avec une platitude agaçante. On attend, durant 1h50, une originalité (hormis le générique de début, savoureusement décalé), une once d'interêt à cette histoire filmée sans âme. Le scénario ne suffit pas à nous nourrir non plus ; une sorte de parcours sans-fautes mais balisé, toujours stable et sans aucune folie. On se demande alors ce que Tamara Jenkins à l'intention de nous dire ; que l'on peut vivre avec des fêlures (comme nous le montre le plan final)? Que la mort est surmontable si l'on voit chez tous les autres des petites parts de vie? Que seul l'amour est transmissible? Et si c'est cela, on aurait largement préféré que la réalisatrice nous le dise sur un ton un peu moins grisâtre et déprimant que celui des maisons de retraître où règnent inexorablement la mort et la vieillesse, causant un ennui absolu autant pour ceux qui y vivent que pour le spectateur. Bref, pour le film rayon de soleil, on repassera. Pour la déception, c'est ici.
Alors que je suis dans l'avion pour un retour en France plus que déplaisant, je me met à regarder ce film qui est basé sur un nom, toute une famille. Une famille éclatée. C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai pu apprécier ce film et trouver enfin un repos dans un film qui n'en a pas l'air. On ressort quelque peu assoupi même si le film n'en donne pas le ton en premier lieu. Félicitations
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2,0
Publiée le 3 avril 2021
On m'avait prévenu que ce film serait déprimant et même triste. S'il vous tire des larmes ou des pensées profondes pour les larmes il peut avoir du mérite. Mais celui-ci ne l'a jamais fait pour moi. J'ai aussi été attiré par l'idée qu'au moins ce film aurait de bons acteurs sauf que ce n'est pas le cas. Phillip Seymour Hoffman qui est toujours un acteur caméléon et a été meilleur dans d'autres films il a tiré le meilleur parti de quelques scènes mais dans l'ensemble il n'a jamais pu montrer toutes les nuances de son personnage. La performance de Laura Linney est à peine moins superficielle que la façon dont son personnage a été écrit on devrait avoir beaucoup de matière à travailler avec une fille/sœur/maîtresse qui prend des pilules manque de confiance en elle se sent seule et se sent coupable. Mais entre l'écriture et l'interprétation de son personnage c'est encore assez superficiel. Enfin le réalisateur a choisi un rythme lent pour nous amener à la fin inévitable. D'accord je ne m'attendais pas vraiment à la fin mais c'était quand même une bien petite récompense pour un si long film...
le sujet est traité sans méchanceté et sans tombé dans le pathos, pour ca le film est une réussite.L'interprétation maintient le spectateur en haleine, quelques scènes sont excellentes.Après on regrette un rythme assez lourd et un démarrage poussif du film.Très plaisant