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Un visiteur
0,5
Publiée le 24 janvier 2010
Carmen en muet ! Incroyable ! Surréaliste ! Il peut le faire. On a droit à diverses scènes dans le désordre (le film commence chez Lilas Pastia) avec une perte complète du sens dramatique dans la nouvelle de Mérimée et dans l'opéra de Bizet et Meilhac/Halévy. L'accompagnement musical est à la hauteur de l'intrigue : les principaux morceaux de Carmen (ainsi que d'autres oeuvres de Bizet !) dans le déordre et servis à plusieurs reprises : Habañera (3 ou 4 fois), Segedilla (idem), l'ouverture de l'acte 2 (au moins 3 fois). Le film commence avec l'ouverture de l'acte 3, qui est lui aussi servi 2 ou 3 fois. Quant aux images : pathétique ! sur- ou sous- exposées. Jeu outrancier des comédiens (mais ça, c'est sans doute le muet qui veut ça). Bref, en tant que témoin de ce qui se faisait au début du cinéma, un extrait de cette "chose" serait intéressante. En tant que film, j'estime déjà en dire trop de bien en n'en disant rien. Et la jaquette ose écrire que cette chose est inspirée de la nouvelle de Mérimée ! Bon ! Cecil B. DeMille était jeune et inexpérimenté (j'ose le croire !). Et la technique du cinéma en était à ses balbutiements. Nous lui accorderons donc les circonstances atténuantes.