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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 avril 2007
Un film excellent avec un scenario a coupe le souffle..on ne sait jamais comment cel va se ternier meme dans les derniers instants... A voir mais cela montre jusqu a quel point les gens peuvent aller mais aussi la perversité de l Homme!
"La Méthode" ou l'entrtien d'embauche assassin. Marcelo Pineyro nous sert un huis clos psychologique sans illusion ni artifice. Le monde de l'entreprise y est représenté avec un hyper-réalisme et un cynisme déconcertants : "Il est ainsi qu'on le veuille ou non, il y les goinfres et ceux qui se font bouffer." Il sagit là d'un film réellement triste dans sa manière fataliste de présenter les choses. Bref, un scénario blindé, une réalisation sans défauts, et, pour ne rien gâcher, des acteurs tout simplement excellents.
c'est un véritable huis clos haletant!malgrés le fait qu'on devine dés le début quel sera le duel final, on attend avec impatience chaque seconde du film.Les acteurs sont tous géniaux. la seule petite critique que je peux faire et à cause de laquelle je n'ai pas mis 4 étoiles à ce film, c'est un peu de longueur sur la fin.
Il est rare de voir une telle densité émotionnelle dans un film à un seul décor. Les idées sont abondantes et les rebondissements à chaque coin du récit ne laissent pas un instant de répit au spectateur.
Le scénario est original, les acteurs très bons (attachants parfois, detestables à d'autres moments ...). L'ambiance générale est à la fois oppressante et très drôle, le tout est bien ficelé et bien filmé.
On en oublierait presque les deux - trois moments de mauvais goût. ;-)
Vive le Cinéma espagnol! Ils sont où les français avec leurs films soporifiques! Moi qui suis accros ces dernières années du fantastique hibérique. Je me surprend facilement à aller voir dans d'autres genres, et je ne suis jamais décu! (c'est pas moi qui irait m'taper un Camping ou l'Ile aux pirates mdr!). La "beauf attitude" s'empare du cinéma français mais chez nos voisins, ils sont plutôt en formes! Calvaire (belge), Arrivederci amore ciao (italien),Das leben der anderen (allemagne) soit! C'est un Huit clos extrèmement malicieux que j'ai vu! Brillamment interprèté par une poignée d'acteurs inconnu mais bon il y a quand même Edouardo Noriega qui reste toujours au top! Un usual suspect lors d'un interview d'embauche, perso... fallait l'faire, et c'est fait! On s'endort pas! On cherche à debusquer la taupe (oui! j'l'ai p'têt pas préciser mais le recruteur fait parti des candidats mdr!). A voir absolument!
Peinture désenchantée d'une multi-nationale au méthode de recrutement élitiste basée sur la compétition à outrance, cette oeuvre met en avant un monde du travail actuel dégénéré dans lequel les candidats sont prets à tout, y compris laisser de coté leur dignité, pour un employeur montrant pourtant tous les signes de perversion et de machiavélisme. Les personnages sont attachants malgré leur dents longues et l'émotion est présente, notamment dans les dernières minutes. A voir donc pour les performances d'acteurs et la bonne réflexion sur le monde laboral d'Europe de l'ouest aux critères de sélection de ses cadres dirigeant de plus en plus draconiens au détriment du bon sens et de la morale.
Un huit clos étouffant où tous se soupçonnent et s'éliminent. Un vent de critique des méthodes de recrutement plane sous ce scénario particulier. Jusqu'à la fin, les personnages vont se déchirer. L'affiche est une vraie réussite!
Je m'attendais à quelque chose de plus acide, de plus fort, de plus profond, mais visiblement Marcelo Piñeyro n'a pas osé. On passe cependant deux heures assez époustouflantes avec nos sept candidats pour un poste de cadre, sur fond de manifestations antimondialistes dans une Madrid assiégée... Filmé intelligemment, ce huis clos nous permet de découvrir ces candidats et leurs doutes, leurs faiblesses, leurs alliances... Un moment fort de cinéma mais qui aurait pu être bien plus mordant.
Huis clos argentin avec pour thème la concurrence de 7 candidats à un poste dans une multinationale. Cette fois-ci, il y a non seulement un scénario qui tient la route, mais aussi des dialogues ciselés, des personnages travaillés, des acteurs convaincus bref, un film, un vrai, drôle, cynique, grinçant, impitoyable, jai adoooooooooré ! Fortement recommandé.
C'est malheureusement plus d'un mois après sa sortie que je vais vous entretenir d'un film remarquable qu'on a vu hier et qui est sorti, semble-t-il (on était en Italie), dans une quasi-indifférence. Si jamais il passe encore près de chez vous, surtout, n'hésitez pas, c'est, à mon avis, un des tout meilleurs films de l'année.
La méthode de Marcelo Piñeyro
On est sans doute quelqu'un(e)s à se souvenir de "Kamchatka", un excellent film argentin de Marcelo Piñeyro sorti il y a une paire d'années. Ce coup-ci, c'est en Espagne que ce réalisateur argentin est allé tourner "La méthode", un film encore plus excellent que le précédent. L'histoire ? 2 femmes et 5 hommes sont convoqués au siège d'une grande entreprise : tous postulent un emploi très haut placé et savent qu'au bout du compte, un seul (ou une seule) sera choisi. Mais comment va s'opérer cette sélection ? Et bien, croyez moi, selon une méthode qui surprend et les candidats et les spectateurs tout au long des 115 minutes que dure le film. La durée un chouïa trop longue est d'ailleurs le seul petit défaut de ce film par ailleurs très fort et très intelligent. On n'utilise ni arme à feu, ni arme blanche et pourtant le film peut être considéré comme extrêmement violent, simplement au niveau des rapports entre êtres qualifiés d'humains.
Le réalisateur de "La méthode", surfant sur la vague (ô combien justifiée!) de dénonciation des dérives des ressources humaines, a construit un huis-clos où chacun doit détruire les autres pour gagner. Ce film aurait dû se traduire par un climat oppressant et une montée en puissance de la tension. Il n'en est rien : malgré une excellente première moitié, "La méthode" n'est finalement qu'un sympathique divertissement intellectuel, certes de bonne facture et servi par de bons comédiens, mais sans véritable souffle et incapable de susciter la moindre identification chez les spectateurs avertis ni la moindre velléité de révolte chez les autres. Dommage!
Drôle au ixième degrés.. Le film est réaliste, de ce fait éprouvant psychologiquement, cruel, choquant et extrêmement bien interprété (mention à tous, notamment les personnages centraux et Eduardo Noriega qui depuis léchine du diable et Tesis prouve une fois de plus quil a vraiment tout pour lui) ! Le scénario est original, les mises en situation terribles, extrêmement bien montées ! Tout se trame intelligemment, les éléments semboîtent les uns aux autres avec subtilité un peu à la manière dun lent crescendo en musique. Le décor se limite aux toilettes et à la salle de réunion ce qui rend le tout un peu étouffant dû à un manque despace évident. Il ne doit en rester quun. Ils se cannibalisent mutuellement leur CO2 Les dialogues sont extras, rapides et incisifs. On na du coup pas vraiment le temps danticiper les réactions, les remarques et cest appréciable. Cest presque une uvre lyrique un peu à la manière de grands opéras greco-romains mettant en scène inceste, fratricides, trahisons en tout genre. La manif qui gronde à leur pied (juste métaphore, la manif nest quun détail, elle ne les préoccupe nullement) colle à ce qui se trame au sein même de cette pièce et plus encore en eux, dans leur tête. Quant Nieves quitte les bureaux et regagne la rue, elle est extrêmement seule, ravagée de lintérieur, cette expérience douloureuse labandonne à un champ de ruines, identique à celui que lon observe dans la rue suite à la manif, tout est saccagé. On quitte l'expérience lessivé mais enchanté par autant de qualité.