Derniers Avis : Le Dernier gang - Page 11

Le Dernier Gang est le dernier film d'Ariel Zeitoun. Il s'inspire librement du gang des postiches, probablement le plus célèbre gang de braqueurs de banques français. Connaissant le passé d'Ariel Zeitoun, et particulièrement Yamakasi, franchir le pas pour aller voir le film est déjà une étape, mais bon, le sujet est intéressant et la bande-annonce appétissante, alors laissons de coté les à priori, et c'est partit. Après quelques petites minutes de présentation rapide, le film démarre vite est mal. On est tout de suite mis dans l'ambiance : acteurs hystériques qui jouent mal (avec une super palme pour Vincent Elbaz), l'action est fouillie mais reste tout de même crédible, et la relation Elbaz-Poésy est risible.
Elle, qui a un air d'ado de 14 ans et lui de Romain Duris dans Le Péril Jeune (de Romain Duris quoi...) qui sont censés nous faire croire à leur coup de foudre alors qu'il vient de la braquer, on accroche pas... Après une heure de souffrance, le film devient heureusement plus agréable. Les acteurs sont moins hystériques et plus posés, certains commencent même à avoir un jeu agréable, dont Clémence Poésy, alors qu'on aurait pas parié sur elle au début du film et bien sur Pascal Elbé qui a malheureusement un tout petit rôle. Gilles Lellouche est pour sa part très bien dans le rôle du flic obsédé par la capture de ce gang.
Bien que le coté prêt à tout soit assez mal mis en valeur, le reste de son personnage est crédible et agréable. Le seul restant difficile à encaisser est Vincent Elbaz, et c'est dommage étant donné qu'il est le personnage principal du film... La deuxième moitié du film vient sauver ce qui aurait été autrement une abominable bouse, mais pas suffisamment pour en faire un bon film. Bien que très supérieur à Yamakasi, Le Dernier Gang reste quand même clairement un film à oublier très vite.

Depuis les chefs d’œuvre de Melville, les films de gangsters français sont devenus un sous-genre très rare souvent cantonné aux adaptations de faits réels. C’est bien le cas ici, puisque Ariel Zeitoun reconstitue les exploits d’un des groupes de braqueurs les plus efficaces en France dans les années 80, surnommé le gang des postiches. Si l’on pouvait au pire de la part du réalisateur de Yamakasi, c’est une bonne surprise de constater qu’il a su s’écarter de mécanismes scénaristiques et de personnages trop classiques et a mis en place un minimum de réalisme dans son intrigue pleine de suspense. Le réalisateur ne s’autorise aucune prise de risque ridicule, restant dans une mise en scène très académique, et le talent des acteurs auxquels il a fait appel comble le peu d’approfondissement de leurs personnages, dont on apprendra finalement davantage la vie privée que les réels motivations les ayant poussés à leur actions criminelles.

Pour moi c'est le meilleur rôle tenu par Vincent ELBAZ. Le film est prenant et on ne s'ennuie pas un instant.

"Le Dernier gang" retrace les (més)aventures, inspirées du Gang des Postiches, des bas fonds des quartiers nord de Paris aux braquages spectaculaires des grandes banques de la capitale. Le réalisateur parvient à bien mener son récit, qui s'étale sur plus de dix ans, sans jamais se perdre. L'improbable duo Vincent Elbaz/CLémence Poésy fonctionne étonnamment bien, mais le film doit surtout à Elbaz, et la grande gueule du gangster qu'il interprète, auquel il se prête parfaitement. L'ambiance de l'époque resort bien, à l'exception de quelques petits anachronismes dans le décor. On plonge dans ce Paris où la Police n'hésitait pas à tirer sans sommation ou de dos. Gilles Lelouche y excelle en campant un flic complètement rongé par son désir d'arrêter la bande, l'unique but de sa vie, alors que pendant ce temps toute la clique alterne entre braquages spectaculaires et vacances paisibles au soleil. Jusqu'au braquage final, celui qui tourne mal. Un bon film de gangster donc, même s'il tend à rendre probablement un peu trop sympathique cette bande de potes qui voulait juste au départ sa part du butin, avant de découvrir la célébrité.

Un film français à alé voir, pour une foi!

C'est en définitive une assez bonne surprise que ce "Dernier gang". Même si bien entendu, la comparaison avec Scorsese rique de faire mal au pauvre Ariel Zeitoun, ce dernier s'en tire néanmoins avec les honneurs, du fait notamment que ce dernier aie réussi à s'intéresser à ses personnages de manière sérieuse, et nous offre ici une écriture acceptable. Alors il esr vrai que des fois, les effets sont un peu facile, il n'en reste pas moins que l'ensemble se regarde sans ennui, avec des acteurs assez en osmose avec leurs personnages (toujours très bon Vincent Elbaz) et des scènes d'action correctes. C'est en définitif un assez bon moment à passer.

Voilà un vrai bon film Français, bien rythmé, très bien joué (je n'imaginais pas crédible le couple Elbaz/Poesy et pourtant ça le fait !), drôle et touchant à la fois avec une BO entrainante. Rien à dire de plus, pour moi un des films de l'année.

Un des plus mauvais films que j'ai vu cette année (sur 70 environ à ce jour).
Dès qu'on n'aime pas un film, on a tendance à dire qu'il est nul. Cette fois-ci, je crois que c'est le mot qui convient...

On ne croit pas du tout à l'interprétation de Vinent Elbaz, pas plus qu'à son histoire d'amour avec Clémence Poésy. Cette dernière, plutôt bonne actrice, a l'air complètement égarée dans ce film.

La mise en scène est beaucoup trop survoltée. Les scènes de braquage sont ratées et on comprend mal comment le gang parvient à s'en sortir à chaque fois...

Les relations entre les personnages sont brossées à gros traits, les traits d'humour tombent complètement à plat. (A la toute fin du film notamment). Ariel Zeitoun a voulu mélanger les genres : la sauce est indigeste et le polar "à la française inspiré mais pas trop par le polar américain" à beaucoup de progrès à faire...

Seul Gilles Lellouche tire son épingle du jeu. Mais on a vraiment l'impression qu'il joue tout seul dans son coin la plupart du temps.

Zeitoun, Scorsese du pauvre ? Du très très pauvre alors !

Ce film est un parfait navet dans le genre mafieux, en plus les acteurs sont mauvais! Elbaz toujours aussi peu convaincant. Mais où est donc le scénario? Le réalisateur a préféré ne pas en avoir et nous ressortir toujours la même chose. Des braquages incessants, une meuf qu'il kiffe, une bande de potes et ça va pas plus loin. Du classique mais trop mal foutu. Franchement ce film n'a aucun intérêt à part de vous faire dépenser de l'argent inutilement.

C'est simple... le film est un sous "Ni pour ni contre" de Klapish avec aussi Vincent Elbaz... Beaucoup de similitudes. Zeitoun est un des plus mauvais cinéaste qu'on ait (sa filmo est à pleurer de pitié) mais ici c'est très largement son meilleur film. Tout y est très classique et téléphoné, on connait le film de A à Z sans aucun suspense mais cela reste honnête... juste assez pour un minimum syndical. On ne croit pas une seconde à l'histoire d'amour, Clémence Poésy fait vraiment trop gamine.

Sans renouveller le genre et avec un V. Elbaz peu convaincu et peu convainquant, cette histoire du gang des postiches que nous peint A. Zeitoun se laisse miraculeusement regarder.
En dépit d'une totale création atmosphère et d'un manque cruelle de profondeur des personnages, ce film réussi, et on ne sait comment, à être peu ennuyeux marqué par un certain rythme.
Issu de la vague qui sévi sur les écrans français actuellement, ce nouveau polar "à la française" est loin d'être le meilleur mais arrive, tant bien que mal, à nous faire passer un agréable moment.

Enfin un bon film de gangster avec en filigrane le gang des postiches et jacques mesrines avec quelques petits petites allusions. Vincent elbaz joue à la perfection son role de meneur d'homme sans pitié, sans état d'ame.Le groupe d'amis est très realiste on se prend vite au jeu avec une action qui se deroule à 100 à l'heure.L'intrigue est bien ficelé bien que la fin est prévisible.On se laisse guider dans les méandres de cette histoire au multiple rebondissement qui a certains moment vous fait froid dans le dos ou vous met en halène.
Bref un film à voir pour les fans de gangster à la francaise avec un casting détonnant qui tiens tres bien la route.

Un bon sujet, et un excellent casting. Cela ne suffit pas à faire un bon film. Pourtant, les occasions ne manquent pas : histoire vraie, époque à revisiter, rebondissements, rapports humains, rivalités... Mais Ariel Zeitoun nous prouve une fois de plus qu'il n'est ni un metteur en scène, ni un bon technicien. Heureusement pour lui, il y a en France de mauvais producteurs qui continuent de gâcher de bons projets avec les mauvaises personnes...

Comme sur l’affiche du film est noté librement inspiré des gangs des potiches, j’ai donc été voir le dernier gang par curiosité car j’avais découvert auparavant le Gang des postiches dans l’émission Faites enter l’accusé et leur histoire m’avait intrigué sur le moment. Le Dernier gang relate donc la chronique de l'ascension puis la chute de ce célèbre groupe de braqueurs parisiens qui s’était illustré dans les années 80 en commettant une trentaine d’holdup – up. Mais comme indique l’affiche, il ne faut pas voir le film comme un documentaire mais plutôt comme une fiction qui s’inspire principalement de l’histoire d’un ex postiches qui dans le film est pisté par un flic assez obsessionnel. Au départ, j’ai eu du mal a rentré dans le style de la réalisation qui au début est très speed puis le Dernier gang m’a séduit peu à peu par son naturel et la personnalité attachante de certains personnages qui contraste vraiment avec le côté artificiel du Dernier souffle d’Alain Corneau, sortie précédemment. Sinon, le film se voit comme un très bon divertissement qui enchaîne rapidement les événements soit dans l’action ou les rebondissement tout en complexifiant un peu l’histoire autour de plusieurs thèmes intéressant comme la complicité des membres du gang, la traque accrocheuse du policier qui s’est juré de faire descendre le gang , la difficulté du chef de bande à vivre son histoire d’amour ou d’assumer son rôle de père.

Très librement inspiré de faits réels, ceux du célèbre Gang des Postiches (principaux responsables de la première prise d’otages en France), qui entre 1981 & 1986 en ont fait voir de toutes les couleurs à la France entière, mais surtout à la police, incapable de mettre un terme à leurs agissements.
Grands amateurs de déguisements en tout genre (prêtre, soldat, policier, pilote de ligne, etc), le fameux gang commet essentiellement des hold-up dans les banques, avec audaces et détermination. Mais c’est avec l’arrivée de Mitterrand au pouvoir, qu’ils décident de changer leur mode opératoire, en s’attaquant désormais au coffres des particuliers !
Ariel Zeitoun nous avait bien déçu ces dernières années, avec des films tels que XXL (1997), Bimboland (1998) ou encore Yamakasi (2001). Fort heureusement, il est passé à autre chose et cette fois-ci, il s’en sort pas mal avec cette libre adaptation de faits divers.
Avec son scénario et sa mise en scène où aucune relâche n’est constatée, mené avec une belle énergie, on suit le parcourt atypique de ces hommes où se mêlent par moment leurs histoires de couple qui viennent interférer avec leur quotidien dangereux.
Niveau distribution, si on était au départ surpris par le choix de Vincent Elbaz, après l’avoir vu, on ne peut qu’être satisfait du résultat, constatant avec étonnement à quel point cet acteur c’est amélioré avec le temps. On retrouve aussi à ses côtés, une pléiade de têtes d’affiches comme Sami Bouajila, Gilles Lellouche, Pascal Elbé, Michel Boujenah et la radieuse Clémence Poésy.
Au final, Le Dernier Gang allie avec justesse la mélancolie, le romantisme, au drame passionnel sur fond de traque policière, bien joué !