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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 juillet 2013
ennuyeux, pas attachant, embrouillé aucun intérêt pour le spectateur autant de qualités qui font vite aller voir ailleurs, ceci est le "label" de pas mal de films français avec un bon scénario mais mauvaise direction d'acteurs et montages médocres
Depuis les chefs d’œuvre de Melville, les films de gangsters français sont devenus un sous-genre très rare souvent cantonné aux adaptations de faits réels. C’est bien le cas ici, puisque Ariel Zeitoun reconstitue les exploits d’un des groupes de braqueurs les plus efficaces en France dans les années 80, surnommé le gang des postiches. Si l’on pouvait au pire de la part du réalisateur de Yamakasi, c’est une bonne surprise de constater qu’il a su s’écarter de mécanismes scénaristiques et de personnages trop classiques et a mis en place un minimum de réalisme dans son intrigue pleine de suspense. Le réalisateur ne s’autorise aucune prise de risque ridicule, restant dans une mise en scène très académique, et le talent des acteurs auxquels il a fait appel comble le peu d’approfondissement de leurs personnages, dont on apprendra finalement davantage la vie privée que les réels motivations les ayant poussés à leur actions criminelles.
Un ajout au renouveau du polar à la française sauce juive. Ariel Zeitoun dont la filmographie de metteur en scène est plutôt limitée et peu ambitieuse (hormis « le nombril du monde ») se propose de nous replonger dans la France des années 80 au temps du gang des postiches. Son film est plutôt brouillon et il faut s’accrocher par moment pour suivre les dialogues qui sont envoyés à pleine vitesse. Mais les acteurs emportent le tout avec une Vincent Elbaz habité qui livre ici sans doute sa meilleure performance à ce jour. La légende des postiches en a fait des icônes devenues des « Robins des bois » réputés pour détrousser les riches sans jamais verser une goutte de sang. Zeitoun rétablit la vérité et nous montre qu’avant de s’appeler postiches le gang a dû sacrifier quelques vies. Comme pour Mesrine la célébrité ne s’acquiert pas sans le prix à payer des années dans l’ombre où il faut s’imposer par la loi du plus fort. Le tout est rythmé et nerveux et nous fait passer un moment bien agréable même si on ne comprend toujours pas à la fin du film l’obsession du flic joué par Gilles Lellouche à s’acharner sur le pauvre Elbaz.
Un bon polar au scénario intéressant (bien que brouillon par moments) et au casting épatant avec un Vincent Elbaz des plus charismatiques, une Clémence Poésy craquante, les étonnament sérieux Pascal Elbé et Michel Boujenah mais surtout l'immense Gilles Lellouche qui campe un géniallissime personnage de flic psychopathe. De plus, le film a la bonne idée de ne pas juger ni excuser les braqueurs qu'ils montrent tels quel avec leurs qualités (l'amitié, l'honneur...) et leurs défauts (la violence, l'arrogance, la drogue). Pourtant, il manque clairement la patte d'un grand metteur en scène pour faire de ce "Dernier gang" un excellent polar. Divertissant!
un très bon polar français, où se mêlent action, suspens et liens d'amitiés et familiaux. on ne s'ennuie pas une minute, une histoire vraie menée tambour battant par de très bons acteurs.
Voilà un bon divertissement, nerveux qui ne laisse que très peu de temps mort. Les acteurs sont bons et le scénario bien construit. Certes, ce film fait la part belle à ces voyous, qui malgré tout ont tué. Mais ce film à la force du témoignage de ce qu'était ce monde de voyou dans les années 80 et la facilité pour piller les banques. Les temps ont bien changé; et c'est cela qui était important de conter dans ce film. A voir par tous les amateurs de policier et de voyous.
Un très beau film super interessant où l'on s'ennuie jamais. On est touché par le beau jeu des acteurs, l'humour fait son travail, la réalisation est parfaite comme le scénario. Un très bon film.
Voilà un film de gangsters qui renouvelle le genre après l’époque dorée et révolue des Melville, Boisset et autres Deray. Rythme enlevé, jeu d’acteur presque toujours juste, narration captivante, tout est réuni pour notre plus grand plaisir. L’épopée du gang des postiches est un sujet en or, mais on aurait aimé que le film traitât davantage des implications politiques de ces événements de la période giscardienne, avec une police d’alors qui eut bien du mal à sauver la face.
Librement inspiré des braquages du gang des postiches qui a mis la police sur les dents dans les années 80. Malheureusement le film est inégal et s'éparpille entre le gang, la cavale, l'histoire d'amour, on se disperse, l'ennui guette, les acteurs font ce qu'ils peuvent tandis que l'image sautille, les dialogues ne relèvent pas le niveau. Au final, un feuilleton du samedi soir pas désagréable sans plus. Un tel sujet aurait mérité un réalisateur, un vrai.
Je croit qu'on peut parler de chef oeuvre pour ce film.Ca demenage a fond du debut a la fin avec de grands moments d'emotion.Elbaz a trouver le role qui colle parfaitement a son immense talent.merci mr Zeitoun.allez y vite.
C'est trop mal interprété ça n'a rien à voir avec la vrai histoire du gang des postiches! Vincent Elbaz est trop mauvais comme tout le reste ceux qui ont lu le livre sur ce gang verront ce film comme un scandale à tout point de vu! c'est pathétique! C'est à mettre au rayon des policiers de TF1 genre NAVARRO ou julie lescaut!!!!!!!
La première partie du film n'est pas très emballante, ces ados apprentis braqueurs font plutôt "premiers baisers" d'AB que caïds. Mais passé cette période, on se prend au jeu et on apprécie le film. Vincent Elbaz est bien dans son rôle. Je le préfère dans des rôles dramatique, style "l'assaut" où il est très bon, que comique où il me fait rarement rire. Lellouche est un cran en dessous par manque de crédibilité, pour le reste c'est un bon casting.
J'aime particulièrement les films de gangsters d'époque. Le gang des postiches, Mesrine, etc. Mais voir des Twingo et des Scenic en arrière plan, casse un peu l'immersion dans le film. Et ensuite on sort du film et on s'amuse à chercher les anachronismes. Il parle de quoi ce film déjà ?
Je suis sortis de la salle trente minutes avant la fin...Ennui mortellement pesant... Y'en a qui y sont restés d'ailleurs, je crois. Le film nous offre cependant un petit cours sympathique de romantisme, avec cette fameuse phrase "Je bande pour toi, enfin, je t'aime quoi. Et jsuis sûr que tu bandes pour moi" Il n'en fallait pas plus pour m'émouvoir...Non mais sinon, trop long pour trop peu de choses à raconter.