L'UNION SACREE. Le gang des po(s)tiches n'a fait vibrer que les banques. Niveau scénaristique et mise en scéne, c'est raté. C'est même agaçant du coté des clichés et de l'esthétisme.
Un polar a la française, ou le fameux gang des Postiche. Les banques étaient dans les années 70 et 80 une cible de choix pour le grand banditisme. Le principal défaut du film est qu'il semble survoler les événements trop vite, renvoyant l'ensemble à une image d'Épinal. Ariel Zeitoun a beaucoup cédé au rythme faisant un film aussi efficace que sans vrai profondeur. Tout est en place mais c'est trop unidimensionnel. Le final est lui, très réussi. Dans l'ensemble une réussite qui laisse un peu sur sa faim
Un bon polar, un peu brouillon, mais avec un Elbaz qui joue très bien (un peu comme Cassel) et un Lelouch qui déjà, promet d'être un bon acteur, dans son même registre exulté dans Bac Nord. Bref, ca se regarde bien, d'autant que ce gang a existé.
On ne le répétera jamais assez, que la vérité historique ne soit pas respectée n'a strictement aucune importance, un réalisateur ayant parfaitement le droit de s'en écarter. Le film est très nerveux, extrêmement bien rythmé, les scènes d'actions sont parfaitement maitrisées ne s'autorisant aucune surenchère et l'humour n'est pas absent. Coté interprétation Vincent Elbaz crève l'écran, on le sent littéralement habité par son personnage, en fait tous les rôles sont bons, petite réserve pour Lellouche qu'on a connu en meilleure forme et grosse réserve pour Clémence Poésy (là on est proche de l'erreur de casting). On pourra reprocher au film une bande son pas toujours évidente rendant parfois difficile la compréhension des dialogues. Mais toutes réserves étant faites, nous tenons là un très bon film de gangsters.
Un film qui reprend l épopée du célèbre gang des postiches qui fit trembler la republique et la police dans les années 70 /80 avec une reconstitution d'époque quasi parfaite. L'introduction d'images d'archives télévisées des présidents de la republique et ministres de l'intérieur apportent un côté authentique et même documentaire à l'ensemble. Le film est porté par le personnage principal interprété par Vincent Elbaz, remarquable interprétation de chien fou, bandit qui repousse sans cesse les limites, allant sans trembler vers un destin tragique assumé. Car c'est avant tout ce jusqu'au boutisme, ce quasi nihilisme qui ressort de l'épopée de ces copains qui tomberont ensemble. S'arrêter, profiter de la fortune emmagasinée semble une option peu probable avec de plus la poursuite d'un flic aux méthodes discutables Gilles Lelouche. Le doute subsiste sur l'implication de policiers à quelques coups et plusieurs équipes des postiches construisant la lègende collective. Un film qui parfois manque de rythme et n'évite pas la répétition mais qui est marqué par l'énergie de l'interprétation de tous les acteurs et actrices. Prenant, intéressant, témoignage historique également.
Au moment du générique de fin, Ariel Zeitoun indique qu'il s'est librement inspiré de l'histoire criminelle du fameux gang des Postiches et de son chef, ici dénommé Simon Toledano. La précision n'était guère utile tant ce polar tout en frime, tout en clichés et en vulgarité, ne fait plus illusion dès la première scène. Zeitoun réussit la performance de transformer une histoire vraie et originale -celle d'audacieux braqueurs de banques et perceurs de coffres- en un mauvais scénario. Ses personnages de gangsters, de femmes de gangsters ou de flics sont des figures de cinéma, caricaturales ou archétypales. La réalisation, parfois un peu trash, d'autres fois "scorsesienne", témoigne d'une absence de goût et de personnalité. Plein d'action et tout en rythme trépident, le film fait dans l'esbroufe, à l'image du personnage central, ce Toledano érigé en héros d'une épopée criminelle des années 70-80, fringues et coupes de cheveux garanties d'époque. Vincent Elbaz, dans cet emploi de petit truand de Belleville devenu grand, déploie une vaine énergie dans un rôle déplaisant par son arrogance et par un caractère, une personnalité ébauchés à coups de lieux communs et de dialogues de cinéma.
Un film qui fait penser à "Mesrine". Il est bien mais l'histoire est parfois incrédule face au groupe de casseur made in bras cassés. Entre film et fait divers... A voir. ----Décembre 2016---- Film qui ne restera pas en mémoire mais qui se bonifie plus les minutes défilent. Le début est mauvais. Toutefois madame sera ravie par l'histoire sentimentale. 3/5. ----Janvier 2018----
Ariel Zeitoun qui se fait assez rare sur les écrans ne nous a pour le moment pas laissés une grande impression de ses talents avec les dernières comédies qu’il a réalisées : XXL, Bimboland, mais ce réalisateur porte aussi une autre casquette, celui de producteur, c’est ainsi qu’il a produit le premier film d’Olivier Marchal gangster, ce qui lui a permis d’adapter l’affaire du gang des postiches, mais notons tout de même qu’il ne s’agit pas d’un biopic et encore moins d’un film noir classique, le tout emportés par des comédiens extrêmement bon, comme Vincent Elbaz qui montre que son jeu s’affine et qu’il murit aussi dans ses choix de rôles (bon c’est pas aussi bon que Vincent Cassel en Mesrine mais cela reste tout de même crédible), il interprétait déjà un chef de bande dans Ni pour ni contre bien au contraire de Klapisch, il interprète ici Simon Toledano, sorte de André Bellaiche dont le film est inspiré où certes celle-ci a été romancé mais la base se rapproche de celle du gang des postiches. On n’attendait pas trop de ce film, ci ce n’est pour des jeunes qui sont nés pendant ou après la période où sévissait le gang, permettant ainsi d’en savoir un peu plus sur ce gang, on avait tout de même un peu peur du résultat de la part d’un réalisateur plus tôt tourné vers la comédie, donc omettait quelques doutes sur la capacité du réalisateur à traité une histoire comme celle du gang des postiches, mais au final le film se révèle être une belle surprise tant l’histoire est bien écrite, mené par des acteurs aussi secondaires soient ils, tous géniaux. Donc certes pas de grande surprise à cherché du coté du scénario, surtout lorsque l’on connait un peu l’histoire de cette bande, puisque celle-ci est tirée de celle d’André Ballaiche. Il faut dire que le paris était risqué d’autant plus que ce gang a beaucoup fait parlé de lui et l’opinion s’en souvient encore tant leur méfaits ont duré quelques années et ont laissé des souvenirs comme ...critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Biopic sur le célèbre gang des postiches des années 70-80 est plutôt bien retranscrite. Casting de Choix Gills LELLOUCHE, Vincent ELBAZ, Michel BOUJENAH. j'aurais plutôt vu une réalisation plus musclé avec un Olivier MARCHAL dèrriere la caméra. Au final, un bon film de gangster à la française, tout de même.
Une bonne surprise que ce nouveau film de Ariel Zeitoun, qui, à part son premier film Souvenirs, souvenirs nous a plutôt pondu des navets depuis. Exception faite cette fois-ci. Le dernier gang est un bon polar, bien écrit, à la mise en scène solide, rythmée. On suit l'histoire de ce gang, dont les méfaits sont encore frais dans les mémoires, avec grand intérêt. L'interprétation est au diapason. Vincent Elbaz et Clémence Poésy forment un beau couple de cinéma et on y croit. Rien à dire pour le reste de l'équipe, de solides performances pour un film tout aussi solide. Un bon polar à la française, à voir.
Le dernier gang, film français (eh oui, comme quoi il y en a des excellents), est sans conteste l'un des meilleurs films de gangsters. Pourquoi ? Pour ses images saisissantes emplies d'action, d'émotion, d'amour.. Pour les voix off, la bande son, la fin qui ne déçoit pas, son casting excellent (Elbaz en tête, génial, avec une partenaire convaincante, Clémence Poesy). Quand on sait que c'est tiré de faits réels, notre attention n'en est que plus accentuée. Je suis restée scotchée à mon siège. Incontestablement à voir si vous êtes fan de cinéma tout comme moi.
Très bon polar noir à la francaise mais ce récit manque parfois de liant, empruntant souvent des raccourci qui ont du mal à nous faire penser àla realite. Au finakl les acteurs sont inspirer mais il manque un peu d'ame pour devenir un pure film tel heat.