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    Goupi Mains rouges
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    4,0
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    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Voilà un film dont la réputation n'est pas usurpée! A le revoir on ne peut qu'être admiratif devant la cohérence du propos, description sans concessions d'un monde paysan pas du tout idyllique, loin des valeurs prônées par Vichy, une distribution formidable avec en tête Ledoux et Le Vigan, mais où tous sont excellents, à l'exception du "jeune premier" trop daté genre gommeux gominé.. On ne peut qu'admirer la maîtrise avec laquelle Becker, pour son deuxième film, je crois, nous présente toute une galerie de personnages immédiatement identifiables!
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Après Casque d'Or, l'excellent Touchez pas au Grisbi et le très très bon Le Trou, j'ai pu visionner Goupi Mains Rouges.
    On peut y avoir des acteurs renommés (mais assez "anciens") comme Fernand Ledoux ou Robert Le Vigan et Louis Seigner.
    Ce film ne manque pas de rythme ni d'action mais il m'a déplu dans le sens où j'ai eu l'impression de voir une comédie ou un vaudeville. Visuellement la 1ère partie du film se passe pendant la soirée et la nuit et cela ne contribue pas à la valorisation du film selon moi.
    L'intérêt du film ce sont bien sur les personnages typés de cette grande famille. Pourtant on ne sait pas toujours qui est qui et qui fait réellement partie de la famille Goupi. Les conflits de génération, les castes, l'argent, le patriarcat, la jalousie sont les thèmes ici traités. Bref c'est un film intéressant mais qui n'est pas le meilleur pour moi de Jacques Becker.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Un mystère au sein d’une famille, au sein d’un village isolé. Cela rappelle immédiatement « Le corbeau ». C’est une peinture feutrée et une vision presque privilégiée du monde rural, fermé et retourné sur soi-même. L’amour, l’argent et la mort se règlent en famille. Un noir et blanc qui s’éclaire au fil de l’histoire car les personnages nous sont de plus en plus proches et émouvants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 avril 2016
    C'est toujours une grande satisfaction de retrouver Fernand Ledoux dans un rôle énigmatique. Acteur de génie au cinéma mais avant tout homme de théâtre, (il faisait partie de la Comédie Française), il domine ce tournage de tout son talent. Le film restitue admirablement bien l'atmosphère, la vie et l'ambiance qui régnait dans certaines familles paysannes dans les années 40. Le reste de la distribution est à l'avenant comme l'acariâtre Goupi–Tisane (Germaine Kerjean). Tous les membres de la famille ont un surnom. Citons encore le savoureux Goupi–L'empereur (Maurice Schutz), le doyen de la famille, le beau ténébreux et habile Goupi-Tonkin (Robert le Vigan) amoureux de la séduisante Goupi–Muguet (Blanchette Brunoy) ou bien le colérique Goupi-Mes Sous (Arthur Devère), le père de l'anodin et honnête Goupi-Monsieur etc. Chaque personnage a ses caractéristiques propres et le scénario mélange allègrement les situations et l'on se demande comment tout cela va se terminer. Ce drame est magnifiquement mis en œuvre par Jacques Becker sur la base du roman de Pierre Véry et constitue l'une des grands classiques de cette période.
    LMbe
    LMbe

    7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Un film tourné pendant la guerre, avec l'interprétation de Fernand Ledoux qui sort du lot, un Le Vigan (collabo) cabotin qui surjoue, et un Louis Seignier jeune comme curiosité ; une oeuvre à l'intérêt documentaire sur une campagne charentaise et ses habitants à cette époque. On lui pardonne son côté théâtral.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    « Goupi mains rouges » est sans doute avec « Le corbeau » le film qui dénonce le mieux les valeurs prônées par Vichy sous l’Occupation. Là ou Clouzot exécrait la pratique de la délation encouragée sous prétexte de patriotisme, Becker démontrait que la sacrosainte famille rurale, référence litanique du héros de Verdun devenu « père de la nation », n’était pas le creuset tant vanté des sentiments les plus nobles. « Le corbeau » est resté dans les mémoires alors que « Goupi mains rouges » ne subsiste vivace que dans celles des cinéphiles. Sans doute le style de Clouzot si acerbe a rendu son film plus immédiatement accessible et efficace, là où Becker plus naturaliste à l’image d’un Renoir demande au spectateur d’avoir une lecture sur plusieurs niveaux de ce portrait familial. Le film est adapté de l'auteur fantastique Pierre Very aujourd'hui très injustement oublié mais à l'époque très en vogue et dont les œuvres étaient régulièrement adaptées au cinéma (Les disparus de Saint-Agil en 1938 et l'assassinat du père Noël en 1941). L'ambiance fantastique chère à Very qui écrit les dialogues et le scénario du film est rapidement délaissé au profit de la loupe posée sur la tribu Goupi, curieux mélange de dissensions intestines et de solidarité face aux agressions extérieures. L'argent dans ce milieu rural rude des Charentes est bien sûr au centre des préoccupations car seul garant de la pérennité du clan qui vit en vase clos. Becker prend un malin plaisir à moquer les mœurs de cette fratrie où vivent sous le même toit quatre générations. Ainsi chaque membre est affublé d'un surnom lié à son trait de caractère ou à ses marottes. Quand Goupi Tisane qui dirige d'une main de fer mais rassurante la famille est retrouvée morte dans un champ, le bateau tangue, cherchant la bonne le bon cap à suivre . Il faut tout à la fois enterrer Goupi Tisane en catimini, chercher le coupable de son meurtre, accueillir Monsieur, le fils abandonné depuis 18 ans à Paris que l'on veut marier à sa cousine, et le plus important, extorquer au patriarche de 106 ans qui vient de faire une attaque la cache de son magot. De quoi désorienter les mâles restants en charge des affaires soudainement confrontés à un afflux de responsabilités. C'est autour de cet imbroglio que Becker en fin observateur scrute les comportements individuels et les différents retournements de situations qui menacent un moment l'unité du groupe qui saura se ressaisir devant la marée chaussée venue mettre son grain de sel dans ce fatras lors d'une scène tragicomique du meilleur effet. Le clan Goupi sert donc à Becker pour mettre à nu tous les comportements un peu mesquins qui se font mécaniquement jour face à la tension et à la peur. Après trois ans d'occupation l'analogie du film avec le comportement de la population anesthésiée par l'idéologie de Vichy n'empêche celui-ci de passer le cap de la censure sans encombre, Becker en habile diplomate sachant entrelarder son pamphlet de moqueries dilatoires. Les acteurs dont la plupart ont aujourd'hui sombré dans l'oubli sont tous au diapason de la partition dictée par Becker avec une mention pour le génial Robert Le Vigan qui trouve en Goupi-Tonkin un de ses rôles les plus marquants.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2014
    1943: l'année d'or pour le cinéma français. Avec ce film Jacques Becker, s'affirme comme un maître à part entière et allonge la longue liste d’œuvres qui deviendront des classiques en cette année faste: Le Corbeau, L'éternel retour, Douce, Lumière d'été, Les Anges du péché, Le comte de Monte-Cristo, La main du diable, Le colonel Chabert, Le voyageur de la toussaint, Marie-Martine, Donne-moi tes yeux, Le Capitaine Fracasse et d'autres films moins connus mais néanmoins réussis.
    Cette inventivité et ce niveau de qualité (a rapprocher de la période de la Nouvelle Vague) sont dues en grande partie aux contraintes d'écriture et de production imposée par les lois de Vichy. Les cinéastes restés sur le territoire français contournent subtilement ces contraintes pour dénoncer la collaboration (cf Le Corbeau, film aux messages incompris, injustement mis au piloris lors de l'épuration), l'influence de l'envahisseur (cf La main du diable) ou encore exalter l'esprit de résistance (cf Les visiteurs du soir de Carné, sorti l'année précédente).

    Avec "Goupi Mains Rouges", Jacques Becker, adapte un succès littéraire de Pierre Véry et s'inscrit dans l'esprit de résistance. Sous ses dehors apparent - le film traite du monde paysan aux valeurs figées et conservatrices -, le film exalte les valeurs pétainistes "Travaille, Famille, Patrie": notamment avec le discours de Mains Rouges aux jeunes amoureux Monsieur et Muguet. Il est évident que Becker ne voulais pas avoir de problèmes avec la censure allemande.
    Cependant, cela n'est qu'un détail car il livre dans les faits une farce virulente, truculente, forte, réaliste sur le monde paysan de l'époque. Son travail d'écriture sur la psychologie de chaque Goupi est proprement remarquable, l'observation minutieuse de ce microcosme en vase-clos, lui permet au travers des travers de chacun(e) de dénoncer un monde totalement replié sur lui-même, fermé à la modernité et au monde, attachés à ne pas trahir les traditions passées qui ont faits leur preuves, ne jurant que par le travail et ce qu'il rapporte en terme financier. Car les Goupi vivent et se marient entre eux (le prétexte du film c'est l'union programmée entre Goupi Monsieur et Goupi Muguet), comme il était de coutume dans les campagnes il n'y a pas si longtemps que ça. Mais dans ce vase-clos protégé des agressions extérieures, il ne s'y passe pas des choses "très catholiques" que l'on règle entre Goupi, car se sont des affaires de Goupi. On lave son linge sale en famille, sans pour autant qu'aucun(e) n'en souffre au final. Face à l'adversité et aux intrusions malvenues, les Goupi se solidarisent et sauvent la pérennité de leur clan, malgré leurs divergences de caractères et leur façon d'agir. Au fond, c'est la cohésion de l'ensemble, l'équilibre des forces entre chaque membres du clan qui permet de "sauver" tout l'édifice.
    Mais il faut la sagesse, l'ouverture et l'autorité de Mains Rouges, au regard distancié par son exil volontaire dans sa cabane dans les bois, mais dans les faits véritable "Deus ex machina" bienveillant et réconciliateur. Fernand Ledoux apporte toute sa rugosité bougonne à son Goupi Mains Rouges, l'incarne avec sobriété, tendresse et humanité. Peut-être son meilleur rôle ?
    Tout cela est bien sûr rempli de symboles, mis en valeur par l'écriture de Jacques Becker et Pierre Véry - qui a collaboré à l'adaptation de son roman -: l'esprit clanique malgré les oppositions, les mensonges et les trahisons qui règnent au sein de la famille, l'exilé volontaire et sauveur, fomenteur de la cohésion finale... Je ne vous fait pas de dessin, cela préfigure "prophétiquement" de l'état et de l'avenir proche de la France...

    Sans révéler les tenants et aboutissants de l'histoire, les deux autres personnages les plus forts sont soit éliminés ou s'élimine:
    - Goupi Tisane, qu'incarne Germaine Kerjean vous restera en mémoire. Vraie marâtre, figure cauchemardesque et tutélaire, elle règne en tyran esclavagiste sur les quarante premières minutes du film, sans que son pouvoir absolu ne soit remis en question par qui que ce soit, jusqu'à l'inéluctable, libération pour l'ensemble du clan. Ne symbolise-t'elle pas Vichy et son administration oppressive ?
    - Goupi Tonkin, qu'incarne Robert Le Vigan avec fougue, sensibilité et poésie, est le marginal, l'original du clan, amoureux transi de Goupi Muguet. Vivant dans la nostalgie de son long séjour en Indochine pour service militaire, il ne s'est jamais vraiment réadapter à l'esprit du clan, tout en y restant une figure importante. C'est un personnage beaucoup plus subtil qu'il n'y parait car il symbolise cette France Coloniale, soit disant ouverte, mais profondément figée, inadaptée à la réalité. Sa compétition avec Goupi Monsieur pour le cœur de la belle Goupi Muguet est un conflit entre valeurs coloniales et valeurs modernes résolument tournées vers l'avenir. Sa fin, tragique et magnifique (inoubliable), suggère la fin proche de la puissance coloniale de la France.

    Revenons sur le traitement de l'histoire. Même si Jacques Becker insuffle authenticité et véracité dans la reconstitution minutieuse du quotidien des paysans de l'époque et des figures qui peuvent la composer, le film ne fait pas figure d’œuvre semi-documentaire. Dès le départ, il nous embarque - le spectateur - dans une atmosphère à la limite du fantastique romanesque qui embrasse tout le film. En fait, nous adoptons le point de vue naïf et dépassé de Goupi Monsieur, qu'incarne avec fraicheur Georges Rollin, totalement étranger à ce monde reculé et d'un autre temps, mais bien réel. Quand au réalisateur, lui-même, il épouse en fait le point de vue du personnage le plus en recul et perspicace, à la fois agacé, amusé et attendri par ce clan, qu'il aime malgré tout, celui de Goupi Mains Rouges. Puis le film bascule peu à peu dans la farce sombre et satirique, tragi-comique, sous la forme d'une enquête qui n'est qu'un prétexte pour mieux dénoncer les travers des personnages (Goupi Mes Sous, Arthur Devère irrésistible, en paranoïaque obsédé par le magot familial) et reviens peu à un traitement plus romanesque et surtout très poétique dans le traitement: la cohésion retrouvée grâce à Mains Rouges et voulue par le triomphe de l'amour de Goupi Monsieur et Goupi Muguet (Blanchette Brunoy, lumineuse).
    Sachant, que le film n'est pas tout à fait fidèle au livre de Pierre Véry, qui a collaboré à l'adaptation scénarisée du film, il est certain que toute les modifications apportées par Jacques Becker et l'auteur, relève d'une volonté commune pour délivrer un message subtil aux français en pleine période d'occupation.

    Une œuvre foisonnante, riche, complexe qui fait partie des films majeurs de Jacques Becker, avec "Le Trou" et "Casque d'or". A découvrir vite en VOD ou en DVD, car ce film se fait très rare sur les écrans de télévision.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2011
    Goupi est le nom d’un clan familial tout-puissant dans un petit village isolé de la campagne française. Chaque membre est affublé d'un surnom : l'aïeul, 106 ans, s'appelle L'Empereur, le commerçant Mes Sous, le gendarme La Loi, la maîtresse de maison Tisane, la jeune fille Muguet, etc. Deux membres du clan font bande à part : Mains Rouges (braconnier-jeteur de sorts mais le plus raisonné), et Tonkin (colonial halluciné, rongé par les fièvres). Alors qu’arrive au pays Goupi-Monsieur, le parisien que l’on croit directeur de grand magasin (en fait Goupi-Cravatte), deux drames surviennent : Tisane est retrouvée morte, L'Empereur a une attaque qui le laisse muet, dans l'incapacité de révéler la cachette du magot familial. La panique et le doute s’installent au sein de la famille.
    Cette étude de mœurs paysanne dépeint le monde rural et la loi du silence qui y règne, sur fond de merveilleux et de rocambolesque. Le film stigmatise avec finesse des valeurs compassées et rétrogrades, (obsession du travail et de la famille) bien en vigueur dans ce clan familial qui vit en reclus, refuse tout interventionnisme dans son mode de fonctionnement, et où le culte de l’argent surpasse tout. Le scénario fait vivre douze personnages aux caractères parfaitement décrits et cerne leurs rapports dans une intrigue riche en ramifications qui commence dans le mystère pour virer à la farce.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2010
    Un trésor du cinéma français que l'on redécouvre à chaque vision ,sur grand écran exclusivement. Jacques Becker est un immense cinéaste français ,injustement resté dans l'ombre de Renoir. Sur certains de ses films l'élève à dépassé le maître et comme il est mort trop tôt,l'histoire du cinéma ne changera pas. En tous cas,ici,c'est parfait et même si le public change et réagit sans doute en 2010 plus sur le coté comique (rires)que le coté tragique (effroi)...L'art cinématographique demeure ,malgré quelques outrances qui ne devaient pas ressortir en 1942;tels que quelques éclats de voix trop appuyés ou quelques gros plans caricaturaux. Becker à mis tout son talent au service d'un magnifique roman en insistant plus sur l'humanité des gens que sur leur coté obscur et fétichiste. Ainsi ''Mains rouges ''deviendra sympathique. Tous les acteurs sont exceptionnels avec une mention spéciale à ''Le Vigan '' dont le cinéma sera privé comme la littérature l'a été avec Brasillach mais d'une façon moins radicale. L'émotion reste présente sur deux séquences:le partage de la pomme entre ''G.Cravatte et G.Muguet'' et au repas final partagé entre tous.Il est très injuste de parler de clichés à propos de ce film,car tout est cliché au cinéma mais la façon dont le réalisateur fait ici la part belle à la singularité de chacun dépasse tout manichéisme. Quant à reprocher la naïveté de certains jugements hâtifs comme ceux que porte ''Goupil Mes sous » ,c'est oublier que les démocraties en vivent.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Trop rare sont au cinèma les reprèsentations de paysans français pour ne pas marquer "Goupi mains rouges" d'une pierre blanche! Avec ce classique des annèes 40 d'après un bon roman de Pierre Vèry, Jacques Becker a su rèaliser un excellent drame psychologique se dèroulant dans un milieu paysant! L'oeuvre est toute entière descriptive, et son ècriture minutieuse, incisive, ressemble un peu à celle à Jean Renoir, son maître (qui ètait à l'èpoque exilè aux Etats-Unis)! Robert Le Vigan est hallucinant en "Goupi", ex-colonial rongè par le paludisme, l'envie, la jalousie, la haine et signe par la même occasion sa plus belle prestation au cinèma! Une peinture de caractères extrêmement efficace et brillamment interprètèe pour un grand film fortement enracinèe au terroir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2008
    Becker réussit un Joli portrait de famille et quel famille!
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Pour son 1er film Becker ne demerite pas mais il s'attache + aux personnages qu'a l'intrigue policiere ,avec pour resultat une ambiance theatrale parfois pesante malgré la qualité des comediens.A travers l'histoire de ce clan de paysans ,il depeint efficacement le monde rural et ses codes proche des mafieux par la loi du silence qui y regne.Le gros point fort reside donc dans une interpretation convaincante d'ou ressort celle extraordinaire d'un Le Vigan en etat de grace campant un ancien militaire des colonies ,le reste de la distribution reposant sur des valeurs sur du cinema d'avant guerre (Ledoux en tete).Dommage que le scenario soit trop convenu dans son deroulement (la cachette du magot ou la fin happy end) et ne menage pas + de suspense.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Encore un grand film de Jean Becker. L'ambiance du film dans sa première partie, (très glauque) est pour beaucoup dans sa réussite. Le scénario, la mise en scène et les acteurs sont parfaits. (mention spéciale à Fernand Ledoux et Robert le Vigan)
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