Beaucoup reprocheront à ce film son manque de rythme, mais je trouve que justement ce faux rythme nous laisse apprécier le comique ou le ridicule de certaines situations. Mention particulière à Karine Viard qu'on n'avait jamais vu aussi drôle et Vincent Elbaz dans son rôle de "gros lourd" qui lui va comme un gant. Le bémol vient de la fin où l'on devine trop facilement les gags qui vont arriver.
Si le plaisir de retrouver 10 ans après les 4 randonneurs et leur guide est bien là, il est un peu gâché par un scénario un brin faiblard qui n'exploite pas à fond certaines pistes comme le trafic de fausses montres ou l'amourette de Louis. Heureusement, les numéros de Benoît Poelvoorde en arnaqueur grande gueule ou de Karin Viard en "desperate housewife" qui vire nymphomane assurent le spectacle!
J'avais déjà adoré le premier volet des randonneurs (10 ans déjà !!!) et c'est avec délice que j'ai retrouvé ces chers personnages dans une comédie au scénario certes simple, mais tellement efficace !!!
Les randonneurs version 1997 ne m'avait déjà pas spécialement emballé et je ne vois donc pas l'intérêt de cette suite. Et puis St Tropez c'est un peu has-been non ? Philippe Harel alterne vraiment le bon et le pire dans ses réalisations. Ici que dire si ce n'est qu'il n'y a pas de scénario, que rien ne se passe, que l'on s'ennuie ferme, que les seuls sourires qui nous sont arrachés sont dus à Karine Viard mais que cela ne sauve rien, que l'interprétation est au raz des pâquerettes et que la mise en scène est encore en-dessous. Non vraiment je ne trouve pas une seule qualité à cette comédie au rabais. Une de plus.
Fan du premier opus, je suis très déçu par cette suite. Je ne mets pas 0 étoile parce que les acteurs sont vraiment sympas. Par contre les situations sont très classiques et pas passionnantes du tout! Dommage. Les meilleurs moments du film sont entre la 60ème et la 80ème minutes. Un peu tard!!!
La productrice Adeline Lécallier nous gratifie avec ses fumeux "Randonneurs à St Tropez" d'un sous Max Pécas ! Habituée sur 15 ans à pondre des daubes, celle-ci dépasse néanmoins toutes les autres ! Cette oeuvre est d'un ridicule et d'un pathétique hors norme ! En espèrant que dans dix ans, un troisième opus situé à Pornic, la maison de retraite, ne vienne pas obscurcir nos salles avec cette "bande de cons" non renouvelée, s'pa Joyce ?
Je suis allé voir ce film uniquement à cause du titre. j'ai passé deux saisons à St Tropez (quand j'étais jeune) et j'avais envie de retrouver un peu les bons moments que j'ai pu connaître là bas. Le générique a suffit à me gâcher le plaisir. Il y a Benoit Poelvoorde comme acteur et je ne l'avais pas remarqué. Bon passé cette mauvaise surprise finalement il n'en fait pas trop comme il en a la mauvaise habitude. A part ça, ce film n'a pas beaucoup de consistance. l'histoire et les personnages partent dans tous les sens. Quelque chose commence (un flirt, un gag, une histoire) mais le réalisateur ne finit pas les choses et passe à un autre gag. Le ressort comique s'épuise assez vite (je ne suis pas sûr qu'il ait commencé). C'est bourré de clichés et de raccourcis trop faciles. J'aime toujours Karin Viard. Elle a un rôle décalé et c'est la seule qui a pu me faire sourire. On ne voit pas grand chose de St Trop mais ça m'a donné envie d'y retourner un peu pour mes futures vacances...
Si le premier opus était drôle et réussi, je dois d'emblée dire que cette "suite" 10 ans après tombe à plat. Avec un scénario presque inexistant, sans aucun fil conducteur, et des suites de scènes pas toujours logiques les unes avec les autres, on se croirait presque dans un épisode de "Sous le Soleil". Grosse déception donc que ce film où l'on retrouve le casting original, pourtant excellent.
Karin Viard tire néanmoins son épingle du jeu. PLus belle, plus à l'aise, son personage se lâche dans des excès convenus mais toutefois sympas à voir. Géraldine Pailhas a malheureusement un rôle plat de faire-valoir. Même la sympathie délurée du personnage de Vincent Elbaz ne prend pas car il se retrouve un peu paumé au milieu de la platitude de l'ensemble. Quant à Benoit Poelvoorde, il finit par éreinter le spectateur. Ce n'est pas la faute aux acteurs mais vraiment celle d'un scénario plat et d'une idée qui semble venir tout droit du succès rencontré par le non moins plat Bronzés 3.
Philippe Harel réalise un film sans envergure donc, qui arrive cependant à arracher quelques sourires de temps en temps, comme son personnage de radin râleur. Sans saveur et sans panache, passez votre chemin devant ce film qui n'aurait jamais dû voir le jour et nous laisser sur l'impression autrement plus goutue des premiers randonneurs.