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VOSTTL
95 abonnés
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2,0
Publiée le 28 décembre 2011
Le sujet était rare : le djinn. Film fantastique installé dans une période de notre Histoire de France, peu glorieuse celle-là : la guerre d’Algérie. Seulement, c’est loin d’être passionnant. c’est long, c’est lent, l’ambiance s’invite dans le dernier quart d’heure, l’effet spécial est assez discret et d’autant plus discret qu’il se manifeste dans l’obscurité. Leprince-Ringuet que j’avais osé défendre en trouvant des circonstances atténuantes dans « La Princesse de Montpensier » me paraît ici transparent et peu crédible en « gardien » (je n’en dis pas plus). Que vient faire les fellagas ? On ne sait rien d’eux, ils ne sont pas assez exploités et on peut s’interroger sur l’opportunité de leur présence, à part pour illustrer la violence de nos soldats en Algérie. Taghmaoui est là au même titre qu’un accessoire déposé dans la carcasse de l’avion. Aucune présence, aucune consistance. Ce n’est pas sa faute, il fait partie du décor : un décor... exotique ! Encore une fois, le soi-disant fantastique à la française manque de punch, de relief, d’intérêt et ce n’est pas faute de bonne volonté.
L'idée était séduisante (revenir à un fantastique folklorique, ancré de plus dans un contexte historique) et il reste deux ou trois bonnes choses (la premières apparition d'un djinn; le final...) mais le scénario n'a au final rien d'original, les comédiens sont fades (excepté Thierry Frémont qui, pour le coup, en fait des pataquèsses !) et l'ensemble s'avère sur-dialogué et bien ennuyeux.
Une véritable déception pour un film de genre prometteur. Alors que le casting est plus qu'à la hauteur, le métrage est d'une telle mollesse qu'on attend avec impatience la fin. Pourtant, entre Fremont, Tagmahoui et autres, l'affiche avait de quoi faire saliver
Aie, un film bourre d'acteurs de grands talents, une image et un montage plutot reussis, mais un film qui ne sait pas choisir entre politique et etrange, et qui perd toute sa force dans cette indecision.
Ou quand les Français se prennent pour des GI Américains : le scénario bien que plutôt intéressant car portant sur un mythe peu connu du grand public, s'avère être très lourd car souffrant d'une réalisation académique. De même, la photographie est laide au possible donc les actions se déroulant dans le noir (où les 3/4 du film) sont impossibles à regarder. Le tout manque cruellement de sérieux, d'ambitions, de crédibilités, à l'image des dialogues affligeants et du casting réunissant des acteurs amateurs (Thierry Fremont en méchant beuglant, on y croit pas une seule seconde). Enfin, le manque d'action est notable certaines scènes sont interminables : quand on décide de se pencher sur un drame, ce n'est pas bien grave, mais alors quand il s'agit d'un fantastique, impossible de passer à côté. Seul le spectateur curieux et la spectatrice avide de voir le joli minois d'Aurélien Wiik sauront trouver le courage d'aller jusqu'au bout des choses. "Djinns", c'est un film à oublier.
Incursion originale française dans le fantastique, Djinns se laisse regarder avec un certain plaisir et éveille la curiosité du spectateur jusqu'au dénouement...une bonne surprise
Un film qui mélange la guerre et le fantastique cela intrigue forcément, et que cela soit une production française cela m'a donner encore plus envie de le découvrir. Et si l'ensemble ne m'aura pas particulièrement marqué, il m'aura permis de prendre un minimum de plaisir. En effet, la réalisation possède des passages très intéressant ( les séquences où l'on voit les fameux djinns sont bien réussis ), le casting composé notamment de Gregoire Leprince-Ringuet et de Thierry Frémont s'en sort avec les honneurs et la photographie est assez aguichante. En résumé, il s'agit d'une oeuvre que je conseil de découvrir à tous les fans du genre même si le scénario n'est pas exempt de défaut.
L’idée de faire de ce sujet trop peu traité par le cinéma français qu’est la guerre d’Algérie un contexte pour un film fantastique pouvait sembler être une idée audacieuse. Le film semble aller pour se scinder en deux parties qui permettront à ses spectateurs de comparer l’horreur de la guerre à celle de ces entités psychokinésiques. Le début est donc un petit film de guerre de qualité moyenne au milieu de beaux paysages désertiques et où l’hostilité du conflit se verra surtout dans l’interprétation brutale que Thierry Frémont fait de son personnage. Après ça, le film va s’enliser dans son histoire fantastique qui ne sortira jamais des codes du genre et n’aura aucun suspense au point que l’on passe rapidement d’un sentiment de déjà vu à un ennui profond jusqu’à une image finale, tant attendue, complètement hors sujet.
Pas trop mal pour un film de genre français (ce qui n'est pas la spécialité locale même si, par ailleurs, j'apprécie le cinéma français ....). Les personnages sont caricaturaux mais ça permet de vite situer le décor ....... on peut regretter un rythme un peu trop linéaire, hésitant entre la contemplation qu'impose le désert ainsi que la mise en place de l'angoisse d'une part et l'action nécessaire au film de genre d'autre part ..... peut être aurait-il fallu opérer des changements de rythme avec des scènes plus rythmées pour dérouler le scénario et des scènes contemplatives permettant de mieux profiter du cadre magnifique autant qu'invraisemblable de l'histoire ...... Pas mal mais pas abouti ......
Un film qui montre autant d'ambition dans le monde du cinéma français, c'est presque un évènement. Un évènement au final qui fera parler de lui, pas toujours en bien malheureusement et souvent à tort ! Parce qu'on peut facilement dire que l'ambition aura payé pour une fois et Djinns s'avère être plutôt bien foutu et même assez efficace. Campé par une belle brochette d'acteurs, hormis éventuellement Cyril Raffaelli, son accent de banlieusard m'a laissé perplexe, mais sinon le reste impeccable (j’apprécie de plus en plus Thierry Frémont depuis que je l'ai vu dans "Les démons de Jésus"). La réalisation est bien maîtrisée, pas de vrai maladresse. Après ça, l'intrigue est bien amené petit à petit, faisant vite monter la pression. On pourrait bien pinailler pour le final qui semblerait écrit par un activiste écologiste et c'est vrai que pour le coup, là, on s'y attend pas du tout ! Mais, vous auriez tort de vous priver et de bouder votre plaisir en manquant ce film...