Deuxième long-métrage pour Alexandra Leclère, à qui lon doit la comédie Les Soeurs fâchées (2004), avec Isabelle Huppert & Catherine Frot. Cette fois-ci, avec Le Prix à payer, elle réunit un quatuor dacteurs tous très convaincants les uns que les autres. Drôles, étonnants et vraiment transcendants. On retrouve deux couples qui se déchirent pour une simple histoire de sexe et dargent. Entre un patron qui trouve que sa femme ne lui montre pas assez son amour envers lui et le chauffeur de ce même patron qui trouve que sa femme est trop distante envers lui. On découvre avec stupéfaction que largent a beau faire le bonheur des uns, pour les autres, cest une autre histoire ! Parmi tous ces couples, on retrouve entre autres : Christian Clavier, Nathalie Baye, Gérard Lanvin & Géraldine Pailhas. Christian Clavier, qui nous avait énormément déçu lannée dernière avec L'Entente Cordiale, retrouve son pétillant et son jeu dacteur, avec à ses côtés Nathalie Baye, où cest dailleurs sa troisième participation sur grand écran depuis le début de lannée, après Michou d'Auber (2007) & Mon fils à moi (2007), égale à elle-même, elle se surpasse encore ! Malgré son scénario légèrement exagéré, le jeu des acteurs dépasse largement nos espérances avec ce film et créer une bonne surprise en fin de compte !
Cette comédie vacharde au casting exceptionnel contient plus de maladresses et de failles scénaristiques que de réelles scènes comiques et subtiles. Parfois vulgaire, le message n'a rien de moralisateur mais plutôt daccusateur et cela est bien navrant vu la façon dont cest traité. Un film plutôt grotesque sur la façon de voir les sentiments usés d'un couple a priori respectable et de malheureusement sombrer, bien souvent, dans le mauvais goût. Le film se permet même d'avoir la prétention de croire à l'identification de quelques spectateurs à travers les personnages. Le désastre cinématographique est frôlé mais évité grâce à Nathalie Baye qui déploie un maximum d'enthousiasme et de talent face à un Christian Clavier assez inégal. Malgré tout, on sourit à quelque reprises mais pas sans scrupules quand on assiste à une telle faiblesse de scénario et à une fin bâclée narrangeant rien.
A part que les comédiens on a plaisir à les voir réunis dans un même film, je ne vois pas où est l'intérêt de ce navet. Vulgaire et pathétique, il ne réussit pas à dégoter un seul rire. Inutile en gros et léger, un peu TROP! Le scénario n'a pas pris la peine de s'étoffer!
Dur, cynique, drôle, ou comment le couple peut virer au cauchemar entre l'importance du "devoir conjugal" pour l'homme sur fond de rapport compliqué face à l'argent avec l'épouse. Quatre acteurs qui habitent leur rôle. On reste scotchés devant la dureté des situations de couple, un cauchemar où chacun morfle...
Un très bon film, avec un Clavier géniallissime, une Nathalie Baye jouant parfaitement son role de tete à claque, et un Gérard Lanvin bien posé dans son role de chauffeur-conseillé. Ce film prend des allures de "La guerre des roses", avec les vacheries que se font le couple, et ca n'est pas pour nous déplaire. Un bon film
Pas si mal dans le fond. Les acteurs jouent bien, la mise en scène est soignée, c'est juste que la philosophie est génante, et c'est voulu. Gérard Lanvin est toujours aussi efficace, Christian Clavier est enfin dans un bon rôle qui révèle son talent que ses insipides defunesteries habituelles avaient occulté, Natalie Baye est excellente, et Géraldine Pailhas la plus émouvante. "Drole" de mentalité et de conception de la vie de couple entre sentiments, sexe et argent. L'amour et la vie commune se monnaie combiens ???
Une comédie de moeurs qui tourne vite à vide et qui s'oublie très vite mais qui, derrière un point de départ plutôt graveleux, fait preuve d'une certaine pertinence.
Le film démarre bien, Christian Clavier est très drôle en mari frustré et Nathalie Baye ajoute de la grâce mais le film s'essoufle vite et on peut même dire que l'histoire se termine par un final très mauvais, donc pas je ne suis pas très convaincu c'est dommage, cela aurait pû être bien !...
Le prix à payer est un film beaucoup plus intelligent qu'il en a l'air. Sous ses airs de comédie calibrée pour le prime time du dimanche soir, le film est cependant beaucoup plus profond. Tout d'abord le sujet parle à tout le monde à un moment ou à un autre de sa vie: l'étiolement de la vie sexuelle en couple. Meme s'il est traité volontairement de manière caricaturale, cela est assez bien rendu . L'interpretation est tres bonne et prouve que Clavier quand il est bien dirigé est toujours un formidable acteur de comédie. Au final, le film est un constat et n'apporte aucune solution à la question qu'il expose. Le ton comique est assez amer, meme si les dialogues sont savoureux et que certaines scenes comme celle du diner sont à pleurer de rire. Meme s'il pouvait etre plus rythmé, le film fait passer un tres bon moment au spectateur meme lorsqu'il se reconnait dans certains aspects des personnages.
L argent et le couple, on surfe sur une thématique avec un jeu d acteurs tout à fait au niveau, Quelques dialogues bien sentis. Après cela on va dire que ce n est pas non plus la comédie incontournable, mais pour le thème et ces quelques scènes humoristiques on passera un bon moment de détente
Une soirée importante avec votre belle-famille ? Vous n’arrivez pas à rire aux blagues foireuses de votre beau-père de façon qui paraisse naturelle ? Rien de tel que ce « Le prix à payer » pour parfaire votre entraînement, son humour plat et ses gags inconsistants sauront mieux que quiconque vous apporter un rire forcé plus vrai que nature ! Essayez-le !
Opinion mitigée sur ce film. D'une part, on a des dialogues singlants et des acteurs au top (surtout les rôles masculins). Et d'autre part on a l'impression que la réalisatrice a fait trop dans la simplicité, que finalement il n'y a pas de surprise dans ce film.
A partir de son "claim" agressif et vaguement ordurier ("pas de cul, pas de fric"), "le Prix à Payer" démarre sur un ton de mysogynie féroce, avant d'inclure dans sa haine le couple tout entier, et même toutes les classes sociales tant qu'on y est. Sa mesquinerie et son abjection - comment séparer le film, au ras des pâquerettes, de son sujet, la mort du couple ? - font son intérêt, dans une accumulation de méchancetés sans issue. Mais, comme il n'y a ici que bien peu de talent - hormis chez les acteurs -, et qu'on n'est pas chez Pialat, ni même chez Blier (c'est dire !), tout rentre bientôt dans l'ordre du cinéma français, jamais en peine de lâcheté : les sentiments viennent noyer la merde, sans qu'on puisse dire ce qui pue le plus ici, entre le renoncement général devant la vie qui pourrit, et celui d'une cinéaste devant un vrai sujet.