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scorsesejunior54
155 abonnés
694 critiques
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2,5
Publiée le 16 mai 2009
"Deux jours à tuer" ne fait pas partie du cinéma pour lequel je me passionne en temps normal. A dire vrai, la seule chose qui a retenu mon attention et m'a donné envie de le regarder est la présence, qui plus est dans le rôle principal, d'Albert Dupontel, comique au talent immense brillamment reconverti depuis quelques années dans des rôles plus sérieux, face auxquels il n'est pas toujours à l'aise certes ce qui ne l'empêche pourtant pas d'imposer sa griffe quelles que soient les circonstances. Long-métrage étrange dans sa forme, donnant l'impression d'être à la fois horriblement daté (de par la rigueur de son approche propre au cinéma Français consensuel et grand public) et résolument actuel (ou plutôt répondant favorablement aux sirènes de la mode avec une caméra au poing et un montage rapide par exemple), il s'agit d'un long-métrage que l'on pourra très facilement découper en deux parties aux tons et aux niveaux très différents. La première est une comédie acide, à l'humour noir et ravageur. Rythmée, elle repose essentiellement sur les épaules de l'interprète principal comme d'habitude parfait dès lors qu'il s'agit de s'aventurer dans ce registre. Tirant un portrait acide du mode de vie de quelqu'un ayant réussi tant sur le plan professionnel que privé, il nous offrira plusieurs francs éclats de rire ponctués de grincements de dents passagers. La seconde partie n'est en revanche qu'un affreux mélo sans grand intérêt, moraliste et vite insupportable, avec une mise en scène très limite (musique larmoyante et ralentis à l'appui) censée densifier les sentiments grossiers de personnages devenus caricaturaux. Un peu de morale ici et là, une conclusion douteuse et beaucoup d'émotion destinée aux ménagères de plus de cinquante ans. Bref, "Deux jours à tuer", c'est deux films pour le prix d'un, aussi antagonistes qu'inégaux. Personnellement, j'ai choisi mon camp : libre à vous d'en faire de même. Dommage que Becker ait conçu deux parties ne s'adressant pas au même public.
Le film souffre sans doute d'un grand contraste entre la première et la deuxième partie, d'où la perte d'une étoile. La première partie,constituée d'une charge en règle contre les valeurs bourgeoises, avec un Dupontel totalement bluffant, a un côté vraiment jubilatoire. La seconde, nettement plus conventionnelle, explique en fait la première. Mais le tout se laisse regarder avec beaucoup de plaisir, comme les films de Jean Becker en général (l'Eté meurtrier, Dialogue avec mon Jardinier...)
Avec ce film, le cinéma français a grandi dans mon estime, car de la période post-nouvelle vague, c'en est le meilleur!! Un scénario tellement direct et si réel! Ca va au delà de ce qu'on dit tout haut pour aller au profond de ce qu'on pense et qu'on n'ose jamais dire, même tout bas. Une émancipation totale des non-dits et de la bonne conduite, mais qui est guidée ici par une forte envie de se détacher de ceux qu'on aime le plus en leur crachant leurs quatre vérités sur la figure.
J'ai plus qu'aimé ce film, ça nous change radicalement des autres films français qui nous ennuient franchement en nous montrant la même recette basée sur une fourchette d'acteur "bankable". Le casting de ce film a au moins le mérite d'être digne d'une bonne critique.
Après 'Il y a longtemps que je t'aime' et 'Le dernier jour du reste de ta vie', l'année 2008 fut l'année des chefs d'oeuvres français! Et on ne peut qu'en souhaiter de même pour 2009!
Je n'avais pas eu la gorge serrée depuis des années devant un film. La chanson de fin "Le temps qui reste" de Reggiani a achevé de me faire pleurer comme une madeleine. Les 2 parties qui composent le film ont un leur qualité propre, leur couleur, et l'ensemble donne un film très abouti. Les dialogues sont très beaux, le scénario bluffant et les acteurs sensationnels : rien qu'après avoir vu la performance de la comédienne québecoise Marie-Josée Croze dans la scène de jalousie du début, l'actrice méritait tous les prix du monde et le film de figurer dans mon panthéon des films inoubliables. En conclusion, le synopsis m'avait interpelé et je n'ai pas du été déçu tout en étant surpris par le déroulement de l'histoire. Un très bon film. J'en pleure encore.
Ce film se compose de deux parties: la première qui est dynamique, jouissive et pendant laquelle le personnage principal dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, il sort les vérités cachées et c'est tordant, puis la seconde qui est ennuyeuse à mourir, ces deux hommes dans leur cabane en plein milieu de nulle part et cette sorte de documentaire sur la pêche à la mouche, cette seconde partie nous endort plus qu'elle nous passionne. Une étoile tout de même pour la première partie et pour Albert Dupontel!!
Est ce d'avoir trop attendu la vision de ce film ou un je ne sais quoi genant, ce film me semble inabouti, principalement après que le héros ait quitté le domicilie. La deuxième partie de ce film au demeurant très court semble expédié pour ne pas oser bacler. En fait je pense que le sujet de cette remise en question pouvait emmener beaucoup plus. Presqu'un l'impression que finalement on passe à coté du sujet.
Une intrigue très prenante, un jeu d'acteur par Albert Dupontel réussi, ce film a tout pour plaire. J'avoue que je n'ai pas vraiment réussi à anticiper la fin, et c'est tant mieux ! On passe donc 1h15 à se demander pourquoi cette conduite, avant d'avoir finalement la réponse... Le film est un peu court (1h20) mais après tout, il vaut mieux un bon film court plutôt qu'un film plus long et où on s'ennuie parfois ! Ce n'est pas le cas ici, et c'est tant mieux !
un film qu'on a du mal à interpréter car on peut le prendre dans deux sens. Superbement joué par un dupontel impeccable, la première moitié est assez jouissive, la seconde plus réfléchie. Je regrette juste sa durée : 1H20. Le film aurait pu être développé un peu plus.
Enfin un film à la hauteur des espérances. Becker signe là un vrai chef d'oeuvre, peint un tableau poignant et inévitablement touchant. Un Dupontel parfait dans son rôle après les catas des comédies telles que "enfermés dehors"...
Du grand Dupontel dans le rôle d'un homme qui cherche à ne pas laisser un bonne image lui-même, tout en cherchant les ultimes réponses à son existence. Marie-Josée Croze est quant à elle boulversante de vérité, en femme dépassée par le comportement de son mari. Jean Becker signe un film plein d'humanité, de pudeur et chargé d'émotion.
Un très bon film, une interprétation irréprochable de Dupontel (comme d'habitude),une belle histoire remplie de d'émotion, d'interrogations, de réflexions... A voir, je recommande ce film !