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DAVID MOREAU
130 abonnés
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4,0
Publiée le 12 décembre 2017
LE TEMPS QUI RESTE. Combien de temps encore? Je l'aime tant le temps qui reste. Je veux rire, courir, pleurer, parler et voir et croire et boire, danser, crier, manger, nager, bondir, désobéir, voler, chanter, partir, repartir, souffrir, aimer.
Excellent drame, porté par la prestation sensationnelle d'Albert Dupontel, éprouvant dans sa première partie, touchant dans la seconde. La force du récit et des sentiments qui entourent chaque personnage nous prend au corps, et ne nous lâche plus.
Enfin du vrai cinéma, c'est drôle trés drôle même et extrêmement émouvant.Albert Dupontel mériterait le césar pour sa prestation.Surement un des meilleurs film de Jean Becker.On avait presque oublié que le cinéma était capable de nous procurer ce genre d'émotion quand on voit les navets ambiants.
Un mélodrame déroutant et captivant, par tant de cruauté, de douleur et de mystère, mais surtout, par tant de réalisme dans le jeux des acteurs. Le nouveau film de Jean Becker (Un Crime au paradis - 2001) est une véritable claque, surtout que l’on ne s’attend pas à un tel revirement ! Une heure trente de lynchage total où un publicitaire d’une quarantaine d’année décide de tout plaquer du jour au lendemain. La famille, les amis, personnes n’y échappent, lors d’un dîner entre amis à l’occasion de son anniversaire. Il met les points sur les I, vide son sac, tout en pétant les plombs littéralement. Que peut-il se passer dans la tête de cet homme, bien sous tout rapport ? Un père aimant et marié à une charmante épouse. Est-ce la crise de la quarantaine ? Le film ne dévoile rien où très peu de chose, tout est dit en un rien de temps à la fin, laissant le spectateur dans l’incompréhension et la gène la plus totale. Les acteurs, saisissants (Marie-Josée Croze & Pierre Vaneck), dont l’impressionnant Albert Dupontel nous tiennent en haleine tout au long. Un film particulier qui mérite réflexion et qui surtout, mérite d’être vu jusqu’à la fin du générique, ne serais ce, que pour la très belle chanson (émouvante et bouleversante) du regretté Serge Reggiani « Le Temps qui reste ».
Antoine va fêter ses 42 ans. Apparemment, tout va bien : il a une charmante épouse et deux beaux enfants, une belle maison et une belle voiture, il est copropriétaire d'une agence de pub qui marche bien... Mais, brusquement, le voilà en plein délire : il envoie tout balader, travail, famille et il se fâche sans doute définitivement avec ses meilleurs amis au cours de son dîner d'anniversaire, en étant absolument odieux. Crise de la quarantaine ? On pourrait le penser, quand on le voit partir, à l'aventure croit-on. Mais alors pourquoi vient-il en cachette regarder femme et enfants, avant de prendre la route ? Et qui est exactement cette belle brune avec qui on l'a vu déjeuner, avant le début des hostilités avec ses proches ? Loin de partir à l'aventure, il va en Irlande pour rendre visite à son père qui, lui, a abandonné sa famille alors qu'Antoine était adolescent. Voilà pour "les deux jours à tuer", un titre de film qu'il faudra prendre au sens littéral, comprend-on enfin. Un grand Dupontel, dans un bouleversant face-à-face avec, trop rarement distribué au cinéma, un Pierre Vaneck à l'unisson, . Le reste de la distribution est également parfait, jusqu'au dernier des amis épinglés au cours du fameux dîner. Classique sans doute dans l'expression, mais si bien mis en scène... Une bonne cuvée Becker.
Voilà un film qui veut nous faire croire qu'un type qui a bossé pendant 15 ans dans la pub, c'est à dire le milieu le plus pourri, puant et arrogant qui soit, découvre à ce terme qu'il mène une vie de con. Le même film veut nous faire croire à la fin que non, c'est autre chose qui lui a fait se rendre compte de la vacuité de son existence... On croit rêver. On commence donc par une scène dans une agence de pub, scène tellement grotesque que même Les Inconnus n'auraient pas osé la faire. Puis vient la "fameuse" scène du repas, plus grotesque encore, digne du pire théâtre de boulevard, là où le héros règle ses comptes et balance ses vérités à chacun de ses amis (qui du coup ne le sont plus, ben tiens) à coups de "toi, qui es psychiatre" ou "toi, qui es avocat"... On l'aura compris, pour que le spectateur comprenne bien ce qui se passe, la mise en scène a préféré le kilo de plomb au kilo de plumes. Les dialogues, d'une lourdeur incroyable, sont tellement improbables qu'on se pince pour être sûr de ne pas rêver. Ici il faut expliquer, expliquer à nouveau, surligner sans cesse, puis expliquer encore au moment où le spectateur se croyait sorti d'affaire... On respire enfin, un peu, quand le héros, après avoir pris un auto-stoppeur Rmiste (pour sûr, pour faire de l'auto-stop il faut être Rmiste), se retrouve en Irlande, accompagné comme il se doit (quand même) par la musique locale en off (on se croirait dans ces films américains qui nous collent de l'accordéon sur la tour Eiffel dès qu'une scène se déroule à Paris). Que dire d'autre ? Les comédiens ? Ils sont bons mais ne peuvent rien sauver. Dupontel, Croze ou Vaneck font ce qu'ils peuvent mais n'y peuvent rien. De Becker, je gardais le souvenir récent de bandes annonces Herta, et plus ancien de l'hystérique en pute dans L'été meurtrier. Maintenant j'en suis sûr : je vais définitivement le rayer de ma carte.
Bon sang que j'aime ce film! Il m'a ému, il m'a touché, il m'a renversé,il m'a bouleversé. J'en ai eu les larmes aux yeux tellement c'est fort et puissant. On devine la fin dès le début et ça rend le tout encore plus poignant. C'est beau, moche, lâche, courageux, réaliste, blessant. C'est énormément de choses. Et moi qui déteste A.Dupontel j'ai succombé. J'ai fondu.
J'aurais pls défini ce film comme une comédie dramatique. Dupontel rentre dans un rôle dans lequel on est moins habitué à le voire avec beaucoup de talent. Un personnage fort rendant le film très immersif et un final très réussi.