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cinéman
40 abonnés
806 critiques
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2,5
Publiée le 24 juin 2023
Dupontel joue la comédie dans une comédie en se rendant insupportable auprès de son entourage... Le spectateur qui ne connait pas ses antécédents est naturellement berné... Mais bon, la finalité de cette mise en scène est un peu tirée par les cheveux, et ce film, quoiqu'assez divertissant, ne mérite pas selon moi sa note allociné.
Un film deroutant, tantot horrible cruel mais finalement magnifique et qui nous pousse aux larmes! Dupontel est extra! Bravo! Realisation tres intelligante
Un type en a marre de la vie qui mène, de son lénifiant quotidien, de son entourage, etc... bref il pète les plombs et on ressent beaucoup d'empathie et on se dit que Jean Becker, faute de savoir faire mieux techniquement qu'un champ-contrechamp, au moins ne rechigne pas à réaliser une critique de la Société à travers le portrait d'un homme puissamment interprété par Albert Dupontel... Mais en fait non car à la fin la première chose que l'on se dit c'est "Tout ça pour ça" car Becker s'est bien foutu de notre gueule en faisant au contraire l'apologie du mode de vie qu'on lui croyait près à critiquer. Ah politiquement correct quand tu nous tiens...
Un film un peu déroutant au départ, qui dans certaines situations peut même être un peu gênant, et qui au fur et à mesure (l'effet de surprise passé) s'avère presque prévisible. Il n'en reste pas moins qu'il nous fait passer par toutes les émotions et que la prestation d’Albert Dupontel est époustouflante.
J'imagine mal un fan d'Albert Dupontel ne pas aimer ce film, car vraiment les mots me manquent pour décrire sa prestation. D'une justesse difficile à reproduire, c'est bien lui qui porte sur ses épaules la majorité des qualités à souligner dans Deux jours à tuer. Je suis très admirative vraiment du spectacle offert, pas de cabotinage, que du vrai. Concernant le scénario, il peut difficilement décevoir dans la première partie, car c'est avec gêne et exaltation que l'on observe cet homme à qui tout a réussi détruire tranquillement sa vie en l'espace de deux jours. La fin peut laisser pantois, elle m'a dans un premier temps déçue par sa facilité, mais je dois bien avouer maintenant que rien ne serait arriver de tel sans un dénouement aussi fort. Bon, Deux jours à tuer n'est pas le genre à regarder en pleine déprime hein, il donne pas le pêche!spoiler: J'attendais un peu plus d'émotions avec la confrontation père / femme à la fin, car c'est bien la justification de son geste d'amour trop dur à supporter qui aurait dû achever en apothéose le récit. Un dur et déconcertant témoignage.
Attention, ma critique contient des spoilers. Je vous déconseille de la lire si vous n'avez pas vu le film. Le scénario, étonne au début. On prend plaisir à voir ainsi un homme détruire peu à peu la vie qu'il s'était construite : boulot, familles, amis... Tout, ou presque y passe. Jean Becker n'hésite d'ailleurs pas, par soucis de réalisme, à dépeindre son personnage comme carrément cruel à certains moments. Le problème, c'est qu'une fois passé ce moment de surprise, qui étonne le spectateur, le reste a du mal à passionner, c'est plus attendu, plus convenu.
Est ce d'avoir trop attendu la vision de ce film ou un je ne sais quoi genant, ce film me semble inabouti, principalement après que le héros ait quitté le domicilie. La deuxième partie de ce film au demeurant très court semble expédié pour ne pas oser bacler. En fait je pense que le sujet de cette remise en question pouvait emmener beaucoup plus. Presqu'un l'impression que finalement on passe à coté du sujet.
Un très bon film, tout simplement. Même si je ne voyais pas trop Albert Dupontel jouer ce genre de rôles (tout comme dans "Odette Toulemonde") j'ai été assez accrochée par ce petit bijou. Au départ, on se dit: mais pourquoi veut-il tout plaquer alors qu'il a tout pour lui? Pourquoi faire du mal à ceux qu'on aime et qui nous aiment? Et puis à la fin... on comprend.
Bien typique de certains caractères masculins se refusant à l'étalage de leur vulnérabilité, j'en ai connu qui auraient pu agir ainsi en pareilles circonstances. Le fait est que sa vie toute proprette en apparence le faisait ch... ! Qu'il y avait une faille dans sa vie affective du côté papa et maman ! Et qu'à partir de son périple il peut épargner les siens. Donc, je trouve que c'est une assez belle réussite, peut-être un peu trop tire-larmes en seconde partie parce qu'on se sent vidé, le pressentiment planait mais c'est accéléré et accentué par la chanson, un peu too much... J'ai surtout adoré les volées de bois vert du début, on se croirait en pleine caricatures de Charb, Tignous, Wolinski...
Un très très bon film avec un Dupontel excellent et égal a lui même ( sarcastique avec un humour noir bien décalé ). On regrettera une ou deux longueurs et le fait que la fin soit un peu téléphonée. Sinon c'est vraiment un excellent film !
Voilà un rôle d'auto destruction sociale qui colle parfaitement à Albert Dupontel même si on a un peu une impression de raté au début. Plus attiré par son nom que par celui de Jean Becker à la réalisation, l'association des deux fonctionne indéniablement. On est lâché immédiatement dans le vie d'Antoine Méliot, et on le regarde la saborder avec plaisir. L'envie de dire ce qui nous passe par la tête en se foutant des conséquences nous a tous un jour traversé l'esprit. Quoi qu'il en soit, on en rigole et on se demande au final où il va s'arrêter et surtout pourquoi ? Un pourquoi qui s'estompera au fur et à mesure du film, malheureusement pour certains plus vite que d'autres (j'aurais peut être mis une étoile de plus si je ne m'étais douté de rien). Le final nous offre donc une toute autre relecture du scénario, jouant la carte du "les apparences sont souvent trompeuses". Et une fois ces intentions expliquées, on aurait aimé une fin un peu plus dans l'esprit véhiculé par Antoine durant le film sans tomber dans le "sortez les mouchoirs". On aime surtout pour Dupontel, se demandant comment il a pu par exemple accepter le rôle de Chrysalis. On aime parce que le film nous tient en haleine et file à toute vitesse. Bref, on aime car pendant 1h25, malgré les petits défauts, on ne s'ennuie pas.
Moins d'un an après Dialogue avec mon jardinier, Jean Becker nous revient avec une nouvelle oeuvre, qui marque indéniablement un nouveau tournant dans sa carrière. En adaptant le roman Deux jours à tuer, de François D'Epenoux, le cinéaste rompt avec la douceur et l'humilité de ses personnages habituels pour dépeindre, ici, un homme de la quarantaine, qui du jour au lendemain décide de plaquer sa vie de rêve pour s'enfuir après avoir joué les mauvais bougres avec ses proches. Toute l'intrigue se base donc sur ce soudain renversement de situation dans la vie de cet homme et s'ensuit alors la question de comprendre le pourquoi du comment et l'origine de la métamorphose radicale du comportement. Le scénario s’avère donc un peu léger et le fait que l'on devine assez facilement le dénouement plombe un peu l'intérêt de cette oeuvre à l'intrigue déjà très mince. Toutefois, il y a bien là la patte de Jean Becker au niveau de sa mise en scène et de la valorisation de la nature et l'on se plait alors à contempler de magnifiques images fidèles aux oeuvres du réalisateur. Et comme à son habitude, Becker attribue à son oeuvre, une rare humanité et une émotion intense octroyant ainsi à Deux jours à tuer un charme efficace. Malheureusement celui-ci s'estompe un tantinet en raison de la méchanceté du personnage principal, campé par un Albert Dupontel royal et habité, qui use d'une cruauté des plus intenses rendant certaines scènes intenables. Jamais Becker n'avait inclut une telle horreur psychologique dans ses films. Si la révélation sur les agissements soudains du héros a pour but de légitimer ses actes, on a clairement plus de mal à les justifier. Finalement, Becker profite de son oeuvre pour dénoncer un discours sur les inégalités sociales et pour parler d'une société actuelle bien trop régie par l'argent. Malheureusement, le discours semble bien trop moralisateur et convenu et perd ainsi tout réel intérêt. Reste alors une oeuvre profondément humaine qui mérite le coup d’œil.
Discret et loin des "box office", Deux jours à tuer, malgré un début relativement lent, se révèle être un film bouleversant et sensible, notamment grâce à l'interprétation d'un Albert Dupontel au sommet de son art. Son personnage, très troublant, nous fait passer par toutes les émotions, jusqu'à la révélation finale, brillamment amenée et menée Forcément, c'est du bon cinéma français.
On croit voir un film sur le nouveau depart d'un homme qui veut changer de vie puis on a le portrait de ce mec aigri par la vie qui devient mechant avec son entourage pour finir ensuite en Irelande chez son père où on comprend enfin le pourquoi de son comportement insupportable et là le film s'interrompt brutalement.Bref ce film m'a dérouté, j'ai trouvé le personnage du héros insupportable d'aigreur et de phrases philosophiques à deux balles...Qu'a voulu raconter le scenariste? Il aborde le rapport pere/fils, la difficulté de dire vrai, la mort, le sens de la vie, le couple mais sans s'attarder sur un aspect, c'est brouillon, certes bien joué mais cest la derniere partie qui aurait du etre exploitée plutot que bazardée en quelques minutes pour enfin saisir le personnage.