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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 avril 2007
Un film qui pourrait sans mal être programmé un dimanche après-midi sur M6 dans la fameuse "saga du dimanche". Même avec la carte illimitée, vous allez amèrement regretté d'avoir ainsi gaspillé 2 heures de votre vie.
Enfin un Ozon qui ne ressemble pas à du Ozon ! :-D Un peu long mais magnifique, une histoire romanesque où la psychologie de l'héroine (une belle garce) est complexe à souhait ! Je ne comprends pas les critiques 0 étoile, les gens qui l'ont pris au 1er degré et le traite de "nunuche" n'ont qu'à se renseigner avant d'aller voir un film, il est précisé partout que ce serait kitsch!
Tout droit sorti d'un roman de gare de la collection "Harlequin" à la sauce "Scarlett O'Hara", ce mélo démodé se laisse regarder, ... sans plus ! On sourit parfois tant c'est naïf et maniéré, et on espère que cette expérience extravagante restera une simple parenthèse dans la filmographie de François Ozon, cinéaste au talent indéniable, beaucoup plus à son aise dans les drames réalistes contemporains tels que "Sous le sable" ou "Swimming pool", ou encore, l'inclassable film déjà-culte "8 femmes"
Ce film ne vaut que par la présence de Lucy Russell qui interprête Nora, jeune aristocrate fascinée par les livres d'Angel. Dans l'effacement, la retenue, la distance, elle est extraordinaire au point de devenir pour moi le pivot du film. A un personnage qui a pris le parti de ne pas exister, Lucy Russell donne une présence qui éclabousse le film.
Avec « Angel », François Ozon réussit à rendre supportable ce qui, à mes yeux, frisait le ridicule dans ses précédentes uvres, à commencer par linénarrable « Huit femmes » : le parti pris dun cinéma carton pâte (avec projections des paysages derrière les calèches, comme au bon vieux temps du noir et blanc à Hollywood), tellement affirmé ici quil en devient un style, sans doute proche de celui que son héroïne mettait dans ses livres. Le spectateur acceptera donc davoir sur la vie un regard aussi candide que celui dAngel, qui aura vécu dans un univers dillusion, même pendant la guerre. Sil sy refuse, il sennuiera ferme durant 2h15, à suivre une femme dabord horripilante puis franchement odieuse. Parce que, finalement, cette arriviste mégalomane, plus crétine que garce, ne méritait pas un film (peut-être le roman dont il est tiré a-t-il plus dintérêt ; qui la lu ?). Restent donc les images rococo, que lon feuillette comme un vieux catalogue retrouvé dans une malle poussiéreuse, avant de le donner au chiffonnier qui passe. Reste, surtout, une interprète exceptionnelle, Romola Garai (aperçue dans « Scoop » de Woody Allen), qui mérite le détour à elle seule.
On est sur d'une chose : OZON sait bien faire la neige au cinéma ! Le film m'a fait penser à ces boules que l'on retourne, pour voir la neige tomber ! long et pathétique ! j'ai assisté à une présentation en avant première il y a 15 jours, et F. Ozon est venu à la fin du film, 30% de la salle est partie sans l'attendre. Les autres on est restés, poli et bien élevés. Il voulait faire un film en anglais, avec des Anglais, bon voilà c'est fait. Maintenant il est obligé de se taper la promo en France on va le voir partout dans les média. Alors une étoile pour les costumes, et surtout Charlotte Rampling, qu'on voit très peu mais qu'il film très bien. Sinon il parle mieux du livre qu'il ne le traduit à l'écran. Allez sujet suivant Monsieur Ozon, mais on a battu des reccords d'ennui, la presse complaisante qui est au générique $$$ ne suffira pas à elle seule pour faire venir les foules.
Très très decevant ! Je suis allée voir ce film avec deux copines, et nous avons enchainé les crises de fou rire du début jusqu'à la fin. Les scènes sont pathétiques, les acteurs ne savent que pleurer, je suis très décue, car j'avais adoré 8 femmes . Autant le coté conte de fée ne me derange pas, mais le coté culcul rose bonbon du film était vraiment insuportable !
Ozon peut tout faire, et en plus, il le fait avec talent. Angel en est une nouvelle preuve, s'attaquant à un un nouveau genre : le mélodrame. Le traitement au second degré est une démonstration de maître, n'ayant pas peur d'y mettre une certaine miévrerie, toujours drôle et ce, grâce à Romola Garai, fantastique, héroïne à la O'Hara, insuffle de la gravité et de la coquetterie dans le role d'Angel. L'aspect fleuve du film fait penser aux vieux films comme Autant en emporte le vent, avec un certain recul sur l'oeuvre. Il s'éloigne de l'intimisme pour un film, ici, assez pittoresque. Un beau moment de cinéma, marquée d'une certaine distance sur ce genre de films, Ozon doit continuer à modifier les codes du cinéma comme il le fait.
Vu avec beaucoup de retard ce mélo flamboyant d'Ozon: Osons le dire, c'est kitch, et Romola Garai y est éblouissante et lumineuse. On pense à Jane Eyre et autres drames évoquant le passage du 19è au 20è siècle , mettant l'accent sur des personnalités rebelles qui veulent secouer leur époque. C'est du cinéma hollywoodien et on marche à fond. Ozon est un cinéaste qui a décidément plusieurs facettes, mais dont le dénominateur commun reste le talent. Un de nos plus grands réalisateurs.
Voilà longtemps que je voulais voir ce film mais quelle déception. Impssible de croire en cette jeune fille. On se croirait dans Autant en emporte le vent avec un personnage bien décevant, frivole mais pas moyen d'ycroire. N'est pas Scarlett qui veut ! et pourtant je reste jusqu'à la fin pour voir. Pourquoi de telles critiques presses ???? je ne le recommande pas
Voilà un pari que François Ozon relève parfaitement. Pourquoi vouloir lui reprocher ce qui fait la force même du film ? Le kitsch, les froufrous des robes à crinolines, les petits doigts levés avec la tasse de thé, les trahisons, les mensonges, les vanités de la société anglaise du début de ce XXème siècle, tout y est. La seule chose qui m'ait gêné (mais pas au point de donner moins de 4 étoiles), c'est que cette Angel ne nous est jamais sympathique, on n'arrive jamais avec de l'empathie avec cette femme tellement elle est capricieuse et manipulatrice. Ozon n'aimerait-il pas les femmes ? :)
on regarde 30ans de la vie d'une femme remarquable en moins de 2h14 , nous transportants de la joie, à la tristesse, à la mort, à l'amour sans aucuns reproches ni aucuns bémols. Rare et appliqué, ce film est une petite merveille.
On regarde le film jusqu'au bout car on veut quand même savoir la fin, mais c'est une pâle imitation d'Autant en emporte le vent... façon Arlequin. Quand je lis les critiques presse qui ont mis 4 étoiles, je me demande si on a vu le même film... Par contre, une belle découverte : Lucy Russel qui est vraiment touchante.
Avec "Angel", Ozon signe un pur moment de romantisme, de lyrisme et d onirisme, magnifiquement interprété, donnant tour à tour les émois des 1ers succès et la naiveté d'un écrivain. Le role de Nora est également très bien interprêté et très touchant. Enfin, les scènes kitchs à souhait finissent de ravir et de faire sourire la salle. Bravo