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petithom
10 abonnés
473 critiques
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1,0
Publiée le 14 mars 2007
Quel ennui.On voit bien ce que Ozon a voulu faire:un film à la Minelli(les couleurs,la manière de filmer).On pense aussi souvent à Adel H de Truffaut.Mais ici tout tombe à plat:l'actrice principale est irritante,la musique envahissante,le récit proche du roman-photo.Je préfère le Ozon intimiste de Sous le sable ou du Temps qui reste.
Kitsch à souhait, d'une esthétique impeccable, Ozon maîtrise son sujet et impose un film mélo singulier, imprévisible et cruel, qui dépeint brillamment une Angel peste et insouciante, bizarrement adorable.
Ozon est réalisateur que j'adore. Mais Angel est tout simplement belle, garce. Les filles selont Ozon. Mais ce film est magnifique, dommage que ce film soit passé inaperçu en salles
dans le style ampoulé des roman du debut du 19 éme roman populaire anglais cela n´atteind pas le niveau de la litterature francaise comme -Stendhal ,Zola ou Balzac un film fait comme les romans qu´ecrivait Angel ,un film qui pourrait etre muet avec ses actrice si expressive louise Brooks par exemple c´ést une curiosité mais irritante par son maniérisme.
Très déçue par ce film insupportable ! tout comme est insupportable à mon goût la voix de Romola Garai...bref, overdose de kitsch, de mièvrerie, de roman à 2 balles, signé Elisabeth Taylor ! Ozon "rêve" en imaginant avoir réalisé un remake de "Autant en emporte le vent" : quelle prétention ! Si, à l'entendre "il s'est fait plaisir" en tournant ce film, lamentablement ce plaisir n'est pas partagé...mais aurait dû rester "solitaire"... Charlotte Rampling est grandiose...
atrocement caricatural un ou deux seins et une paire de fesses en goguette pour la forme,un fantasme lesbien en filigrane bien sur, et une charlotte rampling qui semble hurler au spectateur "ne partez pas, ne partez pas! regardez moi je suis la seule rescapée de ce putain de naufrage! sortez-moi de là!" (évidemment il faut l'imaginer avec son délicieux accent, ça reste très digne tout en étant parfaitement désespéré)
tout comme du ozon quoi... qu'on vienne pas me dire qu'il ne fait pas deux films pareil
la seule nouveauté c'est romola garai, les seins gonflés à bloc, qui nous offre son jeu terriblement subtil tout en écarquillement d'yeux bouffis (conjonctivite chronique?) et en gobage de mouches (elle remplace donc à merveille Ludivine Sagnier, probablement occupée à un autre film au moment où Ozon tournait Angel)
bref, au bout d'un moment on n'a plus qu'une envie : que cette pintade se prenne les pieds dans un des ses paons gras comme des porcs
Si le decor magnifique m'ont permis de passer le temps, c'est tout ce qu'il a a retenir de ce film trop long (2H15.. c'eatit pas necessaire..). Je suis assez décu..
François Ozon a pris le parti d'un film ultra romanesque, à l'image de son personnage principal: décor kitsch, jeu d'acteur très théatral (pour le personnage d'Angel), musique soulignant le pathos. C'est foisonnant, rebondissant, parfois drôle (la confrontation entre le personnage de Charlotte Rampling et Angel, les clins d'oeil aux films des années 50)... bref, nous sommes en plein dans le roman à l'eau de rose de la vie d'Angel. Il faut saluer ce film hors norme aux très bons comédiens (mention particulière à Romola Garai). Il manque pourtant l'essentiel: l'émotion, et c'est bien regrettable.
D'emblée, dés le générique, le ton est donné et on a envie d'être emporté. On s'amuse de cet hommage appuyé et quelquefois hilarant aux grands films hollywoodiens, François Ozon assumant pleinement la démesure de ses partis pris de mise en scène. Même si son personnage est absolument détestable (bravo toutefois à Romola Garai de forcer le trait avec beaucoup d'élégance et de gourmandise), on s'enflamme pour ce destin d'une femme prête à dicter à sa vie et à ses proches ce qu'elle impose à ses héroïnes de roman. Mais, au bout d'une heure, on se surprend à décrocher un peu pour ne plus passer son temps qu'à chercher les clins d'il. Parce que, contrairement aux personnages de "Huit femmes" qui étaient bien plus ambiguës dans leur comportement, Angel trace sa route, tête baissée, sans sourciller et sans aucune remise en cause. Elle ne vit que dans le paraître et le film semble bizarrement adopter la même attitude et ce qui relevait, au départ, d'une vraie mise en scène s'essouffle quelque peu. Du coup, on se dit que n'est pas Visconti ou Sirk qui veut et que la perfidie des personnages se doit d'être beaucoup plus ambiguë pour réussir à convaincre. Enfin, faut-il voir une quelconque malice de la part de François Ozon d'adapter un roman ....d'Elisabeth Taylor ? Ne serait-ce que par l'homonymie, voilà un dernier détail qui amuse.
Grandeur et décadence. Indéniablement, François Ozon a été formé par une culture cinématographique qu'il ne cesse d'honorer au gré d'une filmographie des plus éclectiques. La méthode Ozon est simple, à chaque fois il réinvente un style qui privilégie la forme, digne héritage de ses maîtres de prédilection. A ce propos, les faux décors (de paysages célèbres) qui défilent à l'arrière-plan sont audacieux au milieu de l'esthétisme de l'ensemble. Ici, il met en images un film en costumes dans l'Angleterre victorienne du début du siècle passé, qui voit une jeune fille, Angel (Romola Garai, véritable révélation), s'échapper de son train-train quotidien pour la demeure féérique de "Paradise House". C'est le cadre idéal de son manuscrit qui, par son audace et son arrogance sans égal, va aboutir dans les mains d'un éditeur entièrement conquis, Théo (Sam Neill). Alors que son rêve se concrétise (dont celui de prendre possession du lieu préféré de son enfance), elle apprendra à son insu que l'argent ne fait pas toujours le bonheur... Retrouvant pour la troisième fois, l'énigmatique Charlotte Rampling, Ozon fait le grand saut en tournant son premier film parlé en anglais qui rappelle le mélodrame "à la Douglas Sirk". Le créateur, qu'il peut se revendiquer être, sait que le succès (qu'il soit critique ou public) tourne aussi vite que le vent; le parcours d'Angel ressemble à s'en méprendre (!) à celui d'Ozon (en tout cas, il prend un recul malicieux face à son statut d'artiste qui a pratiquement atteint son apothéose... il ne lui manque plus que les récompenses de ses pairs). Quoi qu'il en soit, il continue à être sur la crête de la vague... dont le creux est encore loin. Bon vent !
Une vraie bonne surprise que cet ANGEL, au regard en tout cas des derniers et médiocres opus d'Ozon (5X2 ou Le Temps qui reste). Reprenant toute la palette du kitch dont il avait déjà (ab)usé dans 8 FEMMES, le cinéaste recrée, à l'image de son héroine, un chromo dont les éclats romanesques surannés dissimulent la cruauté du regard. Par son respect (à la limite de la fascination cinéphile) des codes du mélodrame, son refus de se montrer plus malin qu'autrui et sa rigueur (mise en scène, photographie, direction d'acteurs), Ozon franchit un cap et se mesure à ses maîtres. Non sans mériter l'éloge. Car il en faut, du talent, pour oser pareil décalage avec ce qui se produit actuellement, et réussir à aussi bien recréer ce cinéma d'hier avec autant d'exactitude. Totalement maîtrisé et particulièrement gonflé, cet ANGEL est à ce jour le meilleur film réalisé par François Ozon.
Ozon Re-triomphe! Il nous livre là un film très personnel qui nous montre encore (après 8 femmes ) son amour pour les film glamour des années 50. Les image sont magnifiques, les acteurs subtils et s'y ajoute une bonne touche d'humour. Je suis allé voir ce film en avant-première et je n'ai pas été déçu une seconde. Le réalisateur n'hésite pas à plonger au plus profond du mélo en utilisant musique aux grands violons, robes rouges et studios. Vous suivez linéairement l'hisoire d'Angel avec rire (en pensant à Scarlett O'Hara) et compassion. Je ne comprend pas les deux premières critiques (1 étoile) du site allociné... ils n'ont certainement rien compris au film. Allez voir ANGEL, il mérite un grand public et un/des César(s)/Oscar(s)/ Our(s)/palme(s), tout ce que vous voulez...
Très envoûtant, la jeunesse d'Angel qui ne lui convient pas et parvient elle même à accéder a un autre monde, par son charisme, son autorité, et son charme naturel elle parviendra à obtenir tout ce qu'elle désir afin de devenir un écrivain avec un grand succès. Belle histoire romanesque, malheureusement elle va tomber amoureuse et donner toute sa générosité, cette amour la perdra .... quelle dommage elle avait tout, elle va finir par tout perdre et se perdre elle même.
Ratage absolu. Ozon cherchait à retrouver l'émotion des grands mélodrames des années 50 (on pense à Minelli ou Douglas Sirk) mais la citation est complètement à contresens. En effet, le genre repose sur l'empathie que le spectateur doit ressentir à l'égard des personnages et de leurs tourments or ici c'est impossible car le personnage principal est très vite antipathique et vulgaire au possible. Visuellement, la citation est également artificielle, il ne suffit pas d'un décor et de costumes impressionnants pour retrouver la puissance formelle des grands metterus en scène cités. On pourra revoir avec davantage de plaisir Loin du Paradis de Todd haynes qui cite aussi mais avec bonheur les même mélos flamboyants des années 50.