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    Angel
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    2,5
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    195 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2010
    Film très attendu, Angel raconte l'histoire d'une jeune romancière anglaise au début du XXe siècle qui, après avoir connu une gloire et vécu la plus grande partie de sa vie dans l'illusion , retourne à l'anonymat et sombre progressivement dans la déchéance. Ozon s'est toujours plu dans le pastiche ironique, se refusant toutefois à de coupables facilités. Depuis le début de sa carrière, l'amour et la mort ont été ses thèmes de prédilection, au point que ceux-ci reviennent de manière récurrente dans son univers singulier. Pour adapter cette oeuvre romanesque, il s'est assuré la collaboration du dramaturge britannique Martin Crimp. La précision historique est donc respectée, mais parfois reléguée au second plan par une surcharge un peu vaine et le faste des somptueux décors et costumes. On retrouve, chez le Ozon de la première partie du film, baroque et foisonnante, la magnificence du Ophuls de Lola Montès. Passé le temps de gloire, où la jeune femme dépense sans compter, Ozon dépouille sa mise en scène et ralentit le tempo, si bien que l'espace se rétrécit et que l'on voit l'héroïne se replier sur les blessures que la vie ne va plus cesser de lui infliger. Tout est donc voué à se perdre ? La caméra du cinéaste change de registre, fouaille les abîmes intérieurs d'une femme confrontée soudain aux doutes et à la souffrance. Le manège s'est arrêté de tourner dans l'euphorie et les rires, tout se délabre et nous voyons cet Icare féminin se briser les ailes sous le regard impitoyable et scrutateur de la caméra. Il y a beaucoup de cruauté dans cette vision ambiguë d'une Angel tantôt princesse en représentation, monstre d'égocentrisme et de vacuité, artificielle et exaspérante et, soudain, cette femme prenant chair sous l'effet de la douleur. C'est là tout l'art d'Ozon qui, subjugué par le pire, ne peut se satisfaire d'un conventionnel trop redoutable à ses yeux, et entend nous entraîner au coeur d'un cyclone psychologique qui se révèle être une tragédie personnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Angel est un film remarquablement orchestré par Ozon : l'actrice qui campe le rôle de la fière et rêveuse Angel Deverell, Romola Garai, inspire toute sa poésie et sa grâce à cette jeune lady qu'on a tout de suite envie de détester !
    En 2h14, le film dépeint l'intégralité de son existence, depuis l'adolescence jusqu'aux premiers succès littéraires puis de la déception amoureuse jusqu'à son dernier souffle...
    Le monde d'"Angel" semble contaminer toute la mise en scène : de la musique jusqu'aux décors et aux costumes victoriens hauts en couleur qu'arbore la romancière passionnée. Angel est un conte, un mélo mais principalement un film à ne pas manquer !
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Un très beau et bon cru de Ozon . Je ne suis pas un inconditionnel de ce réalisateur et en général j ai un peu de mal avec le cinéma français de cette génération de cinéaste à la mode . J ai mis plusieurs années avant de visionner cet opus de ce prolifique réalisateur est réussi surtout parce que tout est assumé. Le romanesque et le mélodrame est flamboyant sans oublier la photo .
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    237 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 avril 2009
    Dernier film de François Ozon, «Angel» (Grande Bretagne-France, 2007) illustre l'histoire d'une jeune fille, Angel (Romola Garai), pédante, imbue d'elle-même, qui vit dans l'épicerie d'un petit village anglais. Au lieu de se rendre à l'école, elle feint la maladie pour se consacrer à sa passion : l'écriture. Elle finira par se faire publier, rencontrera le succès, l'amour peut-être, et finira dans la déchéance. «Angel» parle donc d'une vie consumée par la passion de soi, car le plus frappant dans le film c'est l'égoïsme sans fin dont fait preuve Angel. Est évincé toute peine lorsqu'on admire le talent d'Angel. Mais pas l'ombre du cynisme clamé par la presse. En effet, on finit par juger Angel, possédant parfois un point de vue omniscient. Mais François Ozon reste trop attaché à son ange, si bien qu'on est en décalage avec l'histoire. On tente alors d'adopter l'optique d'un film de conte de fée, c'est alors là que ça déplaît. Pour peu qu'on aime les contes de fée pour filles, de ces contes où les princesses vivent heureuse et rencontrent l'amour, on pourra aimer «Angel», encore que la «princesse» Angel ne vit pas heureuse et ne rencontre pas véritablement l'amour. Ainsi «Angel» et l'emmêlement de ses pistes, tantôt conte de fée, tantôt cynisme léger, tantôt peinture sur-colorée, tout cela fait qu'«Angel» échappe et échappera à nombre de gens, non pas par l'auteurisme de sa forme ou de son propos mais par l'insondabilité de son essence. In fine, on sort de la projection en ayant vu un film maîtrisé, respectant les codes des films hollywoodiens romantiques des années 20-30 et pour cela, «Angel» mérite le coup d'être vu, pour la splendeur de ses décors et la beauté de ses costumes. Enfin, le film plaira à un public naïf, puisqu'il utilise la magie des contes de fée pour transmettre les affres de la réalité. «Angel» (Grande Bretagne-France, 2007) de François Ozon est donc une mi-déception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 mai 2007
    François Ozon nous dépeint la vie de cette jeune Angel avec second degré et cynisme. Cependant, ce film est long et le personnage en lui même n'est pas attachant. Entre sa fertile imagination et la dureté de la réalité, Angel crée un fossé trop grand pour nous y entraîner.
    perle de rosée
    perle de rosée

    61 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2021
    Film bonbon sucré très agréable. Le charme opère, séduisant film historique avec une très jolie photo. La musique est également jolie. On dirait un hommage aux films en costumes des années 50-60. Le seul bémol : c'est un peu trop long, ça peut lasser.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2007
    Où est donc l'Ozon qui disait "osons !" dans ce mélodrame qui renoue avec les grands mélodrames américains des années 30 à 50 ? Pas de sujet scabreux, guère de provocation, juste l'histoire d'une arriviste qui arrive au top mais dont la vie fait flop, faute d'avoir su lire le monde contemporain et les personnes qui l'entouraient. Elle vivait dans ses rêves, cette jeune femme, au point de ne jamais douter de la justeese de ses sentiments et, plus grave, de ses jugements. Elle avait une imagination débordante, qui lui permit d'écrire des romans à succés, et sut la propulser dans la bonne société londonienne, qui l'acueillit avec une certaine sympathie condescendante (excellent Sam Neil, je ne l'avais jamais vu aussi bon). Elle voulut épouser un artiste bohème, lui offrir un grand atelier de peintre. Elle voulut offrir à sa mère un château et des domestiques. Elle se trompa sur toute la ligne. Le délire d'une rêveuse dans un monde bien terre à terre (ah ses habitants mesquins de la bourgade où elle a grandi, ah cette guerre absurde où s'est engagé son mari...). Ozon réussit là où tant d'autre échouent : il insuffle de la vie au mélodrame, aidé en cela par la jeune actrice qui joue Angel, et par d'excellents segonds rôles. L'histoire a une morale, elle peut être lue comme une analyse sur l'ascencion sociale trop rapide, sur l'inadaptation de certains artistes à la réalité sociale, faute de sortir du rêve dans lequel ils entendent mener leur vie. Tout cela finira mal, on s'en doutait. Ozon prouve qu'il a plus d'une corde à son arc, et, s'il n'évite pas certains raccourcis trop voyants dans son récit(la mort de la mère, de l'héroine), il filme avec grâce, sans académisme. A saluer.
    Gagor
    Gagor

    26 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2010
    Quand François Ozon débarque sur les écrans, c'est en général - et une fois de plus - une bonne nouvelle. IL signe ici un très beau film mélo sur l'Angleterre de la guerre, et sur l'ascension d'une auteur, Angel, campé avec brio par Romola GaraÏ. Les rôles sont beaux, et on reste scotchés malgré quelques longueurs. très beau, le drame de François Ozon fait apparaître une actrice de talent, totalement perdue dans un rêve. Comme nous...
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2007
    Ce film est sans doute dès maintenant le meilleur film français de l'année, et aussi le meilleur film à ce jour d'Ozon. Son malheur c'est de manier avec énormément d'intelligence un second degré qu'une partie du public, crétinisée par les débilités de tf1, ne perçoit pas le moins du monde - sait-il même ce que veut dire second dégré ? .. hélas !
    Hommage très conscient au grandes années d'hollywood, celles de Gone with the wind, des mélos de D. Sirk, de Mc Carey, etc. à tel point que l'étonnante actrice principale évoque plus d'une fois Vivian Leigh, utilisation des mouvements de caméra, des couleurs saturées, des décors extravaguants, d'une intrigue mélo au possible, ce film n'est pas que cela, mais aussi un portrait et un récit dans l'esprit de Flaubert d'une héroïne pathétique, insupportable et bouleversante dans sa manière d'avoir tout faux. Bref, un film qui marque !
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mai 2007
    C'est du Ozon, ça?
    Les critiques dithyrambiques m'ont amené devant l'écran. Y aller avec Ozon au programme me paraissait pas trop risqué. C'était sans compter sur le scénario, mièvre et sirupeux comme un mauvais flan anglais. Tout rose autour et bien sucré dedant. C'est pas de la grande cuisine, ça! C'est même indigeste, alors à force, on compte les minutes avant le soulagement. Et puis je suis parti, n'y tenant plus. C'est la seconde fois de ma vie. Mais ce foutagedegueule là ne pouvait vraiment pas être subi plus longtemps. Désolé, François, il faudrait que vous fassiez vraiment mieux la prochaine fois!
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2007
    J'avoue que n'ai pas compris ce que F. Ozon a essayé de faire avec ce film qui oscille entre hommage et caricature. Et je ne vais pas non plus au cinéma pour m'interroger, a posteriori, sur le second degré supposé de ce que j'ai vu.
    Si la reconstitution historique est plutôt réussie, la mise en scène est trop inégale : quelques trop rares moments de tension ou d'émotion, mais aussi malheureusement quelques scènes baclées et ridicules (le fameux second degré ?), viennent ponctuer ce mélo accumulant les clichés du genre et manquant singulièrement de caractère. Charlotte Rampling, comme d'habitude, tire son épingle du jeu. Elle semble même nous dire, à l'instar de ce que dit son personnage dans le film des romans de l'héroine : "Il est nul ce film, c'est pas du cinéma". Romola Garai, qui a comme on dit une vraie nature, s'en tire plutôt bien et finit même par nous faire aimer cette garce insupportable d'Angel. Néanmoins, de la part d'Ozon, on attendait quand même autre chose au niveau de la direction d'acteurs.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    grand film de françois Ozon. Pour moi son meilleur à ce jour.
    soliloo
    soliloo

    14 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2009
    Angel... Un mélodrame d'un autre temps. François Ozon nous emmène dans l'univers de cette jeune fille où tout n'est qu'imagination. Une image toujours aussi belle, des costumes magnifiques, des lieux magiques, la musique qui complète le tout. Un très, très beau film.
    adraya
    adraya

    16 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Le livre était déjà une petite merveille, mais alors la, l'adaptation est éblouissante. Est-ce l'histoire, le scenario, ou tout simplement l'époustouflante interprétation de Romola Garai (Mary Bryant, Dirty Dancing 2) ?

    Une chose est sûr, elle a su donner vie à ce personnage hors du commun, excentrique. D'ordinaire le héro est bien sous tout rapport, mais pas dans ce film de François Ozon. Bien au contraire, Angel Deverell est antipathique, agressive, elle ne donne pas envie de plonger plus profond. Mais la présence, la prestance, le regard, le jeu, bref l'interprétation toute entière de l'actrice font que le film vie à travers elle. Elle le porte à bout de bras.

    Une merveilleuse tragédie, car il n'y a pas d'autre mot pour décrire la vie de cette romancière romantique qui confond sa vie avec ses rêves.

    On retrouve à ses côtés Sam Neill (Jurassic Park) dans le rôle de l'éditeur, le seul à avoir fait confiance à cette 'enfant' et à la publier. N'oublions pas Charlotte Rampling, qui avait déjà joué sous la direction de François Ozon, notamment dans Swimming Pool, dans le rôle de Hermione, la femme de l'éditeur.

    Une petite anecdote sur ce film. A savoir qu'à l'origine, Romola est blonde. Lorsqu'elle est arrivée au casting, devant François Ozon, tout le monde a été frappé par sa ressemblance avec Ludivine Sagnier (l'autre égérie du réalisateur). A la suite de quoi, la séance suivante, Romola est arrivée brune, telle qu'elle apparaît dans le film...


    LA VIE EST ELLE UN REVE OU EST CE LA REALITE ?
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2011
    L'auteur Français touche-à-tout detesté de Godard revient enfin,au bout d'un an et des poussières,après "Le temps qui reste".Son nouveau film tant attendu s'intitule "Angel",et conte l'ascension,la gloire et la chute d'une excentrique romancière amoureuse et à côté de ses pompes,née de l'imagination d'Elizabeth Taylor dans son roman éponyme dont le film est,vous l'aurez compris,tiré.Un film tourné en Anglais (la première fois pour Ozon),et dont la construction archi-classique ne l'empèche pas pour autant d'avoir des choses à dire,et de bien les dire même.Parce qu'au-delà du portrait d'une artiste 'imaginaire',Ozon s'attache à magnifier une femme,humaine,ambitieuse,croulant sous le poids de ses mots voilés et roses.Malgré une exposition trop rapide,tout est saisi dans ce personnage haut en couleurs,plus complexe qu'il n'y paraît;c'est aussi l'occasion de pointer du doigt le snobisme insupportable,les caprices incohérents et les envies titanesques d'une jeune femme en proie à la gloire (et à l'amour):une star,pour tout dire.Le film d'Ozon est donc à double tranchant,visant les pepoles sous ses décors exagérés aux couleurs criardes,ou encore l'irresponsabilité masculine,la peur de tomber dans l'oubli,sous une musique à la démesure tout à fait jouissive,tout comme son personnage.Ozon en fait beaucoup trop,des costumes aux maquillages,des décors aux arrières-plans en carton,et tant mieux:autant d'énormes clichés aux film d'"époque" et aux romances à l'eau de rose qu'il s'amuse à pulvériser,chose que l'on comprend à condition de faire l'effort d'aller voir un peu plus loin,pour trouver la facette cachée du film,une facette qui se fait terrifiant reflet de notre société,où la réussite fait plonger d'un moment à l'autre,où l'excentricité est le fruit avarié d'un étonnant transfert de responsabilité,et où les petites pièces d'or qui scintillent même à l'ombre prévalent avant tout.Une métaphore,donc.La mise en scène ample et réjouissante de beauté traduit à merveille un messa
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