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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 décembre 2011
Dans un pays d’Afrique en proie à la guerre, Claire Denis éparpille son récit dans une intrigue bancale: la propriétaire d'une plantation de café, Isabelle Huppert, refuse de partir et fait tout pour sauver son exploitation... Malheureusement, on y croit pas une seule seconde. Trop de clichés, beaucoup de lourdeurs. Huppert est insignifiante dans son rôle, Lambert inutile et inexistant. Quant au fils, personnage branleur et immature, il n'en devient que détestable au fil du récit. Au lieu d'axer son récit sur la guerre et sur le pays en question, Claire Denis a préféré s'engluer dans une intrigue familiale grotesque et sans saveur. Doit-on alors tant s'émouvoir du sort des expatriés inconscients? Pourquoi faire l'impasse sur la population? A travers ces incohérences, on perçoit un brin de colonialisme déplacé et arrogant.
Beaucoup trop de longueurs, caméra qui donne le tournis, réalisation dépouillée, certaines scènes sont inexplicables, seule la photo sort du lot. J'ai réussi à rester dans la salle jusqu'au bout, contrairement à d'autres spectateurs. À part ça, je suis étonné de constater une fois de plus le décalage flagrant entre la réception du film par la presse (bonjour le copinage) et celle du public. Il y a vraiment de quoi se poser des questions.
Film surprenant, nouveau, une photo et une BO magnifiques... La tension est complètement palpable et retient notre attention tout le long du film. Les acteurs, dont je ne suis vraiment pas fan en temps normal sont plutôt justes et oublient d'être envahissants, ce qui est très appréciable.. Malgré quelques ombres au scénario (liens entre les personnages, motivation des uns et des autres), je recommande vivement ce film.
White Material n'est pas qu'un simple film qui se déroule en Afrique. C'est véritablement un film sur l'Afrique. Claire Denis réalise ici un tour de force en parvenant à capter l'essence de l'Afrique profonde (ici en proie à la guerre civile). Avec une caméra virtuose, filmant près du corps et des regards, la réalisatrice nous embarque dans son Cinéma, celui où se mélange l'invisible et le perceptible. White Material est une oeuvre presque théorique, mais surtout contemplative. Le spectateur est sans cesse mis dans un état de plénitude totale, qui entre en adéquation avec le portrait dressé par Denis : l'Afrique et sa déchéance. Une communauté mal acceptée, qui a dû mal à accepter les autres. Le film cultive ces contradictions sans jamais tomber dans le manichéisme ou le discours facile car tout propos est à la fois nuancé et à la portée de toutes interprétations. La forme rejoint donc parfaitement le fond car cette mise en scène demande également une certaine implication du spectateur. Il s'agit d'un film très sensoriel. Il est intéressant de voir le travail sur l'écriture des personnages. La famille blanche est composée de trois membres : la mère (Isabelle Huppert, qui transcende littéralement chaque scène où elle apparait) très attachée au lieu, qui croit en les valeurs africaines, le père qui veut à tout pris rentrer en France à cause de la peur causée par la guerre civile et le fils, qui semble perdu et devient même complètement fou à la suite d'une agression. Claire Denis montre que chacun des personnages appréhende de façon différente la vie dans les contrées africaines. Il s'agit d'endroits à la fois merveilleux, dangereux, exigeants, et en déchéances totales à cause de la guerre civile, alors qu'un énorme potentielle (à tout les niveaux) est présent. Il y a une scène absolument sublime dans White Material. Il fait nuit, Maria et Jean-Marie (un de ses travailleurs) discutent de leur rapport à l'Afrique sur le devant de leur maison. Le plan les montre de dos, et une légère lumière reflète sur la peau noire de l'africain et les cheveux roux de la française. La beauté qui en émane est sans égale. La mise en scène de Claire Denis transcende donc son sujet, déjà doté d'une écriture remarquable - simple, concise et naturelle. Le tout est d'un lyrisme à couper le souffle, et White Material est une expérience de cinéma bouleversante.
Une belle affiche ! La bande annonce est pas mal... mais sinon : pénible pénible. Le sujet était pourtant intéressant mais la caméra et les acteurs passent à côté. Comme si des choses pouvaient se passer entre deux dialogues, des absences scénaristiques ou dans les scènes non filmées. On attend en vain, complétement incrédule devant la naïveté coupable et bête de Maria Vial (Isabelle Huppert). Pas une réussite !
bof, heureusement qu'il y a Isabelle Huppert pour sauver les meubles dans ce film mal construit, ambigu, qui rate a plusieurs reprises de nous intéresser, dommage!
Très très ennuyeux, décousu, incohérent, caméra tremblante, plans longuets sur rien, quoi d'autre ? C'est une forme d'exploit d'arriver à éradiquer toute espèce d'émotion dans un film qui traite d'un tel sujet et finit très mal comme on s’en doute immédiatement. Dès le début, gros plans interminables sur Isabelle Huppert que j'aime bien, mais qui était une lutteuse plus crédible et surtout plus sympathique dans "Barrage sur le Pacifique".
J'ai ressenti des choses que j'ai réellement ressenti en allant en Arique de l'Ouest, exactement la même envie de courage, les mêmes doutes, la même naïveté, les mêmes préjugés (inconscients, et qui persistent même au bout d'un long séjour), les mêmes incompréhensions, que le personnage. Mais pas sûr qu'une personne qui n'a jamais été en Afrique de l'Ouest saisisse tous les ressentis que tend à véhiculer le film (ça a été le cas de mon voisin dans la salle). Pour sa psychologie, moi en tout cas, j'ai adoré ce film.
Un film très violent sans espoir J’aime le jeu des acteurs et actrices. On s’y croirait, une ambiance pesante. Isabelle est une mère forte déterminée et désespérée. Je ne comprends pas pourquoi son fils rejoint les rebelles qui l’ont humilié… quand il se fait voler son caleçon rouge par des petits terroristes. D’ailleurs il perd sa tong quand il se fait embarqué par les soldats, sa mère la trouve sur la route. Un film truffé de détail sans réponses.
Isabelle Huppert n'est pas dans son meilleur rôle. La naïveté dont elle fait preuve face aux événements surprend (voir agacé) et décrédibilise le scénario. La photographie est plaisante.
Même si j'aimerais qu'on parle de l'Afrique sous un autre angle, j'ai bien aimé ce film au scénario captivant. Les personnages y sont tous ambivalents, à commencer par le personnage joué par Isabelle Huppert qui nous révèle son côté obscur à la fin du film.
Un film poignant à la photographie magnifique. Isabelle Huppert ne joue pas, mais vie, c'est ce qui rend son jeu si impressionnant. La manière de filmer est un peu gênante au début du film mais on s'habitue vite. Pour ce qui est du racisme, comme certain le prétende, avec Marie Ndiaye comme co-scénariste difficile d'en trouver. Un film à aller voir de toute urgence.