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No Quarter
6 abonnés
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4,0
Publiée le 31 octobre 2024
Un film âpre sur les relations enfants-parents après un divorce non expliqué aux plus jeunes. Le mal-être des enfants est vécu différemment selon la personnalité. Et cela débouche sur de l'incompréhension, du ressenti, de la colère et des paroles qui dépassent largement la pensée. Un très bon film, très bien mis en scène et souvent filmé en plans fixes. Très belle prestation de tous les acteurs. Isabelle Hupert est froide comme souvent mais apporte son style au personnage de la mère. Jérémie Renier est excellent (peut-être son meilleur rôle) et son frère est aussi intéressant dans une partition plus classique.
Pascale s'oppose à ses 2 fils jumeaux au moment où elle décide de vendre la maison familiale... Et le drame s'installe au sein de la famille, révélant les différences entre les deux frères . Dans cette histoire rude et âpre, dont la maison est le personnage central sans que nous la connaissions parfaitement (il faut attendre les dernières images pour en saisir l'ampleur), les personnages principaux se refusent à la moindre concession les uns envers les autres, et la hargne et la jalousie rendent peu sympathiques la plupart des protagonistes. La mise en scène est brutale et ne fait aucune fioriture. Ainsi la dureté de ce film peut rebuter, et la fin très imprécise déçoit. Isabelle Huppert est cette mère dont on a du mal à croire qu'elle est autant attachée à ses fils qu'elle le dit. Une scène résume bien l'impression qui se dégage du film: le repas lors duquel elle présente à ses fils furieux son ami, (excellent Kris Cuppens)qui tente de leur faire une leçon de morale, en vain. Il quitte alors la maison, et le spectateur n'a qu'une envie: l'accompagner et quitter cette atmosphère...
Implosion d'une famille monoparentale impécablement interprétée par les frères Renier et Isabelle Hupper. On est pris à la gorge par le climat famillial oppressant.
La situation de Pascale (Isabelle Huppert) se résume à l'expression suivante: "La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" Elle désire quitter et vendre la maison familiale pour refaire sa vie mais en est empêchée par l'un de ses fils lui faisant du chantage moral. Des tensions vont alors naitre et s'accroitre entre les membres du trio. Film intéressant malgré quelques défauts car le réalisateur contrairement à certains de ses collègues apporte un point de vue et surtout il ne juge pas ses personnages.
encore une fois , dans le cas d'un film français il vaut mieux se fier aux critiques spectateurs qu'a celles de la presse qui apparemment n'est pas tout a fait neutre ........ eh oui le célèbre "cocorico" n'est pas mort.........en ce qui concerne le film effectivement on peut s'en passer....!
Nue Propriété est l'un de ces infames films français auteurisant, atrocement scolaires, sans prise de risque, sans rebondissements, sans volonté autre que d'arriver à tirer sur une heure trente une idée à peine digne d'un court métrage. L'interprétation ne suit pas : Isabelle Huppert ressemble plus à la soeur qu'a la mère de ses enfants dans le film, enfants qui jouent platement, à cause d'une mise en scène plate. Incroyablement convenu et rigide, nue propriété est une catastrophe reflétant le cinéma d'auteur français actuel : prétentieux, naïvement intellectualisant et déprimemment sans idées. Une honte !
La cellule peut être carcérale ou familiale et celle dépeinte par Lafosse a ce double visage. L'inversion des rôles parents/enfants scelle la dramaturgie de la tragédie qui couve en vase clos, avec une économie d'effets qui ferme parfois la porte à l'émotion. Pourtant, l'oeuvre dérange, malmène les stéréotypes et le trio d'acteurs épouse à merveille le climat délétère de ce film singulier.
La cellule familiale porte ici magnifiquement son nom, entre une mere depassee, un fils dictateur et un autre introverti. Les acteurs assurent, l'ambiance pesante est parfaitement rendue, voire meme un peu trop, notamment les horipilantes scenes de repas. Neanmoins, un bon petit film.
Quand parfois même dans le cinéma il y a des blancs...ces aiguilles du temps qui passent à une vitesse ralentie, une platitude qui dope le baillement... Ce qui devient nu (quand ce n'est pas Jeremie Regnier) ce n'est plus la propriétée mais la profondeur des personnages, lorsqu'il ne se cache pas grand chose derrière le vide du scénario, trop dépouillé là où il n'y a rien à inventer si ce n'est le peu qu'on a deja.... Tout s'avère survolé, trop suggéré, même l'histoire...ET lorsque le final nous fait prendre la fuite, l'on réalise que le film n'a pas encore décollé ! Sans doute a – t-il voulu montrer combien nos rapports à la propriété (qu'elle soit matérielle ou émotionnelle) peuvent virer maladifs pour peu qu'aucune limite ne nous ait été fixée... Mais en définitif, on retient seulement l'alchimie entre les deux générations et entre les frêres Régnier... déjà pas mal, mais pas assez, tout reste en surface dans cette montée progressive de la tension familiale...
Il est dommage que Nue Propriété nait bénéficié daucune promotion tv ou radio, et heureusement que jai Internet pour avoir eu connaissance de la sortie de ce film de Joachim Lafosse avec la sublimissime Isabelle Huppert. Lhistoire de cette mère de deux grands garçons ayant largement dépassé lâge de ladolescence est prenante. Pascale est divorcée dun homme dont elle ne peut plus supporter la vue mais qui aide financièrement ses fils, quand elle-même soccupe deux à la manière dune bonniche, je ne trouve pas dautre mot pour décrire les activités quelle mène pour eux, qui ne lui en sont nullement reconnaissants. Mais le jour où Pascale veut refaire sa vie avec un autre homme et vendre la maison familiale, les choses tournent mal et Pascale quitte la maison justement, histoire de prendre un peu de recul et fuir une ambiance particulièrement détestable à cause de ces deux fils incapables de se gérer eux-mêmes et très insultant pour le plus terrible et le plus jaloux des deux. Jai donc été particulièrement touchée par ce film très réaliste mais très léger à la fois, qui nous montre une histoire hélas très ordinaire, à cause de lévolution des murs qui veut que les enfants restent très longtemps chez leurs parents et le cocon protecteur quils leur offrent. Dans un genre tout différent mais aussi très réaliste, il y a eu Tanguy. Mais Nue Propriété na rien à voir avec le film de Chatillez. Les personnages nont pas du tout envie de rire. Par contre ils se mentent beaucoup comme dans Tanguy et cest à cause de tous ces non-dit que le pire arrive. Très bon film à voir absolument, ne serait-ce que pour retrouver la très grande Huppert, que je trouve bien meilleure dans son nouvel opus que dans LIvresse du Pouvoir. Elle nen rajoute pas et arrive à créer un jeu très dépouillé qui me prouve que cest une actrice exceptionnelle, qui a dailleurs toujours le courage de défendre les jeunes réalisateurs, et ça aussi, cest un grand mérite à lui reconnaître.
c'est un film d'une grande violence. Isabelle Huppert est comme d'habitude parfaite et Jérémie Rénier dans le rôle du fils mal aimé est excellent. mais pourquoi faire un film sur un prétexte si faible : la mère veut vendre la maison et un de ses fils s'y oppose. cela va mettre en évidence façon "nord", des haines et reproches tus. mais il aurait suffi de lui dire tout simplement qu'elle n'en avait pas le droit légalement et c'était tout... au contraire personne ne se soucie de la loi et nous partons pour un film violent où les personnages ont une psychologie un peu approximative...
Un trio dacteurs (Isabelle Huppert/Jérémie Renier/Yannick Renier) impeccable pour une réalisation qui se veut la plus authentique possible. Un bon film mais pas un chef d'oeuvre pour autant (du notamment à certaines longueurs).