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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 octobre 2007
Decue. Un livre de femmes porté à l'ecran par un homme: on retrouve bien le decor haussmanien, le 17e arrondissement bourgeois avec le parc à coté. Mais tres librement adapté du roman de Marie Desplechin on ne ressent pas avant la fin (tres explicite et melo) les angoisses de cette mere divorcée, pigiste, qui a peur de ne pas reussir a joindre les 2 bouts, de ne plus rentrer dans le systeme, ni sa fatigue physique mais surtout nerveuse du contre la montre quotidien pour gerer la logistique et faire bouillir la marmite seule. Dommage, enfin ca donne envie de se replonger dans le bouquin.
Franchement, pour le premier grand rôle à l'écran de Clémence Poesy, on s'attendait à mieux. A part carburer à la Marlboro, tirer une tête comme pas possible et traîner dans des boites craignos (vraiment nécessaire pour le scénario ? ou complaisance facile ?...), il ne reste pas grand-chose. Elle vaut mieux que cette daube XXL. Attendons son prochain film, Le Gang - et croisons les doigts.
Tres beau film et prometteur. Des images sublimes et des actrices sublimées.Le sujet est difficile mais le realisateur arrive à nous accrocher dans ce duo qui nous prend au corps et a coeur.
La mise en scène, très personnelle, installe immédiatement une ambiance particulière, entre inquiétude et douceur, violence rentrée et sensualité. Avec un recours fréquent aux très gros plans, un éclairage blafard très étudié, une musique et une bande son établissant une grande proximité avec les personnages, Olivier Panchot a incontestablement du style. C’est précis, élégant, accrocheur. Mais il maintient entre le spectateur et son récit comme un rideau de mystères et de non-dits, avec des scènes dont on ne sait pas si elles sont réelles ou rêvées, un refus catégorique d’éclairer le passé des deux personnages principaux. Ces béances dans l’histoire conviennent au style du film, mais lui donnent un aspect froid, un peu abstrait et théorique et pour finir, assez vain.
Deux très belles et très bonnes actrices dans un film contemplatif, à la mise en scène discrète et efficace... Mais à l'histoire pas crédible, à la psychologie absente, à la facilité scénaristique (la fille est droguée mais comme ça suffisait pas c'est une habituée au club sex), et à la peur d'approfondir une relation qui n'en estt pas vraiement une (relation !)... Bref un film sans butn qui erre on ne sait où, à quoi bon tout ça ?!
j'y allait avec confiance,et je suit tomber bien bas.ce film est tres mauvais et c'est d'une lenteur interminable.les 2 actrices de ce film meriterait mieux.je le conseille aux insomniaques,ils seront forcement gueris.
Sans moi est un nouveau coup de coeur, juste quelques jours après 7h58 dans un style totalement différent. Le premier film de Olivier Panchot est une merveille de délicatesse, de finesse et de sensualité mais qui cache des sentiments violents et des mises en abîme vertigineuses...L'alchimie de ce genre de film et de scénario ne prend que si l'interprétation est à la hauteur. Et c'est bien le cas ici. Clémence Poésy et Yaël Abecassis nous offrent des compositions de très haute volée tout en retenue et émotion contenue, l'essentiel passant dans les regards et les gestes. Après quelques rôles mineurs, la plus jeune des deux actrices trouve enfin un vrai premier grand rôle à sa mesure et elle est très convaincante, une belle carrière s'ouvre à elle. Voilà un rôle et une occasion en or pour elle, un peu à l'instar de Mélanie Laurent avec Je vais bien, ne t'en fais pas l'année dernière à même époque. On va la revoir très vite à la fin du mois dans Le dernier gang le nouveau film d'Ariel Zeitoun. Yaël Abecassis confirme, elle, tout le bien que l'on pensait d'elle depuis Va, vis et deviens. Egalement très convaincante, c'est sans doute son personnage qui est le plus touchant car finalement, contre toute attente, le plus fragile. Deux très belles et bonnes actrices pour un très beau duo...Si la mise en scène de Olivier Panchot peut sembler classique et ennuyeuse pour certain, elle est en faite sobre, discrète, efficace. Elle s'efface totalement derrière ses personnages pour mieux les sublimer et les mettre en lumière. Elle nous offre en fait deux magnifiques portraits de femmes qui se cherchent, vont se croiser, et partir vers un avenir plus qu'incertain...Sans moi fait partie de ces oeuvres envoûtantes qui vous séduisent sans savoir trop pourquoi et auxquelles on repense longtemps et souvent. Un très beau film...la suite sur mon blog...