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Yannickcinéphile
2 405 abonnés
4 439 critiques
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3,0
Publiée le 14 avril 2024
Honorable petit western que ce Un homme nommé Sledge. Il est porté par un honnête casting composé de gueules de cinéma comme on les aime dans le genre, avec James Garner dans un rôle à contre-emploi (qu’il a détesté par ailleurs, mais dans lequel il se débrouille honorablement), Dennis Weaver, John Marley… Avec au milieu, dans un rôle qui prend du sens à la fin, Laura Antonelli. Sans être très original dans les personnages qu’il nous propose, le film est honorablement porté par son casting solide au gré d’une intrigue qui peine un peu. Après une scène d’ouverture classique, le film se traine un peu dans son exposition, avec un rythme chaotique entrecoupées de scènes d’action prétexte histoire de tenir en haleine. Le métrage prend vraiment son sens à partir du milieu du film, moment où l’on entre dans le vif du sujet, jusqu’à un final très réussi, dans l’esprit des western spaghetti que l’on aime. Le rythme devient beaucoup plus équilibré, l’histoire prend son envol, il y a un souffle tragique prenant. Visuellement, Vic Morrow, plutôt acteur d’ordinaire, rend un hommage réussi au genre western. Il n’y a rien de très original dans sa mise en scène, mais on sent un amoureux du genre qui reproduit avec application les codes du genre. L’action est bien fichue, notamment dans le final, et je relève aussi des décors de qualité et un budget manifestement assez conséquent pour quelques scènes spectaculaires. Il y a de la figuration généreuse, et quelques effets pyrotechniques qui ne manquent pas d’allure. A noter une bande son prenante, là aussi, pas spécialement originale dans le genre, mais très efficace. Un homme nommé Sledge n’apporte rien de vital au genre du western spaghetti, mais c’est réalisé avec un sens certain du bon artisanat. Si l’on donne sa chance au film après une petite demi-heure poussive, on passe un bon moment avec un métrage qui contentera sûrement les amateurs du genre. 3
On veut y croire mais force est de constater que dès les premières minutes on devine que Sledge ne sera pas un western très palpitant et après une scène d'ouverture peu engageante le reste se révèle tout aussi peu prenant c'est du en grande partie à une histoire mal racontée. Le seul moment vraiment réussi dans ce western c'est la mutinerie dans la prison et le final aussi qui est pas trop mal. Laura Antonelli en blonde joue la chérie de James Garner.
Curieux mais bien sympathique à voir que ce western de Vic Morrow. "Un nommé Sledge" possède en effet une mise en scène bien rythmée (notamment celle concernant l'évasion) , un casting convaincant où l'on prend plaisir à retrouver James Garner dans le rôle du chef de bande, Dennis Weaver ou encore la très belle Laura Antonelli, mais aussi une histoire assez palpitante à suivre. Une oeuvre bizarrement assez méconnue mais qui mériterait vraiment d'être découverte par les aficionados du genre.
C’est difficile de faire pire dans le genre western italien, c’est dire le niveau intellectuel. Rien n’est à sauver, ni la mise en scène ni le scénario. Vic Morrow s’était fait remarquer dans le superbe ’’graine de violence’’, la suite a prouvé que c'était bien un bon acteur. Il aurait du s’en tenir là. Quant à James Gardner et Laura Antonelli en blonde de surcroit, c’est fou ce que le besoin d’argent fait faire.
À défaut d'être excellent, ce western sait se montrer distrayant. James Garner campe un chef de bande qui, avec ses hommes, va tenter de dérober un transport d'or régulièrement escorté par une armée de mercenaires qui convoie l'or vers une forteresse. Voilà un western spaghetti réalisé par l'Américain Vic Morrow, un fait rare pour être noté, avec des acteurs essentiellement américains comme James Garner et Dennis Weaver, et accessoirement, quelques seconds rôles italiens. Le scénario lui reste classiquement américain. Attention, la violence est très présente et la fin est assez originale. Il convient de souligner l'excellente partition musicale signée par Gianni Ferrio.
Une bonne surprise ce western, il y a un scénario consistant, des acteurs qui jouent bien et une réalisation efficace malgré quelques scories. De plus l'ensemble a bien vieilli, de quoi passer un bon moment.
James Garner est parfait dans ce western "spaghetti" avec la sublime Laura Antonelli qui meurt tragiquement, je me souviendrai toujours de cette phrase qui revient dans la mémoire de Sledge "Nous n'avions pas besoin de l'or pour être heureux"