Le fond de politique donne un peu plus de consistance au film qui, même s'il est inspiré de faits réels, est très formaté et reste un énième film avec une bête géante.
Les amateurs de gros lézards trouveront forcément leur compte avec cette série B d'excellente facture. Au même titre que Lake Placid, ce film offre de bonnes scènes d'action, de suspens, et d'horreur pure, bien évidemment. On peine à croire que des crocodiles aussi énormes puissent exister, même en se nourrissant exclusivement de pauvres riverains et de cadavres. Une nouvelle plaie pour l'Afrique. Mais un tel prédateur suscite forcément les convoitises des chasseurs chevronnés. Si l'homme reste le prédateur suprême, il fait aussi une belle proie pour un tel monstre, insignifiant entre ses puissantes mâchoires. Ce film présente un pays ravagé par la guerre civile, une contrée sauvage, indomptée, où le danger est omniprésent. Dominic Purcell et son équipe de caméos et de biologistes ne seront pas déçus du voyage en tout cas. Une étude de la vie sauvage à haut risque. Primeval est autant sous-estimé que prometteur. Je le recommande. 3,5/5
Comment nous refaire le coup d'ANACONDA en faisant du n'importe quoi??
PRIMEVAL l'a fait!
Sur fond de contexte africo-politico-corruption-milice, le réalisateur tente de nous faire avaler cette histoire vrai de monstre croco qui bouffe des américains blancs en terre Africaine.
L'équipe est au RDV: le black américain marrant de service, la jeune demoiselle qui tente de nous montrer ses seins, la star de PRISON BREAK, le vieux baroudeur....1000 fois vu et recopié, le film n'invente donc rien mais en plus le recopie très mal.
Action absente ou très courte, croco vu 2 mn sur 1H30 en cumulé.....Navrant!!!
Au mieux, si on cherche un film sur l'Afrique et sa corruption: c'est à éviter! Si on cherche un film de monstre c'est encore plus à éviter.
On en attendait d’avantage de la part de ce DTV, si la trame de départ nous rappelle un certain Solitaire (2008) sortit ce mois-ci au cinéma, il n’en est finalement rien, car ici le film se concentre plus sur la guerre civile qui ravage le Burundi (Afrique du Sud) que sur le fameux crocodile. La première partie du film ne fait que citer « le monstre », le reste étant suggéré (on le verra très peu alors que c’est soit disant lui, le personnage principal). La seconde partie étant consacrée aux rebelles, le peu de fois où le croco viendra montrer ses crocs, se sera lors de courtes séquences où la caméra (tremblotante) ne nous permettra pas de voir grand chose face à de très mauvais SFX. L’histoire en elle-même était intéressante (adaptée de faits réels), le peu de moyen mis en œuvre (où la motivation) n’aidant pas, Primeval (2007) peine à séduire, même avec Dominic Purcell en guest star. Au final, seul le voyage vaut le détour, les nombreux décors et la qualité photo auront tout de même réussit à rendre ce safari distrayant pour ne pas s’ennuyer !
Un décor en plein Afrique Noir, ca change et ca fait plaisir car trop rare. Ce film est des plus classiques, rien de neuf. Ca se laisse voir, et ca se laisse oublier.
PRIMEVAL conte l’histoire de trois journalistes qui partent au Gurindi pour attraper un crocodile géant mangeur d’hommes et se retrouve en pleine guérilla. Inspiré de faits réels, Gustave, le nom donné au crocodile, est un symbole en Afrique, capable des pires atrocités. On s’attend à un film d’horreur, au lieu de ça, on se retrouve devant un film presque politique avec en fond une histoire de croco particulièrement énervé. Le scénario s’attarde sur la guerre civile et l’on pense des fois à BLOOD DIAMOND en beaucoup plus basique voire mauvais, car Dominic Purcell n’a rien de Dicaprio… Les effets spéciaux sont très réussis (Gustave est saisissant de réalisme), les scènes d’attaque sont efficaces, mais PRIMEVAL est un attrape-couillon de premier ordre. NON PRIMEVAL n’a rien à voir avec un film d’horreur. Heureusement la réalisation est terriblement palpitante, mais les acteurs sont quelque peu dans le faux (Orlando Jones doté d’un humour pas toujours adéquat). Horreur, constat social, fable politique, PRIMEVAL balance entre les eaux et à la fin, on ne s’accroche à rien. Dommage parce que les images étaient belles et ne laissaient augurer que du bon. Que nenni.
Le crocodile est de bonne facture, vraiment réaliste. Les effets de sang sont également convaincants, mais c'est tout ce qui va dans ce film. Les scènes de nuit sont trop obscures pour y voir quoi que ce soit, les humains passent leur temps à se battre au lieu de se battre contre le crocodile. Il n'y a aucune conclusion quant à l'animal à part UNE phrase, servant de transition pour lancer le générique de fin. Le film est très mal vendu, on pourrait s'attendre à un film "catastrophe/horreur", mais le sujet principal tourne autour des guerres entre humains.
Ce film s'avère être bien plus qu'un simple histoire d'épouvante. Les horreurs de la guerre civile ainsi que la pauvreté des leix nous est ici bien montrées. Les acteurs sont assez bons, comme le rythme qui mène ce film qui, contrairement à ce qu'on pourrait croire, n'est pas ennuyeux. Par contre, on regrettera les effets spéciaux assez moyens et les scène d'attaques du croco, mal filmées.
Le plus dur finalement, c'est de passer outre la théorie bidon que Dominic Purcell nous expose en plein milieu du film : "Oui chérie, ce sont les charniers qui sont à l'origine de ce gros animal méchant et véloce, bouh que nous sommes vilains !". Parce qu'en dehors de ça, le film est acceptable. On a de l'action, deux trois rebondissements, ça fait passer une bonne soirée quand on a rien d'autre à foutre. Quand on connaît le nombre de nanars émaillant le genre, on ne peut qu'être agréablement surpris. On nous gratifie même de quelques informations sur la géopolitique du Burundi, que demande le peuple ? Peut-être un scénario plus étoffé, plus intelligent, certes. Mais pour "primeval", on s'en contentera.
Film tout à fait honnête. En venant chasser un monstre, on en détruit un autre ! L'interprétation est à la hauteur ainsi que le FX. Des images superbes et une dénonciation du génocide. La photographie est superbe. A découvrir !!! 3.5/5
Un bon vieux film de monstre qui a l'originalité de nous proposer "Gustave" le legendaire crocodile géant en rôle titre. Le cadre de l'Afrique et d'une guerre civile sont, ma fois, plutôt originale et le réalisateur à l'intelligence de montrer son monstre le moins possible mais certaines scènes sont trés mal filmés et clairement incompréhensible. Les personnages n'evitent pas non plus les stereotypes et on retrouvera Dominic "John Does" Purcell et ce bon vieux Jurgen Prochnow dans cette chasse au lezart . Divertissant si on est indulgent.
En voyant que Dominic Purcel (prison break) est la tête d'affiche, je me suis dit que le film avait tout d'un nanar, j'ai laissé la chance au produit, et surprise le héros ne surjoue pas, et il est parfaitement humain. Le film a une histoire crédible et un fond politique qui fait réfléchir, car l'animal n'est pas que le crocodile, mais l' être humain. En conclusion, j'ai trouvé le film agréable à voir, ma note 11.5/20
Je m'attendais à un bête film à la Lake Placid, mais en fait, pas du tout ! Si on retrouve quelques éléments du dit film (notamment la taille du crocodile qui serait dûe à l'abondance élevée de nourriture), le film est beaucoup plus "sérieux", à tel point qu'on y retrouve une histoire parallèle qui traite de la guerre civile en Afrique. Et pour en rajouter, le dit croco est vraiment bien réalisé, et il y a tout de même un minimum de suspense. Avis aux amateurs !
Franchement c'est loin d'être un navet, malgré l'impression première qu'on en a en lisant le scénario ou en regardant la pochette qui promet une série B n'assumant pas son petit budget... En fait c'est un film à assez haut budget puisqu'on est en pleine Afrique avec des tribus et un crocodile qui, bien que numérique, a du couter cher. L'argent ne faisant pas tout, l'histoire basée sur une histoire réelle se laisse suivre avec pas mal d'intérêt, et on y note parfois pas mal d'humour aussi. Ce film qui sort un peu du lot des films d'horreur classique, avec un crocodile géant ayant réellement existé, assure un divertissement plutôt agréable et sans prétention l'espace d'1h30.