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bobmorane63
197 abonnés
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4,0
Publiée le 10 mai 2017
Un film de gangsters très réussit réalisé par le cinéaste Jacques Becker très inspiré !! Ce long métrage est surtout connu pour son interprète principal Jean Gabin qui entame, selon la légende, comme une seconde carrière de comédien qui jouera par la suite beaucoup de polars chez des grands metteurs en scène mais il ne fera pas que cela . "Touchez pas au Grisbi" , le dernier mot du titre pouvait ètre une curiosité mais qui signifie un paquet de lingots d'or signalé quand on en parle ou qu'on le voit par une musique courte à l'harmonica. Max, le personnage central et son ami et collègue Riton veulent prendre aucun risque à leurs ages avec l'or caché et prendre une retraite paisible. Sauf qu'un certain Angelo, mafieux comptant des gommes sous son aile, kipnappe Riton contre le Grisbi et Max va avoir fort a faire. Un polar qui possède un bon scénario et une mise en scène qui vieillit bien de Jacques Becvker. Les scènes de fusillades et course poursuite sont impressionnantes. Impressionnant comme le jeu de Jean Gabin qui est une fois de plus admirable avec d'excellents comédiens à ses cotès comme Lino Ventura dans la peau du méchant ou la jeune et belle Jeanne Moreau. Un classique du cinéma Français.
Ce film date, et n'a pas très bien vieilli, avec ces gangsters en costume cravate, ces femmes à baffes soumises, et sa première demi heure un peu lente avant que ne se mette en place la véritable histoire. Restent le charme du N&B, le jeu de Gabin, celui moins convaincant de Lino débutant, l'atmosphère des bistrots et cabarets d'antan, et les rues de ¨Paris avec ses lampadaires poussifs, ses tractions-avant et sa faible circulation
J'ai vu un film... un grand classique, un excellent classique, une magnifique prestation de Jean Gabin, the King, et un face-à-face avec Lino Ventura, le Boss... Ce film est une histoire d'amitié et d'honneur dans ce monde fantasmé des truands, autour desquels gravitent des "p'tites pépées" au touché soyeux et aux épaules dénudées... Ce film montre comment un truand vieillissant (Jean Gabin) va être engagé, après un coup fumant de vol de lingots d'or, à perdre son "grisbi" pour préserver une amitié, avec son complice embarqué par un rival. Le film est très noir, intense et la réalisation de Jean Becker est intense. Les dialogues contribuent à faire de ce film une une réussite totale ! Une certaine nostalgie fleure bon les années 50, le banditisme à la papa, les règlements de compte à la sulfateuses, les décapotables ouvertes au vent et aux balles... Un grand film...
Attention, plongée dans les années 1950. Les vraies, avec des hommes virils et des femmes à leur place (oui cette phrase choque la morale de 2023, mais c'était comme ça que ça se passait à l'époque). Jean Gabin est somptueux, respecté, craint. Sa voix profonde se dégage entre toutes. Son personnage a aussi ce petit côté coquin des hommes de son temps et qui ne déplait pas aux femmes, comme par exemple lorsqu'il caresse la poitrine d'une de ses maîtresses : "Dis-donc ça te fatigue pas trop de porter tout ça ? Je pourrais te donner un petit coup de main !" Ou encore, contemplant le décolleté d'une autre : "Ça fait plaisir de retrouver ses petits amis en bonne forme." On pourra sourire aussi de voir dans un bar des Toilettes-Téléphone. Ils avaient déjà tout compris ! Aujourd'hui on fait pareil avec nos smartphones lorsqu'on va aux WC ! À noter la première apparition de Lino Ventura dans un film, qui se distingue déjà, préfigurant sa superbe carrière.
Un polar savoureux qui met en vedette un Jean Gabin parfait. Il incarne un truand qui a réussi un gros coup en dérobant une belle quantité d'or. Malheureusement son complice a trop parlé et un caid de la drogue (Lino Ventura) a découvert ka vérité et veut mettre la main sur le magot. Reflet d'une époque, le film nous replonge dans le milieu criminel des années 50. Le casting est très bon, dominé par un Gabin plus vrai que nature en truand à l'ancienne.
« Touchez pas au grisbi » est devenu une légende. Il fut le film fondateur du cinéma noir français des années cinquante et des réalisateurs comme Verneuil, entre autres, lui doivent beaucoup. Jacques Becker fut bien sur très influencé par le cinéma américain, et beaucoup de critiques français attribuent à « Grisbi « le statut de chef d’œuvre. Difficile de se faire une idée de nos jours, car la comparaison avec « White Heat» (L’enfer est à lui) (1949) ou «The Enforcer » (La femme à abattre) (1951) tous deux de Raoul Walsh (1951) ou encore « Asphalt Jungle » de John Huston (1950), n’est pas en faveur du film de Jacques Becker, et de loin. En premier, un manque d’intensité et même d’atmosphère (pourtant un point fort du cinéaste) qui est une déception au regard de ses films précédents. Des rôles féminins réduits à des utilités décoratives (et même au propre comme au figuré pour Marilyn Buferd), Jeanne Moreau mise à part. Mais pas sur que sans la gifle que lui décroche Gabin, son interprétation retienne l’attention. Gabin lui même entame ce que sera le cabotinage Gabin, avec ses tics et son parler argotique. Les deuxièmes rôles sont mal travaillés et seul Lino Ventura, dont c’est le la première apparition à l’écran, offre une prestation (déjà) des plus convaincante. A retenir aussi la musique de Jean Wiener. Même si le film se laisse voir avec plaisir et en tenant compte de son impact sur le cinéma français, parler de chef d’œuvre semble tenir de l’euphorie cocardière.
Touchez pas au grisbi, oui mais qu'est-ce donc le grisbi ? c'est de l'argent, du pèse, du fric. Superbe film policier français, un casting ou chaque protagoniste s'impose, explose. Jean Gabin qui joue Max, personnage que l'on devine déjà très débrouillard et dont il est difficile de faire déstabilisé son aplomb et qui vaut mieux pas trop chercher. L'acteur René Daray touchant pour son personnage Riton, la présence de Jeanne Moreau dont on va pas se plaindre, et je termine par le grand Ventura. Toutes les situations ou ils se trouveront est un régal de dialogues et de prestations, on ne lâche pas une miette du début à la fin.
L'un des films avec Jean Gabin que je préfère. Les costumes sont de rigueur, la cravate est serrée et toujours élégante chez Gabin. Les dialogues sont délicieux, les pétoires sonnent authentiques, l'histoire et l'ambiance sont magiques. Sans compter les dialogues, les prises de vue, les vieilles voitures et les règlements de compte à l'ancienne, façon gentleman. Un chef d'oeuvre, pour moi, que j'ai vu et revu sans me lasser.
A voir et à revoir, ce film en N&B de 1953 démontrant beaucoup de qualités. Un polar à l'ancienne, au scénario solide signé Albert Simonin, une mise en scène sans faille de Jacques Becker, une bande musicale envoûtante avec la musique devenue culte de Jean Albert Wiener. Quant au prestigieux casting, il nous offre pas moins que Mr Jean Gabin, comme toujours impérial, Melle Jeanne Moreau que l'on vois hélas trop peu, et Lino Ventura qui assure parfaitement pour son premier rôle de cinéma. Sur un émouvant retour dans les années 50, ce drame nous délivre action et suspense, une belle histoire d'amitié nous montrant des personnages attachantes, et des malfrats de classe se disputant pour le grisbi, soit huit barres de joncaille.
Touchez pas au grisbi est un véritable test d'âge. Soit votre vocabulaire s'est bonifié comme un grand vin avec votre âge, soit vous vous sentirez trop jeune pour comprendre la moitié des dialogues, en argot "que même papy n'avait plus entendu depuis son adolescence". Subjectivement plutôt partie prenante de la seconde catégorie, on s'est souvent demandé ce que racontaient les personnages, où allait untel quand il voulait "aller au pageot" (premier regard vers papy : "c'est au lit" - "aaaah."), "flube" (deuxième regard : "peur" - "aaaah."), "Et tous les crevards que je gave pour qu'ils se tiennent tranquilles, pour qu'ils n'aient pas le temps de devenir curieux, c'est toi qui vas les arroser à ma place?" ("oh tant pis, je vais regarder les images..."). Pas facile de décrocher suffisamment de l'argot des dialogues pour se concentrer sur l'intrigue, surtout quand la plupart des actions sont racontées (untel a enlevé untel, l'autre a piqué l'argent, etc...) sans qu'on ne les voit en images. C'est aussi un assez grand problème de Touchez pas au grisbi : hormis la dernière ligne droite avec le règlement de compte, il ne se passe pas grand-chose (très bavard). On s'est un peu ennuyé pendant la première partie, constituée de beaucoup de texte (dont on comprenait environ 70%). Heureusement que la seconde partie change la donne, et rentre tête baissée dans l'action avec la sulfateuse au poignet, la guimbarde lancée à toute berzingue, et le grisbi qui se fait la malle (ça y est, on s'y met). On aime assez le duo antagoniste entre Jean Gabin (qui s'énerve moins que d'habitude, ça lui va bien) et Lino Ventura comme toujours très à l'aise avec ce genre de rôle. Sans s'être passionné pour ce film, on a passé un bon moment lors de la seconde partie et du final très convaincant, qui nous consolent d'avoir enchaîné les "Kékidit ?!" jusque-là.
Signé Jacques Becker, ce classique des années 50 voir évoluer Jean Gabin, René Dary ainsi qu’un trentenaire alors inconnu nommé Lino Ventura. « Touche pas au Grisbi » est un film de gangsters qui tarde à trouver son rythme et dont ses actrices (Jeanne Moreau, Dora Doll, une très belle ex-miss America Marilyn Bufeld ou encore Gaby Basset, la première épouse de Gabin) ne font que de la figuration.
Belle surprise que ce film de 1954 qui est regardable aujourd'hui avec plaisir. Cela n'est pas toujours le cas pour les films de cette période. Gabin, encore assez vert, a la stature et la gouaille pour jouer Max, le menteur. Il s'agit d'un chef de bande, qui a volé des lingots d'or pour pouvoir prendre sa retraite. Les dialogues sont savoureux avec l'argot des gangsters. C'est vif, sans violence excessive et le dénouement est presque moralisateur.
"Touchez pas au grisbi" est l'adaptation fidèle du premier roman de la trilogie écrite par Albert Simonin. Suivront "Le Cave se rebiffe" et "Grisbi or not Grisbi" devenu "Les Tontons flingueurs" au cinéma.
Il y a toutefois un vrai gap entre ce film et ses deux suites. Cela s'explique par le fait que Michel Audiard a signé les dialogues des suites mais n'a pas participé à "Touchez pas au grisbi". Cela a pour conséquence que ce premier film est un film noir, assez éloigné de l'aspect comique et des dialogues ciselés de ses suites.
Pour autant, il n'est pas à jeter. Loin de là : "Touchez pas au grisbi" signe les débuts au cinéma de Lino Ventura et le rebond de la carrière de Jean Gabin. Rien que pour cela, il mérite d'être vu par quiconque s'intéresse au cinéma.
Pour les autres, ce sera un film de gangster efficace, avec des acteurs charismatiques et un goût de suranné délicieux. Un vrai film d'époque !
En revanche, il faudra faire avec des scènes qui n'apportent parfois rien à l'histoire et un scénario assez classique. Si vous êtes prêt à passer outre cela, vous devriez passer un bon moment.
Le film qui a relancé la carrière de Gabin et lui a donné le goût des rôles de patriarche du milieu. Par la suite, il finira par se caricaturer dans ces emplois taillés sur mesure. Ici, il est parfait. Le mérite en revient grandement à Albert Simonin, auteur du roman éponyme et qui a signé les dialogues du film. Si Michel Audiard, par la suite, utilisera la langue verte pour tirer de mémorables feux d’artifice verbaux, Simonin est beaucoup plus sobre. Pas de paroles inutiles, seuls quelques traits d’humour. L’atmosphère est crépusculaire, le ton est tranchant. Le milieu est impitoyable et ces truands sur le retour, qu’on pourrait croire débonnaires, peuvent encore mordre! A ce jeu-là, Lino Ventura, qui débute à l’écran, impose déjà un physique remarquable, mais il faudra attendre un peu pour le voir briser la glace et devenir le grand acteur qu’on connaît. René Dary, excellent choix de casting, est le complément parfait de Gabin, loser benêt manipulé par sa maîtresse. Jacques Becker signe une mise en scène stylée et d’une grande lisibilité : du début à la fin, rien ne semble forcé, tous les plans s’enchaînent avec le plus grand naturel. Avec la belle photo de Pierre Montazel et la célèbre musique de Jean Wiener, cela donne un classique du polar à la française, qui a remarquablement bien vieilli.