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    Touchez pas au grisbi
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    128 critiques spectateurs

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    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    On le présente souvent comme un des précurseurs des polars à la française bien avant Melville et autres, "Touchez pas au Grisbi" de Jacques Becker même si il m'a laissé sur ma faim mérite d'être vu rien que pour ses interprètes. On peut en effet apercevoir Jeanne Moreau toute jeune et un certain Lino Ventura dans son premier rôle et faisant déjà preuve d'une étonnante maturité. Le tout bien sûr completé par un Gabin au mieux de son charisme. Cependant malgré ces bons points il faut reconnaitre que l'oeuvre en elle même ne passionne pas. Visuellement la mise en scène de Becker fait preuve de sobriété et s'en sort bien mais on attendait une histoire un peu plus excitante avec un tel casting et on se retrouve finalement avec un scénario archi-classique et sans rebondissements majeurs. Le film laisse ainsi un gout en demi teinte dans la bouche.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Oui, bon, Touchez pas au grisbi est un petit film policier conventionnel qui sans vraiment décevoir n’enchante guère non plus.
    Coté casting de bons acteurs certes, mais pour des rôles sans grand relief et somme toute, classiques. Gabin ne force pas son talent pour jouer un personnage basique bien qu’assez intéressant. Lino Ventura n’a qu’une présence anecdotique, et le seul qui m’a finalement un peu surpris ici c’est René Dary, qui se démarque du lot notamment grâce à son personnage, pour le coup un poil plus surprenant. Il y a quelques bons seconds rôles aussi, mais là encore, Touchez pas au grisbi donne l’impression de ne pas leur faire beaucoup de place, en les confinant à des archétypes du polar ou simplement en les mettant de cotés (charmante Jeanne Moreau par exemple mais comme Ventura, très sous-exploitée).
    Le scénario est tout de même des plus simples, et le film à un gros souci au décollage. Le début est très laborieux, d’une lenteur frappante, on y verra Gabin se mettre en pyjama, Gabin se laver les dents, Gabin regardant un spectacle, Gabin manger du pâté… bref, cette première partie est d’une rare mollesse. Heureusement dans la deuxième partie ca embraye, et ca sauve clairement le film d’un 1.5 ou d’un 2 pointé. L’histoire se met enfin en place, le film gagne son statut de polar, l’ensemble prend plus de relief, et la gradation s’avère finalement pas mal jusqu’à un final réussi. L’épilogue est tout de même bon.
    La réalisation a vieilli, c’est certain. La mise en scène ne fait pas des folies, avec un Jacques Becker assez mou qui se répète beaucoup. A noter ainsi le nombre de scènes avec les ascenseurs, elles sont légions dans ce métrage. Malgré tout l’ensemble est proprement fait, et il se débrouille relativement bien dans l’action vers la fin, sans non plus faire des étincelles. La photographie en revanche n’est pas des plus soignées, avec une trop grande sobriété de ton, et un résultat peu concluant pour les scènes nocturnes. Autant le dire de suite on ne sait presque jamais si l’on est en plein jour ou la nuit, tant les éclairages se ressemblent. Quant aux décors, malgré des idées imaginatives (cool le nu intégral au-dessus du lit du blessé !), ca reste moyen, mais convenables. Ce film ne se démarquant toutefois guère d’autres réalisations du genre de ce point de vue. Enfin la musique est assez répétitive, et souvent envahissante. Plutôt correcte, il faut néanmoins avouer qu’avec un son pas terrible des années 50, les dialogues couverts par la musique sont parfois presque inaudibles.
    En clair, Touchez pas au grisbi est un petit film policier qui s’adresse tout de même très clairement à un public déjà conquis. Il ne fera sans doute pas beaucoup de converti au genre polar de la Grande Époque, et cela, malgré un casting alléchant qui promettait une petite référence. L’ensemble porté par un scénario quelconque, souffre de personnages assez conventionnels pas à la hauteur des interprètes. Clairement sauvé par sa deuxième partie, Touchez pas au grisbi arrache la moyenne.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2020
    Précurseur du film de mafieux, Touchez Pas Au Grisbi déçoit par son manque de poigne. L'action y est comme engluée, chaque situation, chaque développement, semble prendre des heures à se mettre en place et se dérouler à un train de sénateur notamment à travers des dialogues souvent trop verbeux et pas toujours très compréhensibles, la faute à un argot omniprésent. L'ensemble du casting, sans grand reproche, tente bien d'insuffler un peu de vie à cette histoire, mais cela ne suffit pas à relever le niveau d'un scénario trop mou et à l'intrigue un peu simpliste.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2017
    Je croyais que ce polar me plairait davantage mais Touchez pas au grisbi ne m'a pas emballé, polar réputé du cinéma français pour différentes raisons notamment ayant relancer la carrière de Gabin qui allait se spécialiser dans les rôles de patriarche bougon ayant bon cœur ou encore de faire connaître Lino Ventura dans un véritable rôle.
    Touchez pas au grisbi ne fait pas partie de ces polars secs et nerveux comme je les apprécie alors que je pensais que ce serait le cas, je trouve la première heure assez longue et ne proposant pas une intrigue très passionnante à suivre ; reste les acteurs qui apportent de la saveur à un film qui en manque ainsi qu'un charme désuet dû en partie à l'argot de l'époque.
    La dernière demi-heure privilège l'action mais arrive trop tard pour remonter le niveau selon moi d'un film un peu mou et traînant par moment.
    A découvrir cependant Touchez pas au grisbi ne marquera pas mon esprit.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2017
    Presque un policier solaire!!! Aucune action à part la dernière course poursuite, des dialogues contenus et réduits mais une présence et une ambiance absolument réussie malgré une histoire plutôt peu développée et simpliste.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2023
    Becker signe un polar français à l'ancienne, avec une ambiance poisseuse, des dialogues argotiques savoureux, et des vieilles canailles interprétées par un casting de poids.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    203 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2011
    du policier comme on aime, dialogues, duels et règlements de compte !!!
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    65 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2019
    Continuant ma longue traversée de la filmo de Jeanne moreau en désordre, Je m'arrête donc sur ce "Grisbi" et en profite pour saluer Ventura et Becker que j'apprécie beaucoup également. On est sur un dit "classique" en plus, bref que du bon on peut y aller les yeux fermé. Le problème c'est qu'il se ferment malgré eux passer 45 min, 1h de film. On s'ennuie beaucoup, c'est très conventionnel à s'en demander si c'est Becker qui réalise et pas plutôt Rohmer ou un autre lourdingue du genre. Jeanne est là mais ne fait pas encore rêver malheureusement, faudra attendre 4 ans et la rencontre avec Louis Malle, où elle retrouvera un certain Lino Ventura qui lui, déjà, impose son style à défaut d'être encore le grand Lino qu'on connaitra. Reste encore l'immense Jean Gabin qui dés qu'il l'ouvre c'est pour sortir un truc mythique, au mimiques inégalables. A voir pour ce dernier à la limite. Grosse déception !
    Antony
    Antony

    30 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2010
    Etonnant que je n'ai pas vu ce "Touchez pas au grisbi" plus tôt. Gabin assure, et c'est peu de le dire puisque tout le film repose finalement sur lui ; et Lino fini presque comme effacé face à tellement de talent. Le final, totalement jouissif, ne fait qu'entériner les choses. Jeanne Moreau, quant à elle, est si jeune que l'on a bien du mal à la reconnaître sinon par la voix. Bref une bonne histoire aux dialogues incroyable et le tout magnifiquement interprété. Vive le cinéma français 50's !
    halou
    halou

    123 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Classique, un peu trop, mais le film reste prenant.
    kray
    kray

    53 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2010
    Un grand classique du policier français. Gabin , ventura, tous sont exceptionnels , et l'intrigue palpitante .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Pas mauvais ce film de gangster, mais il ne vaut pas le tonton flingueurs, sinon Gabin, Dary et Ventura.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    2 étoiles - Touchez pas au grisbi

    Déçu ... Ce film est vieillot, pantouflard, pépère et certaines scènes ne sont pas du tout crédibles. On frôle l'ennuie ...
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    un film qui a vieilli et qu'il faut regarder d'un point de vue "historique". Noter que la version restaurée en DVD est superbe. Cela dit, et contrairement à beaucoup, je n'aime pas trop Jean Gabin car il ne sait jouer qu'un seul personnage et toujours de la même façon : prenant toujours les mêmes poses, bourru, quasi antipathique mais aimé (et je me demande bien pourquoi). Mais bon, oublions Gabin. Le scénario est original et intéressant: un polard, mais sans policier, et une sorte de tranche de vie de truands, où on se beurre la biscotte et on se lave les dents en pyjama. On n'échappe malheureusement pas aux clichés : Gabin qui tombe des filles (dont il pourrait être le père), les femmes vouées aux rôles de secretaires ou de riche veuve esseulée... A voir malgré tout comme un témoignage des années 50.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    « Touchez-pas au grisbi » tient un peu du miracle, qui aura réuni pour une seule et unique fois Jacques Becker et Jean Gabin. Jacques Becker vient d’essuyer deux échecs au box-office avec « Casque d’or » et « Rue de l’estrapade », il cherche alors avidement un sujet pouvant plaire au public. En lisant « Touchez pas au grisbi », le premier roman d’Albert Simonin paru en 1953, il est certain qu’il peut entrer à nouveau dans le jeu.
    Pour le premier rôle, Jean Gabin n’est pas le premier choix de Becker qui pense tout d’abord à Daniel Gélin qu’il connaît bien pour l’avoir dirigé trois fois. L’acteur alors jeune premier en vogue, refuse. François Périer un temps envisagé est finalement jugé trop jeune pour le rôle. Le producteur/éditeur Gino Del Luca avec qui Gabin est sous contrat, le propose à Becker qui est tout d’abord réticent, pensant qu’il représente un cinéma révolu. Effectivement, depuis son retour d’Hollywood en 1946, Jean Gabin a tourné dans quatorze films qui ne lui ont pas permis de se replacer au premier rang, son image étant brouillée en partie à cause d’un vieillissement prématuré.
    Le réalisateur finit tout de même par se dire qu’il peut tirer profit de ce qui a été jusqu’alors un handicap pour l’acteur effectuant son retour. Le roman de Simonin qui participe avec Jacques Becker à l’écriture du scénario, s’intéresse à un tandem de truands sur le retour aux tempéraments opposés qui vont devoir faire face durement à une fin de carrière qui ne se passera pas du tout comme Max (Jean Gabin), le leader du duo, l’avait organisée. Un refus du déclin, ajouté à une faiblesse de caractère amènent Riton que Max surnomme amicalement « ma petite tête de hérisson » à trop parler sur ce qui devait être leur « dernier coup » à une jeune cover girl pour laquelle il en pince (Jeanne Moreau). Les deux hommes vont devoir affronter un jeune loup de la nouvelle garde qui ne s’embarrasse pas de grands principes ou d’un soi-disant « code d’honneur », en la personne d’Angelo (Lino Ventura dans son premier rôle à l’écran).
    L’intrigue classique, parfaitement menée, sert essentiellement de support à l’intérêt que porte Becker à la relation des deux malfrats qui comme les cow-boys de Sam Peckinpah un peu plus tard, refuseront de renoncer au mode de vie d’un Ouest finissant, niant pour l’un que les ans doivent lui dicter leur impitoyable loi, écartant pour l’autre l'idée de tirer le rideau en abandonnant celui qu’il a toujours tiré par la manche. Jean Gabin en interprétant Max dit le menteur (en raison de ses talents de séducteur) avec toute l’humanité et le talent qu’il porte en lui, s’ouvre une porte royale pour les deux décennies à venir où il sera jusqu'à son dernier souffle « le parrain » du cinéma français.
    Il faut le voir trimballer gaillardement sa silhouette légèrement alourdie et ses traits marqués par les nuits sans sommeil pour donner encore le change avec dans le fond de ses yeux humides, la petite étincelle qui vacille mais lutte encore pour rester allumée. Acteur grandiose dirigé par l'un des plus grands cinéastes de l’après-guerre, le résultat ne pouvait qu’être au rendez-vous. Le spectateur n’est pas déçu, soixante ans après sa sortie le film n’a pas pris une ride, dévoilant imperceptiblement une noirceur que la lumière des bars, restaurants et cabarets où ces malfrats d'un autre temps déambulent, ne parvient pas à masquer.
    René Dary qui avait tenu les rôles dévolus à Gabin pendant son séjour à Hollywood et conseillé à Becker par ses soins, est lui aussi prodigieux avec un regard inquiet et désespéré qui ne le quitte jamais. Lino Ventura débutant, plante sa fourchette dans le plat comme s’il avait toujours été assis à côté de Gabin. Paul Frankeur, juste comme une horloge suisse, s’affirme comme le parfait pendant de Gabin qui ne cessera de l’imposer par la suite à ses côtés. Jeanne Moreau, Dora Doll, Gaby Basset (la première femme de Jean Gabin), Denise Clair dans des rôles un peu mineurs au sein de ce que l’on peut sans trop se tromper nommer un film d’hommes, renvoient parfaitement la balle. Jean Gabin le plus grand acteur français de tous les temps ? Comment ne pas répondre par l’affirmative ? De la musique de Jean Wiéner, on retiendra la célèbre rengaine à l’harmonica qui si elle n’occupe qu’une place minime comme toujours dans les films de Jacques Becker, donne sa marque de fabrique au « Grisbi ».
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