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    L'Oeil sauvage
    Note moyenne
    3,2
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    7 critiques spectateurs

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    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    Le film a pour lui une forme expérimentale qui reste tout à fait radicale aujourd'hui et une musique intéressante. Mais le spectateur reste extérieur faute d'histoire.
    Maqroll
    Maqroll

    151 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2010
    La caméra de Joseph Strick traque sans concessions l’Amérique profonde à travers le regard dérangeant de Judith, jeune femme fraîchement divorcée que la vie a meurtrie. La caméra surprend, étonne, innove et émerveille à chaque seconde, faisant de chaque plan une photo dans une recherche esthétique permanente et une inventivité sans cesse renouvelée. Le seul bémol (mais très léger) à mettre à cette œuvre est le refus d’utilisation du son direct. Un dialogue en voix off (celles de Judith et celle de sa conscience ?) monopolise tout le champ sonore et il est souvent très frustrant de ne pas entendre les paroles de Judith sortir de sa bouche même. Mais malgré ce défaut parfois exaspérant, ce film, courageux et inventif, possède des qualités formelles et humaines qui en font une œuvre mythique, une espèce de borne de l’histoire du cinéma et l’un des joyaux du cinéma américain indépendant à ses tout débuts, ce cinéma que Truffaut revendiquera tout de suite comme l’une de ses influences majeures.
    aaber
    aaber

    28 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2008
    Je n'ai pas du tout accroché, pourtant je suis assez réceptif à ce genre de film expérimental, mais là, étais-je peut-être dans un mauvais jour pour voir cette oeuvre ? Mauvais jour, mauvais lieu, mauvais moment, tu connais ça, Joyce ?
    norman06
    norman06

    339 abonnés 1 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2008
    "L'Oeil sauvage" peut se lire d'abord comme un pavé dans la mare de l'American way of life : longtemps traité de façon implicite par le cinéma américain, le thème de la décomposition de la cellule familiale est ici abordé frontalement, et la solitude urbaine du personnage principal annonce les grandes figures féminines des années 70, magnifiées par Cassavetes (avec Gena Rowlands) ou Martin Scorsese (Ellen Burstyn). La faune des prédicateurs guérisseurs donne droit à une admirable séquence dans la lignée du cinéma-vérité de Jean Rouch, tout en touchant l'Amérique là où ça fait mal.
    Au-delà cet aspect critique, le film se meut avec bonheur dans la tendance du nouveau cinéma des années 60, préférant l'ellipse et l'éclatement narratif à la linéarité explicative du scénario en béton. Les rêves de Judith, délirant après un grave accident de voiture, anticipent l'onirisme et le filmage de l'inconscient par Alain Resnais dans "L'Année dernière à Marienbad"; mais l'on songe surtout à Godard, celui d'"À bout de souffle" et de "Deux ou trois choses que je sais d'elle", dans la maîtrise du style caméra à l'épaule (les scènes sur les trottoirs) et dans la similitude du kaléidoscope pictural et introspectif.
    L'originalité esthétique de l'œuvre (Judith ne parle jamais, seule la voix off révèle ses motivations et ses fantasmes) ainsi que sa singularité dans le cinéma américain de l'époque en font une curiosité incontournable.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    70 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Très bon film venant de cinéastes américains indépendants. Le film montre une vie à l'américaine dans les années 60, avec en voix off un dialogue entre une femme qui vient de divorcer et son ange gardien (sa conscience) : un dialogue d'une grande beauté formelle et poétique. Le film se déroule un peu sous forme de documentaire, dans un beau noir et blanc, avec une belle actrice qui est en fait la seule actrice du film, les autres étant les américains filmés dans les rues, les bars, les salles de boxe, de cabaret, et les églises.
    Très belle réussite cinématographique, avec un bel accompagnement musical, c'est une balade triste et poétique dans un monde rarement beau et souvent horrible, mais réel. C'est de l'anti-Hollywood.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    231 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2008
    Une femme descend d'un avion. A son retour sur la terre ferme, parcourant les recoins de Los Angeles, s'offre à elle un enfer terrestre, grouillant de laideur et de bestialité. «The Savage Eye» (USA, 1960) de Ben Maddow, Sidney Meyers et Joseph Strick détruit le rêve américain et dresse le portrait d'une Amérique peuplée de tares. Venant de se séparer de son époux, la femme a pour compagnon spirituel un ange. A aucun instant, cette femme au visage singulier ne sera amenée à prononcer un mot. Tous les dialogues sont off et interrogent la consistance du réel, sa vérité. Mme Ex, la protagoniste dont la caméra, l'oeil sauvage, suit la route, contemplent les physiques disgracieux qui composent le lieux, la destruction de l'individu dans la masse du consumérisme. L'ange, qui motive la femme à opter pour un regard plus optimiste, veut voir dans les délires des Etats-Unis une cause humaine à défendre. Pourtant les trois cinéastes, qui ont alternés les tournages, persistent à faire du monde un aggloméra d'hideuses figures. Pour ce faire, ce n'est pas tant un procédé cinématographique auquel font appel les réalisateurs qu'une démarche photographique. Fait davantage selon un travail de chef opérateur que de réalisateur, «The Savage Eye» se compose comme des photographies en mouvement et non pas comme du mouvement en photographie. Cliché de l'Amérique, c'est ce qui résulte du travail des cinéastes étalés sur quatre années. Cliché de l’Amérique, c'est aussi de cela que se nourrit le film. Ayant le mérite de contester des Etats-Unis tout puissant qui se gargarisent de leur force, les trois cinéastes n'oublient pas de capter les images d'Epinale de la débilité pour mieux les dévoyer au service de leur propos. Le film ne semble pas vouloir nous dégouter des affres du monde, plutôt nous les faire partager, nous les plaquer en plein écran pour dévoiler l'hallucination d'un monde pervertis par la consommation de masse.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 juillet 2009
    En lisant le synopsis, le film me tentait vraiment. Voir cette amérique traité de tant de sujet tabou ou non a égayé ma curiosité. Mais résultat, je me suis profondément ennuyé. Je me suis sentie a mille lieux des images que j'ai vu ou de l'univers de la mise en scène. Trop glauque, trop psychédélique, noir et cauchemardesque. Dans l'ensemble, ça a mal veillit. En bref, beaucoup d'excitations pour rien.
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