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AMCHI
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2,5
Publiée le 10 avril 2011
Sonny Chiba reprend une 3ème fois son rôle du bagarreur Takuma Tsurugi et si ce nouvel opus de Street Fighter perd en violence (les combats sont beaucoup moins sanglant) par contre c'est nettement mieux filmé de plus le scénario est plus travaillé quand à Sonny Chiba son jeu est moins caricatural. Sympa à regarder mais rien d''extra non plus. Au final cette trilogie est plutôt une déception.
Ce film est un très bon film, avec des scènes d'actions d'anthologie, comme les 2 premiers (exemple: en un coup de poing à l'arrière du crane de son adversaire Tsurugi arrive à lui faire sortir les yeux de leur orbite, monumentale!) Chiba y est excellent, à la fois grandiose et ridicule.
Un peu plus "James Bond", un peu plus noir, sur un scénario un peu plus élaboré, le dernier des Street Fighter de la saga se conclue de bien belle manière. Pas aussi culte que le premier, mais les scènes de karaté sont toujours là, c'est bien l'essentiel.
Dernier épisode de la sage mythique, THE LAST REVENGE est la dernière opportunité de revoir Sonny Chiba camper son personnage culte, le définitivement badass Takuma Tsurugi.
Encore une fois, un scénario classique où la pègre veut supprimer Sonny Chiba pour faire des économies de bout de chandelles qui va amener notre anti-héros à tous les exterminer mais ce troisième film diverge quelque peu. Déjà, Sonny est seul contre tous. Pas d'acolyte avec lui pour apporter de l'humour. Ensuite, ce film ne met pas en scène un conflit manichéen puisqu'une troisième faction apparaît à savoir un procureur de province qui va venir jouer les troubles fêtes. Ce dernier personnage est intéressant car non seulement il bat aisément Tsurugi lors de leur première confrontation mais en plus, il est celui par qui le discours subversif du film va être déclamé.
En effet, initialement ce procureur voulait mettre en prison tous les criminels de l'histoire mais c'est alors que sa hiérarchie et les politiques interviennent pour l'empêcher d'œuvrer. En découlera une cruelle prise de conscience: il n'y a pas de justice possible au Japon pour les puissants. De fait, notre proc' va se mettre à faire chanter le chef de la mafia qui cherche à tuer Sonny.
Ce discours est aussi relayé par la caractérisation des personnages. L'américain est tricheur, la femme honnête crève quand la femme fatale arrive à se sortir de presque toutes les situations (on dirait du marquis de Sade) et celui qui s'écarte du chemin qu'il s'est fixé ne peut réussir ce qu'il entreprend.
Maintenant ça a l'air sérieux mais je vous rassure, ça ne l'est pas tant que ça. L'américain est habillé comme un gipsy king et balance des rayons lasers, Tsurugi enchaîne les déguisements et va même jusqu'à séduire de la donzelle grimé en Dracula et à ce moment on se dit juste: WTF?!
Heureusement, on a quelques scène de tape, des punchlines en veux tu en voilà, des grimaces à l'ancienne et un duel final épique comme on les aime.
Moins nul que le second mais à des années lumières de la qualité du premier film, cet opus fait figure de bon divertissement et fini la saga sur une note moyenne. Il n'en demeure pas moins que c'est avec regret qu'on se dit qu'on entendra plus cette bande son si funky et qu'on ne verra plus les mimiques de Sonny...