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    Avant que j'oublie
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    33 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Superbe film qui donne l'occasion de vivre de l'intérieur le quotidien d'un homosexuel parisien vieillissant dépressif et séropositif.
    Présenté comme ça, ça n'a pas l'air folichon, ça ne l'est pas, et pourtant ce film fonctionne comme certaines chansons tristes : sa dureté a un effet bienfaisant.
    J'avoue que, sans me sentir directement concerné par le sujet du film, il m'a pourtant passionné. Rien ne nous est épargné, des séances chez le psychanalyste du héros à ses rendez-vous avec des gigolos, de ses crises d'inspiration (il est, semble-t-il, écrivain) à ses retrouvailles avec d'anciennes connaissances (d'anciens gigolos, comme lui), de ses problèmes d'argent à ses prises de médicaments.
    Le film est plein de scènes, de pensées et de petites phrases qui restent avec nous après l'avoir vu. Comment oublier le dernier plan ( spoiler: Nolot travesti dans un cinéma X de Pigalle
    ) ? Comment oublier le cruel "Je me suis chié dessus, Mr l'agent" qu'il déclare à un policier qui l'a arrêté en voiture ?
    Nolot n'a peur de rien, il ne redoute pas de se mettre à nu ou de se travestir. Que l'on soit vieux ou pas, homo ou pas, séropositif ou pas, cela nous parle car c'est à l'image de la condition humaine : comique et tragique à la fois, beau autant que ridicule.
    Il s'agit selon moi d'un grand film.
    gnomos
    gnomos

    55 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    Je ne savais pas de quoi il retournait avant de visionner ce film, et l'ai innocemment regardé avec mon fils. Franchement, Allociné le qualifie de " romance ", et ce film n'a rien d'une romance. En plus d'être mal joué et d'un ennui insupportable, il montre des scènes que nous avons trouvées particulièrement répugnantes, et pourtant je ne suis pas homophobe. Tout le film enchaîne les scènes quotidiennes d'un homme âgé et séropositif dont la seule préoccupation, ( ainsi que celle de ses amis ), est de payer pour des relations sexuelles avec des éphèbes, relations montrées crûment à l'écran, faisant passer le film pour un quasi-porno. Nous n'avons pas supporté jusqu'au bout ce spectacle navrant, et les dialogues de la partie que nous avons vue, qualifiés de magnifiques par les fans du film, se résument à des banalités ou des propos orduriers. C'est vraiment un film pour bobos prétentieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Je viens de voir " Avant que j'oublie " et je suis terriblement émue ; j'avais beaucoup aimé " L'Arrière pays " , un peu moins " la chatte à deux têtes " . J'ai lu des critiques d'une rare méchanceté sur ce site ! Le film de Nolot est humaniste et réaliste . Comme dans tous ses films , il utilise sa propre vie , et mopi je m'y intéresse parce que Jacques Nolot m'intéresse, me touche et me bouleverse ! Merci à lui pour ce grand film !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 juillet 2012
    C'est un film si ennuyeux et si artisanal qu'il ne peut manquer d'éveiller une certaine tendresse. On n'a pas envie de l'accabler, au fond. L'intention n'est pas mauvaise, on le sent bien, et on s'en veut d'être cruel, finalement, parce que c'est malgré soi. Par pudeur on cache la tendresse qu'il nous inspire. Pour résumer, on rit beaucoup, pendant et après. À quel degré faut-il le visionner se demande-t-on d'abord, puis on se dit que forcément l'acteur-réalisateur a voulu se moquer de soi. Parce qu'au premier degré ce n'est pas possible. Alors on rigole aussi. Je l'ai toutefois regardé en version accélérée, 45 minutes environ, en faisant des « avances rapides ».
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juillet 2011
    le cinéma français est malade de ces films minables: mal joué, absence de scénario, dialogues insupportables de platitude du genre "hier j'ai mangé une pomme".. si vous avez du temps à perdre ou si vous êtes fascinés par les faux films d'auteur, foncez!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    Film osé car encore de nos jours cette histoire est audacieuse. Les états d'âmes d'un quinqua homosexuel et dépressif peuvent choqué, mais en dehors de ça le film est très bavard. La mise en scène lente mais pas dépourvue de poésie et beauté, je m'attendais à autre chose de plus vivant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    waouh, merci le cinéma français, y a pas mieux, sensibilité, tout est réuni pour faire de ce film un bijou... je suis littéralement fan...bref bravo!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mai 2010
    Un des films les plus insupportables que j'aie vus ces dernières années. Alors evidemment le fait que le film traite d'un quinqua atteint par le sida et homo empêche toute virulence dans le propos de peur de passer pour un homophobe ou s'apparentant. Je me demande d'ailleurs si les critiques ne tiennent pas compte inconsciemment de ça parce que parler de chef-d'oeuvre pour cette mascarade est tout simplement impensable. Et cela rien à voir avec le côté cru du film ni homo d'ailleurs ( j'ai par exemple adoré short bus ) mais ça n'a simplement aucun sens, aucune réalité, aucun intérêt. C'est long et chiant à en crever et on passe notre temps à voir un type suer dans des draps sales puis aller degueuler son sida dans des chiottes malpropres avant qu'un jeune ephébe de 20 ans ne sonne chez lui pour le sodomiser avec violence. Ca donne envie. La suite est pire puisque le film sombre dans le n'importe quoi, la futilité sous couvert d'un certain côté intellectuel de mes deux. Le reste suivra par des discours sodomites grotesques entre deux quinqua dans un bureau chic de paris ou bien au restaurant où, an mangeant des huitres, ils parlent de la meilleur façon pour baiser des jeunes.
    La pire entourloupe du 21 eme siècle. C'est juste un scandale.
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2008
    Digne et indispensable, ce troisième long métrage de Jacques Nolot est son plus sombre. On s'attache à cette histoire de sexagénaire pris au doute à la suite de la maladie. Belle interrogation sur la mort et le sens de l'existence. Assez dur toutefois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2008
    Nolot, pour moi, c'est un réalisateur rare(comme James Gray), mais qui a chaque fois, fais de ces films, un veritable coup de poing, celui n'echappe a la regle.
    Nolot signe un trés beau film sur l'argent, l'amour des homosexuels, la réaction de la famille face à cela, les dommages collatéraux. Un grand film, en tout cas, merci M. Nolot, pour ce grand moment de cinema.
    brianpatrick
    brianpatrick

    86 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2007
    Un film inintéressant et ennyeux à mourir. Les acteurs amateurs ne valent pas le déplacement. L'histoire tourne autour de pas grand chose.
    Pierre E
    Pierre E

    218 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2007
    Jacques Nolot, habité par un profond mal de vivre, parfois apparent, parfois latent, nous livre dans AVANT QUE J’OUBLIE une palette complète de ses angoisses intérieures. Mais le spectateur aura beau partager certaines de ces mêmes angoisses, le film n’étant qu’un constat de ces angoisses, rien de plus, son intérêt s’en trouve très limité. Plus limité encore car AVANT QUE J’OUBLIE est un film hermétiquement clos, il n’y a de place que Nolot ; il aura beau se mettre à nu entièrement et publiquement, c’est un monologue, le rapport avec le public est quasi-inexistant. On en vient alors à se poser la question : Cette auto-flagellation était-elle vraiment nécessaire ? Avait-on besoin de voir sortir un film si personnel, au point d’en être fermé au public ? A croire que le psy ne lui suffisait plus, c’est à nous cinéphiles que Nolot confie sa misérable vie, dans toute sa crudité, aussi honteuse soit-elle, et à travers de nombreux et répétitifs bavardages existentiels. Complaisant dans sa propre douleur, le résultat est glauque et à la limite d’être déprimant ; mais pas pour autant raté, Nolot a tout de même réussi à faire passer son message, manque maintenant une certaine maîtrise...
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2007
    La grande originalité du film de Jacques Nolot n’est pas de montrer les angoisses de mort, tout du moins directement, des personnages comme lui-même atteints ici du SIDA, mais de les faire confronter à une autre type d’angoisse : celle de vieillir. Tous ces quasi sexagénaires dont Nolot lui même, aussi bon acteur que metteur en scène, ne pensent ainsi qu’à faire des pipes à des jeunes hommes, qu’on suppose bien montés, afin d’en pomper leur jeunesse. Une belle mise en scène, de bon acteurs qui parfois nous font ressentir un certain malaise allié aussi à une ironie non dissimulée Avant que je n’oublie est un bon film, bien en dessous de l’absolue réussite de l’arrière pays mais supérieur à La chatte à deux têtes, beaucoup trop glauque à mon sens. Le film n’est pas exempt de longueurs (telle l’histoire de l’héritage) mais est à voir. Il est aussi drôle et empreint d’un fort narcissisme (trop ?) comme la scène où Nolot décrit la liste des effets secondaires de sa future tri-thérapie. Mélangeant les expériences personnelles avec la pure fiction d’une façon très habile, Nolot est un cinéaste personnel aussi bien que bon acteur, tel dans quelques films de Téchiné avec lequel il partage certains idées et aspirations intellectuelles et narratives.
    Fritz L
    Fritz L

    188 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    Jacques Nolot est un témoin. Un témoin partial et privilégié sur des sujets qu’on évoque peu ou mal quand on traite d’homosexualité… La vieillesse, la maladie, la solitude, la mort. Quatre thématiques récurrentes affichées, qui se juxtaposent, s’entremêlent dans une tranche de vie filmée. La vieillesse, parce qu’à 40 ans dans les bars on est déjà vieux et donc avoir 60 ans comme Pierre ici, c’est être mort aux yeux de la communauté, aux siens aussi. Ne reste qu’un petit groupe d’amis, qui confrontés aux mêmes ressentiments disparaîtront l’un après l’autre. La maladie, à travers le VIH sur laquelle les nausées, les diarrhées, les prises de médicaments perturbent moins qu’une perte de cheveux venant compléter le tableau cauchemardesque d’un corps détruit par le temps. Par ce manque de confiance, par ces préjugés la solitude est omniprésente, l’amour se monnaye, et ce n’est pas de l’amour. Restent les souvenirs, les lettres d’amants passionnés et fougueux, des objets du passé… Et la mort, celle de Pierre qui effraie autant qu’elle le séduit, celle des autres aussi, injustes. Le partenaire de toujours, par exemple, trop négligent pour sa succession qui laissera de fait une infamille spolier celui qui a partagé sa vie. On trouve tout cela dans « Avant que j’oublie », titre prémonitoire d’un fatalisme cruel. Nous sommes loin ici de « Queer as folks » ou des « Nuits fauves » qui appartiennent au fantasme de la gay attitude. Le constat est amer. Nolot nous le jette à la face, certes avec beaucoup de maladresse mais tellement de réalisme. Son message est universel, homo, hétéro, la finalité est la même : la vieillesse détruit tout.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2007
    Film abjecte sur de vieux bourgeois homosexuels qui passent leures vies à se taper des gigolos et à parler de cul. Ca n'a absolument aucun intérêt. Le pire étant que le film est joué par des acteurs amateurs et qu'au final, ça ressemble plus à la récitation d'une poésie par une classe de CP qu'à un film.
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