Film qui nous fait pénétrer le monde des homosexuels prostitués, les "gigolos". Ce film pourrait être interressant pour cela, mais de là à dire que c'est un chef d'oeuvre. Ce c'est pas du PASOLINI, même si le personage principale le cite à un moment du film.
Un grand film lyrique et désenchanté, portant un regard très cru sur la vie, le sexe, le désir, mais un regard aussi très doux et consolateur. Ca fait penser à Guibert. Il y a dans ce film quelque chose d'aussi profond que dans A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. L'errance d'un être qui ne parvient pas à s'attacher, à se faire à l'idée de la vie, mais non plus à celle de la mort. le texte est très beau, très bien écrit. Il faut voir ce film.
En sortant, je me suis demandé si j'avais vu le même film que les critiques professionnelles qui disent tant de bien de ce long-métrage. Cela ressemble à un auto portrait et ce n'est jamais touchant. Le personnage attire bien la pitié tant sa vie est triste et ennuyeuse mais aucune empathie. Est-ce lié au jeu des comédiens ? ou plutot à l'absence de jeu de ces non-comédiens ? à l'absence de mise en scène ? à l'absence de dramaturgie ? j'hesite...
Avant que j'oublie est un réel cadeau que nous offre ici son réalisateur Jacques Nolot. Une entrée dans son intimité, dans sa vie d'ancien Gigolo qui doit affronter la maladie. L'écriture semble être ce qui le maintient dans la poursuite du tunnel dans lequel il nous plonge. Les dialogue sont d'une rare qualité. Une écriture comme on n'en fait plus. Une perle. Longtemps que la qualité ne s'était plus vue au cinéma
Trop long, trop noir, ce film m'a ennuyé. Des scènes du quotidien qui n'en finissent pas, des dialogues récités comme des vers, je n'en pouvais plus...
Film abjecte sur de vieux bourgeois homosexuels qui passent leures vies à se taper des gigolos et à parler de cul. Ca n'a absolument aucun intérêt. Le pire étant que le film est joué par des acteurs amateurs et qu'au final, ça ressemble plus à la récitation d'une poésie par une classe de CP qu'à un film.
Un des films les plus insupportables que j'aie vus ces dernières années. Alors evidemment le fait que le film traite d'un quinqua atteint par le sida et homo empêche toute virulence dans le propos de peur de passer pour un homophobe ou s'apparentant. Je me demande d'ailleurs si les critiques ne tiennent pas compte inconsciemment de ça parce que parler de chef-d'oeuvre pour cette mascarade est tout simplement impensable. Et cela rien à voir avec le côté cru du film ni homo d'ailleurs ( j'ai par exemple adoré short bus ) mais ça n'a simplement aucun sens, aucune réalité, aucun intérêt. C'est long et chiant à en crever et on passe notre temps à voir un type suer dans des draps sales puis aller degueuler son sida dans des chiottes malpropres avant qu'un jeune ephébe de 20 ans ne sonne chez lui pour le sodomiser avec violence. Ca donne envie. La suite est pire puisque le film sombre dans le n'importe quoi, la futilité sous couvert d'un certain côté intellectuel de mes deux. Le reste suivra par des discours sodomites grotesques entre deux quinqua dans un bureau chic de paris ou bien au restaurant où, an mangeant des huitres, ils parlent de la meilleur façon pour baiser des jeunes. La pire entourloupe du 21 eme siècle. C'est juste un scandale.
Superbe film qui donne l'occasion de vivre de l'intérieur le quotidien d'un homosexuel parisien vieillissant dépressif et séropositif. Présenté comme ça, ça n'a pas l'air folichon, ça ne l'est pas, et pourtant ce film fonctionne comme certaines chansons tristes : sa dureté a un effet bienfaisant. J'avoue que, sans me sentir directement concerné par le sujet du film, il m'a pourtant passionné. Rien ne nous est épargné, des séances chez le psychanalyste du héros à ses rendez-vous avec des gigolos, de ses crises d'inspiration (il est, semble-t-il, écrivain) à ses retrouvailles avec d'anciennes connaissances (d'anciens gigolos, comme lui), de ses problèmes d'argent à ses prises de médicaments. Le film est plein de scènes, de pensées et de petites phrases qui restent avec nous après l'avoir vu. Comment oublier le dernier plan (spoiler: Nolot travesti dans un cinéma X de Pigalle ) ? Comment oublier le cruel "Je me suis chié dessus, Mr l'agent" qu'il déclare à un policier qui l'a arrêté en voiture ? Nolot n'a peur de rien, il ne redoute pas de se mettre à nu ou de se travestir. Que l'on soit vieux ou pas, homo ou pas, séropositif ou pas, cela nous parle car c'est à l'image de la condition humaine : comique et tragique à la fois, beau autant que ridicule. Il s'agit selon moi d'un grand film.
C'est un film si ennuyeux et si artisanal qu'il ne peut manquer d'éveiller une certaine tendresse. On n'a pas envie de l'accabler, au fond. L'intention n'est pas mauvaise, on le sent bien, et on s'en veut d'être cruel, finalement, parce que c'est malgré soi. Par pudeur on cache la tendresse qu'il nous inspire. Pour résumer, on rit beaucoup, pendant et après. À quel degré faut-il le visionner se demande-t-on d'abord, puis on se dit que forcément l'acteur-réalisateur a voulu se moquer de soi. Parce qu'au premier degré ce n'est pas possible. Alors on rigole aussi. Je l'ai toutefois regardé en version accélérée, 45 minutes environ, en faisant des « avances rapides ».
waouh, merci le cinéma français, y a pas mieux, sensibilité, tout est réuni pour faire de ce film un bijou... je suis littéralement fan...bref bravo!!!