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chrischambers86
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0,5
Publiée le 22 septembre 2017
Il y a tout de même de quoi être dubitatif quant à la rèelle utilitè de "Massacres", sorti à la sauvette en 1991! Avec de la drogue, les trafiquants trouveront toujours le moyen de s'en tirer mais pour la fausse monnaie c'est du suicide! Le viol, c'est rentable! La torture, c'est encore plus rentable! Mais le meurtre, ça dèpasse tout [...] Qu'est-ce que Charley Boorman (l'inoubliable acteur de "The Emerald Forest") a ètè faire sur cette galère nanardesque de snuff movie ? Car exceptè son contre-emploi de mèchant tordu et un Pierre Clèmenti (le pauvre) en commissaire hallucinè qui fume clope sur clope, il est peu dire que l'on ne frissonne pas beaucoup devant ses meurtres crapuleux et ses souffrances abominables (les cristaux de soude) avec des talkies walkyies ringards et de la bonne cuisine française en conserve! Si tous les meurtriers pouvaient filmer leurs crimes de la sorte, la police n'aurait plus trop besoin de quitter son bureau pour aller faire une enquête! A bon entendeur...Sinon comment dit-on « feu à volontè » en corèen ?
Deuxième fournée de la soirée bis consacrée à Jean-Claude Roy, Massacres se veut être un thriller extrême sur fond de snuff et de Corée… En définitive, c'est surtout un très joli nanar qui provoque plus facilement l'hilarité que l'effroi. Malgré les efforts et la générosité de l'auteur, difficile de prendre au sérieux cette intrigue improbable, dont la délocalisation à Séoul, bien loin de donner un cachet exotique, donne mille opportunités au réalisateur de se prendre les pieds dans le tapis (le flic du cru interprété par un japonais, tous les Coréens du film parlant impeccablement français, les figures classiques piteusement adaptées), ce qui n'était pas vraiment nécessaire vu le nombre de casseroles que se traîne le reste du métrage : effets spéciaux risibles (dont un très joli serpent en plastique, provoquant dans la salle un rire d'autant plus intense que la scène se veut particulièrement stressante), dialogues crétins, scénario stupide (le meurtrier qui se laisse filmer face caméra pendant le tournage d'un snuff, des interventions policières qui feraient passer les exactions de Paul Kersey pour un modèle de pondération judiciaire), personnages grotesques, et, last but not least, des interprétations complètement à l'ouest qui assurent au film un niveau de nanardise fort appréciable - mentions spéciales à Wilfred Benaïche et Pierre Clémenti, absolument hallucinants.