Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Agnes L.
167 abonnés
1 635 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 juillet 2024
Western sur le thème de la vengeance avec un traitement peu original. Les deux héros de l'histoire ont chacun une bonne raison d'en vouloir à la même bande. Le plus âgé a fait quinze ans au bagne et le plus jeune a survécu au massacre de sa famille. Le positif réside dans la relation qui va s'instaurer entre les deux hommes qui cherchent à se venger et sur la scène de fin. Pour le négatif, l'image qui est de mauvaise qualité et la bande son, assez pénible avec ses grincements.
Juste après « Le bon, la brute et le truand », dernier opus de la fameuse trilogie des dollars du grand Sergio Leone, Lee Van Cleef entre de plain-pied dans la récolte transalpine des fruits de sa collaboration avec le réalisateur. « La mort était au rendez-vous » qu’il tourne juste après sous la direction de Giulio Petroni figure dans le classement de référence des 20 westerns spaghetti préférés de Quentin Tarantino. Le film s’articule autour de la vengeance pour des raisons différentes de deux hommes vis-à-vis d’une bande de brigands sanguinaires qui vont tisser des rapports père-fils au gré de l’intrigue. À côté d’un Lee Van Cleef tout-à-fait à l’aise dans une partition mutique qu’il affectionne se trouve John Phillip Law sorte de clone rétréci de Clint Eastwood doté d’un regard bleu azur rappelant Terence Hill autre figue notoire du western spaghetti. L’acteur américain appliqué fait visiblement ce qu’il peut mais sans réussir à vraiment imprimer la pellicule. L’ensemble est tout de même roboratif notamment grâce à la musique d’Ennio Morricone mais on peut tout de même s’étonner du classement généreux de Quentin Tarantino qui a classé « La mort était au rendez-vous » en huitième position d’un classement dont il faut bien reconnaître qu’il varie assez souvent.
Un western spaghetti de bonne facture avec 2 éléments qui font toute la différence : la présence du charismatique Lee Van Cleef et la musique d'Ennio Morricone, qui colle parfaitement à l'intrigue. On sent bien évidemment l'influence de Sergio Leone dans cette réalisation de Giulio Petroni dont les scènes d'action sont une réussite (avec une fusillade finale impressionnante) et dont la relation entre les 2 personnages principaux (qui ont en commun une soif de vengeance irrépressible) évolue au fil du récit. Il y a peu de western spaghetti non leoniens qui vaillent le détour, mais celui ci en fait définitivement partie.
Un western spaghetti signé Petroni, c’est pas Sergio Leone bien sûr, mais Petroni est un bon faiseur et La Mort était au rendez-vous est un de ses films assez connus ! Au bout du compte, eh bien c’est du bon cinéma, bien emballé, peu imaginatif mais toujours divertissant, avec quelques loufoqueries et idées gores comme les western italiens aiment en introduire. Côté casting, le film bénéficie à l’évidence de la présence imposante de Lee van Cleef. Quoiqu’on en dise, Law est vraiment pas un bon acteur. Monolithique, mono expressif, c’est un Terence Hill mais qu’on aurait momifié ! Il traverse le film en écarquillant les yeux pour montrer la colère, et c’est à peu près tout. A l’opposé Van Cleef est charismatique, son personnage est aussi plus intéressant, il accapare la vedette sans souci. Quant au reste du casting, il fait le travail sans plus. Le scénario est efficace. Histoire de vengeance assez classique, le métrage est aussi un peu redondant parfois, mais il est solidement appuyé par de bonnes scènes d’action, des touches d’humour, la rivalité des deux héros. On sent l’inspiration des classiques (le final très 7 mercenaires) mais Petroni est un bon faiseur et donc il arrive à faire passer la sauce sans difficulté. La mise en scène est une réussite certaine, notamment dans les scènes de combats bien fichues. En ce sens le final est le meilleur moment du film. Les duels sont bien faits également, et on s’amuse parfois des excès de Petroni (la séance d’entrainement du héros) tout à fait italiens pour le coup ! A l’instar aussi de ces scènes un peu glauques (le début et vers la fin bien sûr) qui viennent donner du sel au film. En revanche, si les décors sont de qualité et nombreux, la bande son de Morricone est un peu casserole ! Désolé pour le maître ! En conclusion, La Mort était au rendez-vous est un bon western spaghetti italien, pris entre ses références américaines évidentes et son style purement italien (trognes/plus sombre/un soupçon de bizarrerie!). Dommage qu’il soit assez classique et redondant et que son héros soit si fade, car ça aurait pu être un vrai bon chapitre du western spaghetti. Ca reste une bonne découverte. 3.
Le scénario n'est pas remarquable (on reste dans le stéréotype) et la réalisation n'est pas toujours très rigoureuse sur la cohérence des scènes. De plus, celles-ci sont un peu trop souvent artificielles. Cela dit, malgré de notables défauts, c'est un western qui tient la route. L'atmosphère rude et brutale de cet univers est bien rendu : les acteurs sont expressifs et la musique (un peu criarde certes par moment) contribue à imposer cette ambiance sauvage.
Un western mineur mais de bonne qualité. L'influence de Leone est très présente, tant dans le choix des cadrages que dans la mise en scène et le rythme. La prestation de Lee Van Cleef est magistrale, celle de JP Law assez terne et marquée par la volonté de singer le style "Eastwood". Mais l'ensemble est plus qu'honorable et donne un film très agréable à regarder.
Sur fond de vengeance, un western spaghetti réjouissant, très influencé par Sergio Leone, porté par un superbe Lee Van Cleef et son acolyte John Phillip Law nettement moins convaincant et charismatique que Clint ou Terence Hill auxquels il cherche trop à ressembler.
on sait que dans les western l'exagération et de mise mais il faut éviter de ne pas en abuser . Il y a beaucoup trop d'invraisemblances dans ce western , trop de clichés et des scènes copiées sur quelques films célèbres. on se demande comment à la fin du carnage, tous les cadavres qui auraient dû joncher le sol ont disparu et comment ce vent qui soulève une énorme poussière, tombe instantanément dès que le dernier mauvais a été tué. le vieux cowboy joue au professeur fait autant de bêtise que le jeune blanc bec mais continue à donner des leçons !. Des bandits partent à 15 et reviennent à 50 ... tous les villageois sont massacrés, il n'y a que deux survivants: les héros!. Que de miracles ! trop c'est trop, tout ça finit par devenir agaçant ...
Une accumulation de poncifs, un peu palichon malgré quelques scènes intéressantes... Plus une ébauche qu'une réussite. Pas évident de reconnaître la patte musicale du grand maître... Scénario et dialogues plutôt pauvres. Bref, on ne rate rien à ne pas l'avoir vu !
Western réalisé Par Giulio Petroni en 1968, "La mort était au rendez-vous" a pour scénario la classique vengeance d'un enfant ayant assisté à l'assassinat de toute sa famille juste devant ses yeux. Tous les éléments propres au western spaghetti sont présents: humour, tireur hors-pair, bandits, braquage de banque, trahisons, chevauchées au milieu du désert. Petroni beaucoup pris de Sergio Léone, les influences sont énormes presque du plagiat. Il est de même avec Sergio Corbucci qu'il copie notamment pour la scène où le jeune Bill meceita(John Phillip Law) a le corps presque entièrement enterré, il n'y a plus que sa tête a l'air libre. Encore une fois, Ennio Morricone sort une superbe BO. Un spaghetti donc très classique mais tout de même bouclement plaisant à regarder surtout grâce au talent du très bon Lee Van Cleef.
Ici on flirte avec le summum du western. On n'est pas encore a "le train sifflera 3 fois", ni "le bon, le brute et le truand" mais on s'en approche terriblement. C'est très bien construit, sur un scénario béton, avec ce bill qui a des airs de Lucky Luke par le physique et la dextérité de tireur et la voix de clint eastwood (en fait sa doublure française!); ce Van cleef qui excelle dans le cowboy taciturne et solitaire. On passe un très bon et très grand moment de cinéma. A voir absolument par tous les amateurs de western, sans indiens!
Un truand sorti de prison, et un jeune homme témoin du massacre de sa famille, se mettent à pourchasser un groupe de dangereux bandits. Malgré ce pitch somme toute classique, la force de "Da uomo a uomo" est son scénario. Bien goupillé et comportant plusieurs touches originales (une bataille dans une tempête de sable, des méchants identifiés avec des traits visuels précis...), le film se dégage quelques peu des sentiers battus. Il est juste un peu dommage que le montage ou la mise en scène de Giulio Petroni demeure simplement professionnelle et sans éclat. Néanmoins, on a le droit à plusieurs bonnes trognes du western spaghetti (avec en tête Lee Van Cleef qui incarne l'un des protagonistes), et une BO signée Ennio Morricone. Sympathique.
Si le western italien nous a donné un bon paquet de nanars, il nous a donné aussi quelques bonnes pépites (Leone, Corbucci, Solima, Margheriti…) Ce western de Pétroni est de ceux-là, si le thème est simple (comme dans beaucoup de western) son traitement est intéressant, avec une utilisation de la violence dont se souviendra Tarentino, des rebondissements à foison et des rapports entre les personnages plutôt complexes, tout cela est très bien filmé et intéressant. L'interprétation de Van Cleef est un véritable sans faute, John Philip Law parait pour sa part un peu frêle mais ne démérite pas. Quant à la musique d'Enio Moriconne, c'est l'une de ses plus belles.
Un western bien fichu niveau scénario lequel rappelle un peu Et pour quelques dollars de plus. Le duo Lee Van Cleef/John Philip Law fonctionne à merveille (détail amusant, la voix fr de Law, Jacques Deschamps, n'est autre que celle de Clint Eastwood dans la Trilogie du dollar), le point fort du film demeurant la relation d'amitié virile entre Ryan et Bill. Concernant les méchants, on retrouve Luigi Pistilli, vu dans le Grand Silence et Et pour quelques dollars de plus. La mise en scène est efficace et la musique de Ennio Morricone colle bien à l'atmosphère. Une des rares grandes réussites du western spaguetti en dehors de Leone et Corbucci. A voir.