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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 juillet 2013
Un an après la sortie de "Et pour quelques dollars de plus", et juste avant son rôle mythique de Sentenza ("Le bon, la brute et le truand"), Lee Van Cleef fait un détour chez Giulio Petroni et casse la baraque. Après un début fracassant (la scène du viol et de la tuerie d'une famille, puis l'entraînement aux armes du gamin rescapé), Giulio offre un western spaghetti typique avec une patte transalpine dévergondée. Il apporte ici et là des éléments chers à Leone en les embrasant dans une mixture western. Peut être pas un chef d’œuvre, mais un film à découvrir impérativement. On peut voir qu'il s'agit bien d'un western dans un premier temps. C'est ici que la touche léonienne est vérifiée. Vincenzoni au scénario (malgré qu'il soit un peu délaissé), Morricone en pleine forme (et offrant des partitions originales et collant très bien au déroulement de l'histoire de ce western transalpin), et des acteurs ayant une bouille typique chère à Leone : Van Cleef avec sa pipe (dans l'un de ses meilleurs rôles sans aucun doute !), Mario Brega (on le reverra dans "The good..." dans le rôle du tortionnaire de Tuco (Wallach), scène censurée lors de sa sortie aux États-Unis) et Luigi Pistilli (après les deux derniers "Dollars", il a rejoué chez Corbucci ("Le grand silence") et Rosi ("Cadavres exquis") parmi d'autres) notamment. Pour rester du côté du casting, on peut remarquer dans un second temps que l'acteur principal est incarné par un John Philip Law alors à ses débuts. On a pu le voir par la suite dans "Barbarella" de Vadim, "Le voyage fantastique de Sinbad", "Le pont de Cassandra" avec Richard Harris, ... . Il incarne ici ce héros solitaire sans jamais se prendre au sérieux. Du coup il m'a fait pensé à William Berger dans "Sabata" (toujours avec Van Cleef d'ailleurs !). John Philip Law apporte ainsi le côté parodique du western. Giulio Petroni avait il prévu de briser la glace avec cette interprétation parodique d'Eastwood ? Sans doute. La question reste cependant en suspens. A méditer Je tiens à informer les spectateurs sur les flashbacks utilisés par Giulio. La teinture rougeâtre de la pellicule vu dans un ensemble de plans saccadés nous remet dans l'émotion et dans le sujet de l'histoire. Un style percutant, choc, violent à chaque fois, et faisant appel à l'imaginaire pour des réalisations à venir. Je pense aux sanglants "Casino" et "Pulp fiction". Un pendant à montrer non seulement la cruauté des hommes, mais aussi de montrer que tout un chacun est marqué par une épreuve dans sa vie. L'idée de la vengeance du personnage principal est ici mise à nue et conforte Leone (je suppose) à parler de son Homme sans nom comme un révolutionnaire, un rebelle, un homme hors du temps. Dans "La mort était au rendez-vous", cela est retranscrit dans le titre originel qui était "Da uomo a uomo". Pour parler du final, je peux dire que l'assaut du village est bigrement mis en place avec des fusillades et des explosions rappelant que le western traditionnel existe encore bel et bien. Une dernière petite chose pour dire que le duel final est anticonformiste. Un régal de la part de Giulio Petroni !! Et donc de préciser qu'il ne s'agit pas d'un western léonien. Giulio ne prend pas aussi bien le temps d'insuffler à son épopée le souffle lyrique que Leone a magnifié dans "The good, the bad and the ugly" puis sublimé pour le duo Coburn-Steiger avec "A fistful of dynamite". Giulio reste sur sa première impression et signe ainsi un western certes réaliste mais non lyrique. Pour résumer, "Death rides a horse" (traduit en français par "La mort était au rendez-vous) est un western italien méditerranéen pur et dur qui reste bien dans la tradition du western où tous les genres se culbutent (huis-clos, parodie, western traditionnel...). Du pur bonheur ! Giulio Petroni (qui a fait jouer Welles dans "Trois pour un massacre") se démarque de Leone rien que pour notre plaisir. Spectateurs, reprendrez vous un peu d'extasy avec mister Van Cleef ? Interdit aux moins de 12 ans.
Un western sous le signe de la vengeance,qui a inspiré Tarantino pour l'écriture de Kill bill.Le film a une très forte influence de sergio leone mais sans etre aussi fort que le maitre.On y retrouve certains acteurs et meme une musique signé ennio Morricone,mais bien plus psyché que d'habitude.Ce western reste de très bonne qualité.
Ce western est emblématique à plus d'un titre. Si le thème de la vengeance a été maintes fois revisité, le scénario lance quelques clins d'oeil à quelques films mythiques, "Et pour quelques dollars de plus", "Les sept mercenaires" et "Alamo" à la fin du film. Le suspense est haletant, même si l'on note quelques longueurs. La violence est aussi au rendez-vous mais c'est très bien filmé. Dès le départ, le spectateur est plongé au coeur de l'histoire. C'est l'un des meilleurs prologues du western italien. Lee Van Cleef joue l'un de ses tout meilleurs rôles (westerns pourrait-on dire), sinon le meilleur avec ceux tournés avec Clint Eastwood. Sa filmographie comporte de nombreux westerns, notamment américains en début de carrière avec beaucoup de petits rôles et puis sa carrière décolle dans les années 60 grâce à "Et pour quelques dollars de plus". Il enchaîne les westerns spaghetti, pas toujours avec le succès escompté. "La mort était au rendez-vous" fait partie des musts.
Le massacre de la famille au début du film, le face à face dans le saloon avec le pianiste qui joue les trois note de musiques au piano ou encore la bataille finale au milieu de la tempête de sable. Voici trois séquences qui prouve le savoir faire évident de Giulio Petroni Le metteur en scène italien accouche ici d'un excellent western spaghetti que l'on prend vraiment plaisir à visionner, d'autant que le duo Lee Van Cleef-John Philip Law est réjouissant et que le scénario (qui entremêle deux histoires de vengeance) est fortement bien écrit. A noter aussi la présence d'une BO inspirée et signée d'un certain Ennio Morricone.
Même si on est loin d'un film de Leone, "La Mort était au rendez-vous" n'est pas trop mauvais pour un western spaghetti. La plus grosse déception vient de John Phillip Law, qui est énervant à essayer de se prendre pour Clint Eastwood.
Sans égaler le maestro Sergio Leone c'est un très bon spaghetti boulettes. Lee Van Cleef dans un de ses meilleurs rôles, au côté d'un John Phillip Law qui ressemble un peu trop à Clint Eastwood ou à Terence Hill et plus connu pour avoir joué Diabolik et l'ange de Barbarella......... dommage que la musique de Morricone ne soit pas à la hauteur..... il s'est pas foulé.......
Un pur western spaghetti, de très bonne facture. Ce film n'a pas grand chose à envier aux réalisations de Sergio Leone, si ce n'est une un style propre, Petroni semblant imiter ce dernier plutôt que de l'égaler tout en imposant sa patte. Le parallèle est d'autant plus troublant avec la présence de Lee Van Cleef au générique, immense encore une fois, Mario Brega étant plus inégal. Sinon, l'histoire de vengeance propre au genre, les duels épiques, la rencontre entre deux hommes alliés pour vaincre des hommes sans foi ni loi, la musique d'Ennio Morricone, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment.
Bonne surprise pour ce western italien porté par le charismatique Lee Van Cleef dans toute sa splendeur ! Emblématique, bourrés de symboles authentiques du genre western, la vengeance, la solitude, les regards etc... Tout y est respecté, extrêmement bien joué sous les accords de la BO de Morricone particulièrement réussis! Si la mécanique des péripéties semblent légèrement poussés et calés vers la fin du film, le tout est si bien réalisé que le temps passe relativement vite. A signaler, la présence remarquable des scènes chorégraphiés soulignant une dose d’adrénaline et d'action non stop bienvenue ! On comprend ainsi beaucoup mieux d'où vient l'inspiration de Tarantino pour son film Kill Bill. Une jolie découverte que je classe directement dans les meilleurs western à découvrir, rien que ça !
Si on peut regretter une mise en scène manquant par moment de dynamisme La Mort était au rendez-vous fait néanmoins partie des bons westerns spaghetti c'est du en partie à un scénario bien écrit sachant astucieusement faire avancer l'histoire mais c'est surtout le final de La Mort était au rendez-vous qui est particulièrement jouissif, une superbe fusillade d'une bonne vingtaine de minutes. Tout ceci est accompagné d'une excellente BO de Morricone sans oublier la présence de l'immense Lee Van Cleef très à son aise ici ainsi que des habitués du western italien comme Luigi Pistilli.
Juste après « Le bon, la brute et le truand », dernier opus de la fameuse trilogie des dollars du grand Sergio Leone, Lee Van Cleef entre de plain-pied dans la récolte transalpine des fruits de sa collaboration avec le réalisateur. « La mort était au rendez-vous » qu’il tourne juste après sous la direction de Giulio Petroni figure dans le classement de référence des 20 westerns spaghetti préférés de Quentin Tarantino. Le film s’articule autour de la vengeance pour des raisons différentes de deux hommes vis-à-vis d’une bande de brigands sanguinaires qui vont tisser des rapports père-fils au gré de l’intrigue. À côté d’un Lee Van Cleef tout-à-fait à l’aise dans une partition mutique qu’il affectionne se trouve John Phillip Law sorte de clone rétréci de Clint Eastwood doté d’un regard bleu azur rappelant Terence Hill autre figue notoire du western spaghetti. L’acteur américain appliqué fait visiblement ce qu’il peut mais sans réussir à vraiment imprimer la pellicule. L’ensemble est tout de même roboratif notamment grâce à la musique d’Ennio Morricone mais on peut tout de même s’étonner du classement généreux de Quentin Tarantino qui a classé « La mort était au rendez-vous » en huitième position d’un classement dont il faut bien reconnaître qu’il varie assez souvent.
Un truand sorti de prison, et un jeune homme témoin du massacre de sa famille, se mettent à pourchasser un groupe de dangereux bandits. Malgré ce pitch somme toute classique, la force de "Da uomo a uomo" est son scénario. Bien goupillé et comportant plusieurs touches originales (une bataille dans une tempête de sable, des méchants identifiés avec des traits visuels précis...), le film se dégage quelques peu des sentiers battus. Il est juste un peu dommage que le montage ou la mise en scène de Giulio Petroni demeure simplement professionnelle et sans éclat. Néanmoins, on a le droit à plusieurs bonnes trognes du western spaghetti (avec en tête Lee Van Cleef qui incarne l'un des protagonistes), et une BO signée Ennio Morricone. Sympathique.
Un western qui aurait pu être un film noir original sans les chapeaux s'il n'y avait eu cet emprunt un peu lourd à "il était une fois..." avec son début identique et ses appuis sur les yeux. On y retrouve le même désir de vengeance même s'il est accompagné d'un autre règlement de compte qui n'est pas sans rappeler aussi "Montecristo". On sourit parfois d'une bêtise mais on regrette franchement cette facilité à trouver forcément sur son chemin LA personne qu'on recherche et surtout on devine bien trop tôt qui porte le bijou à la tête de mort. Mi-figue mi-raisin
Sur fond de vengeance, un western spaghetti réjouissant, très influencé par Sergio Leone, porté par un superbe Lee Van Cleef et son acolyte John Phillip Law nettement moins convaincant et charismatique que Clint ou Terence Hill auxquels il cherche trop à ressembler.
Western réalisé Par Giulio Petroni en 1968, "La mort était au rendez-vous" a pour scénario la classique vengeance d'un enfant ayant assisté à l'assassinat de toute sa famille juste devant ses yeux. Tous les éléments propres au western spaghetti sont présents: humour, tireur hors-pair, bandits, braquage de banque, trahisons, chevauchées au milieu du désert. Petroni beaucoup pris de Sergio Léone, les influences sont énormes presque du plagiat. Il est de même avec Sergio Corbucci qu'il copie notamment pour la scène où le jeune Bill meceita(John Phillip Law) a le corps presque entièrement enterré, il n'y a plus que sa tête a l'air libre. Encore une fois, Ennio Morricone sort une superbe BO. Un spaghetti donc très classique mais tout de même bouclement plaisant à regarder surtout grâce au talent du très bon Lee Van Cleef.