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    Tuer !
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    zinjero
    zinjero

    21 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 janvier 2012
    Kiru est vraiment décevant. D'une mollesse incroyable, ce lent métrage très court semble durer des plombes. La force mystique du héros, on n'y croit pas une seule seconde. Il est très mal construit. Et pour les scènes de combats, on a vu mieux. Les épisodes Baby Cart tournées par Misumi, plus ludiques et sans prétention, accrochent un peu plus la rétine.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    Kenji Misumi est surtout connu pour ses Baby Cart, au nombre de 6 (le n°2 étant souvent considéré comme le meilleur). Mais comme souvent, réduire le cinéaste à cette saga culte qui intervient de surcroit en fin de carrière, est extrêmement réducteur, car Misumi possède un style incomparable (enfin si, quand même) qui s'est exprimé bien plus de fois que dans 6 Baby Cart. Un art du silence, du non-dit, un art de la lenteur, et de la conception de l'écran comme d'un espace à exploiter par des couleurs vives sidérantes qui captent l'attention du spectateur avec une audace plutôt rare. Vous l'aurez compris, pour moi, Kenji Misumi est un des plus grands cinéastes japonais des années 60.

    Et vu que j'aime beaucoup le cinéma japonais et la poésie nippone (mais sur ce plan je ne suis qu'un vulgaire amateur), j'ai très envie de parler de Tuer ! qui est pour moi le meilleur film de Misumi, le must du must ! Tout d'abord, ce qui frappe dans Tuer !, c'est déjà l'introduction : un combat sauvage entre deux femmes (sorte de From Russia with Love au pays des samouraïs !!), dont l'une finit par tuer l'autre. On apprend qu'il y a une affaire de rivalité entre gangs liée à ce meurtre (qui ouvre le film, quand même !). Et parlons-en de cette scène de meurtre !

    Filmée en gros plans sur les visages des deux femmes, visages par lesquelles une haine mutuelle semble transpirer, Misumi adopte une réalisation posée à contrario avec la sauvagerie de la scène qu'il filme. En un certain sens, tout comme la distance que prenait Oshima pour les scènes de sexes dans L'Empire des Sens, la plupart des scènes étant de ce fait filmée d'un point de vue objectif, c'est à dire du point de vue d'un personnage qui n'est pas en train de... enfin vous m'avez compris !
    Passé cette scène d'introduction impressionnante, Misumi reprend un de ses thèmes fétiches : l'enfance traumatisée ! Car la jeune femme qui vient de commettre le meurtre a été mise à mort par son mari... avec qui la femme en question a eu un gosse !! Forcé de tuer sa femme, l'homme abandonne le garçon. Le thème de l'enfance troublée revient très souvent chez Misumi : il y a l'enfant permettant de commettre des carnages dans Baby Cart (dont le titre français n'est autre que L'Enfant Massacre) ou avec le personnage principal de La Lame Diabolique, personnage faisant l'objet de moqueries car la rumeur court que sa mère l'aurait fait avec... un chien ! Mais restons sur Tuer !. Tout de même un sacré bon film ! Et revenons-en précisément à la scène d'introduction, et à la mort de la mère. Probablement une des plus belles scènes du genre : l'homme se prépare à trancher la tête de sa femme et fait couler de l'eau sur sa lame, qu'il tient de telle sorte qu'elle coupe l'écran en diagonale. Et l'eau déborde des deux côtés, sur le fond de ciel bleu, avec cette lame sur le côté, en diagonale. On se demande alors si c'est la lame qui est penchée et l'écran qui est droit ou si la lame est droite et l'écran penché ! Quand je vous dis que Misumi a une vision dingue de la mise en scène !
    Et s'il n'y avait que ça de merveilleux dans Tuer !! Bien sûr que non ! En 1h10 de métrage, Misumi fait une synthèse quasiment Antonionienne du film de sabre, en se référant à Kurosawa pour les scènes de combat anti-spectaculaire (parfois l'adversaire renonce avant même que les lames se soient touchées car il sait à la position de son adversaire qu'il va se faire Tuer !) et plus précisément au final prodigieux de Sanjuro, que je retiens personnellement comme le meilleur film de sabre de Kurosawa derrière Les Sept Samouraïs et Rashomon. Et puis il serait dommage de critiquer un film comme Tuer sans évoquer ses personnages féminins extrêmements importants. Et c'est sur ce point là que Misumi se détache de Kurosawa, où les femmes (surtout celles de Sanjuro, d'ailleurs, qui sont complètement gagas !!) apparaissent le plus souvent comme des potiches (à part dans Rashomon et dans Ran éventuellement...). Ici, au contraire, elles tiennent le rôle principal, leur présence se fait sentir et elles ont le beau rôle des meilleurs passages du film (notamment la mort d'une fugitive nue face aux gardes du shogun. La pauvre femme se fait planter un sabre dans le coeur, mais Misumi laisse tout cela hors-champs, limitant tout à un plan sur le mince filet de sang qui coule long de la poitrine de la protagoniste.). Et d'ailleurs, le personnage de femme est omniprésent puisqu'il hante le personnage principal, qui n'a jamais connu sa mère.

    Mais une chronique de Tuer ! n'est pas une chronique de Tuer ! si l'on évoque pas la conclusion magistrale du métrage : courant dans des salles construites en poupées russes (vous connaissez le principe ?!), le héros est à la recherche de son maître qui s'est fait agresser. Il ouvre une salle dans laquelle il trouve une porte avec une autre salle dans laquelle il y a une porte qui débouche sur une autre salle dans laquelle il y a une porte qui débouche sur une autre salle etc.)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2007
    Et encore un navet de plus... Pourquoi ai-je donc perdu mon temps? Mystère, j'espère encore trouver un bon film de sabre japonais... Que dire? Il a très mal vieilli. Encore une fois les acteurs se croyants au kabuki surjouent. Et ce n'est pas censé être un film comique. C'est long, il y a plein de temps morts. Et cerise sur le gâteau, "va-y-que-je-suis-le-méga-samourai-de-la-mort-qui-tue". La preuve? Il est invincible, il tue avec une branche de fleur de cerisier, mais est incapable de trouver son maître dans un bâtiment et le cherche de partout. A j'oubliais, comme c'est le super mega héros, il fait tout à lui tout seul (et dire qu'on le reproche maintenant dans le cinéma étasunien le mythe du surhomme, là c'est quoi?) et comme tout film du pays du soleil levant qui se respecte, il meurt à la fin, non pas de la main d'un adversaire, je l'ai déjà dit, il est invincible, mais en se faisant un sepukku, d'ailleurs pas correct au niveau historique... Beurk.
    AMCHI
    AMCHI

    5 954 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2010
    De Kenji Misumi on doit entre autres 4 films de la saga Baby Cart mais dans Tuer ! c'est plutôt un certain calme qui domine, les scènes de combats sont peu impressionnantes de plus l'absence d'une histoire solide pénalise Tuer ! et malgré sa courte durée ce film parvient par moment à nous ennuyer. Il s'en dégage néanmoins une certaine beauté mais ça reste une déception.
    Acidus
    Acidus

    740 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2014
    "Kiru" s'inscrit dans la plus pure tradition du film de samouraï. Pas de grosses surprises en vue donc mais une photographie et une mise en scène sublime qui rattrape une intrigue bien trop faible. Misumi a fait bien mieux, par la suite, avec sa saga cinématographique des Baby Cart.
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 710 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2024
    Premier titre de " la trilogie du sabre", on a affaire à une grande réussite de K Misumi (1962) rééditée de façon splendide.

    Au XIXeme siècle, un samouraï, expert dans le maniement du sabre, apprend l'histoire qui a conduit à sa naissance. Bouleversé, il offre ses services à un représentant du Shogun.

    Le scénario écrit par Kaneto Shindo réalisateur de " Onibaba" et de " l'ile nue", est une grande réussite qui marie film d'action et réflexion psychologique introspective.

    La force de " tuer" repose sur une réalisation en scope couleurs de toute beauté. Il y a certes quelques scènes de combats, mais le grand intérêt du titre est ( selon moi) ailleurs.

    Exemple de parcours traumatique ou le personnage principal ( à la différence de Zaitochi autre série de films réalisés par Misumi) ne connaîtra pas la résilience, ni ne survivra à ses traumatismes.

    La chronologie de sa propre conception, le rapport de sa mère et son père à la mort ( meurtriers tous deux), le mensonge et le secret gardé trop longtemps par sa famille d'adoption, le conduiront à vouloir se mettre à l'écart du monde ( il le dit lui-même en refusant l'offre de se marier à la fille de l'envoyé du Shogun).

    Sa fin rejoint de façon symbolique celle des femmes qu'il a aimées ( mère, sœur et jeune femme dont il tombe amoureux et qui disparaît devant ses yeux).

    Le titre renvoie à l'omniprésence de la mort dans la vie de ce personnage qui a perdu toute volonté de survivre dans un monde où il ne voit et ne ressent plus que la négativité.
    Alolfer
    Alolfer

    136 abonnés 1 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2024
    1er film de la trilogie du sabre et clairement le moins bien. Sa courte durée est peut être significative mais on sent un développement mineur de l'histoire et des personnages contrairement aux deux autres films. Néanmoins, le travail de la mise en scène de Misumi et les sujets traités ramènent à un point commun : l'impuissance.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    81 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    C'est l'histoire d'un samouraï orphelin, élevé dans une famille d'accueil. Il est devenu un maître dans l'art du sabre. Or un jour, on tue son père adoptif et sa soeur, et il voudra donc se venger. Ensuite, il se met au service d'un shogun, mais ne réussissant pas à le protéger d'un attentat, spoiler: il se suicidera.

    Beau film d'action de Misumi. Le héros du film est sympathique. Le style de vie japonais est bien reconstitué, les relations de pouvoir et d'autorité sont toujours aussi compliquées entre les hommes et les clans. Le sens de l'honneur et la honte sont les moteurs de l'action. En fait, ici, c'est une tragédie qui nous est contée et cela finit...tragiquement.
    Bonne réalisation, respect du style "chanbara" .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je viens de finir "Tuer", et j'entame le second film. Dans son genre, ça a vieilli, mais ça reste du cinéma de sabre de bonne qualité. Pour les inconditionnels comme moi qui n'adhèrent pas aux envolées sauvages de Tigre & Dragon...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    TUER ! alors que tout le Monde cherche à vivre le plus longtemps possible.
    Paradoxal est ce film car il combine la Violence à la Poésie, l'Amour à la Haine, la Liberté à l'Emprise mais surtout le Plaisir du Spectateur à lui - même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Tuer! est le premier film de la trilogie du sabre de Kenji Misumi. Ce film peut se rattacher à d'autres chef-d'oeuvres du film de sabre japonnais tels que Goyokin ou Le Sabre du Mal tant il est marqué par une vision pessimiste de la voie du sabre. En effet, le héro devient un bretteur invincible pourtant incapable de protéger ceux qu'il aime, condamner à errer seul en ronin, sa maîtrise du sabre n'aboutissant qu'à une longue auto-destruction. On est donc bien loin des glorieux (et tout aussi intéressants) samourais de l'imaginaire collectif tels que portés à l'écran par le maître Akira Kurosawa.
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