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    Casque d'or
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    3,9
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    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2019
    Initialement l’adaptation à l’écran de la vie d’Amélie Elie (une prostituée qui a réellement existé) devait être réalisée par Duvivier avec Gabin dans le principal rôle masculin. Ainsi, si le début rappelle « Partie de campagne » (Jacques Becker était 1er assistant réalisateur sur ce film) et les tableaux d’Auguste Renoir, très vite la guinguette et les prémices de la tragédie nous transposent dans l’univers de « La belle équipe », le chef d’œuvre que Julien Duvivier réalisa en 1936. A partir de là, Becker, sans doute très marqué par Renoir, développe avec précision une tragédie, sans enlever le côté joyeux que peut avoir la vie et ses petits bonheurs, aussi précaires soient ils (Duvivier nous l’aurait joué bien noir et bien nihiliste). D’emblée, la galerie de personnage est ciselée avec précision et finesse, entourant le couple fusionnel Signoret Reggiani alors au sommet. Elle frémissante et obstinée, lui avec une retenue qui accentue la force de son personnage. En construisant un monde dans lequel les protagonistes sont en réaction, y compris le cynique et manipulateur Leca (Claude Dauphin), Jacques Becker s’attache davantage à l’ambiance qu’au verbiage de la psychologie de prisunic, très prisée dans le cinéma français de l’époque. Par la même, il évite le romanesque larmoyant (les kleenex peuvent rester dans la boite), amenant « Casque d’or » a entrer de plein pied dans la modernité, créant, avec presque une décennie d’avance, le style de la nouvelle vague. Brillamment mis en scène, passant de la maestria tourbillonnante à la quiétude des scènes intimistes, photographié dans des décors qui reconstituent avec réalisme le Paris de l’époque, cet écrin est parfaitement accompagné par une musique de Georges van Parys qui égale sans l’ombre d’un doute ce qui se faisait de mieux à Hollywood. Et de regretter d’autant plus des dialogues, de Becker himself, qui, par moments, sonnent un peu théâtre des années trente. Récompensé outre manche, le film trop avant-gardiste fut boudé par la critique et le public. Depuis, ils ont élevé le film au rang de mythe. C’est bien connu, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    Sur une musique de valse musette, Manda, le charpentier joué par le moustachu et longiligne Serge Reggiani, fait virevolter d'un seul bras la belle et blonde Marie, Simone Signoret resplendissante femme de petite vertu à l'aube du XXè siècle. Jacques Becker atténue par ce souvenir tourbillonnant la conclusion spoiler: tragique
    de ce mélodrame inspiré librement de personnages réels. Il revient en conclusion sur la danse qui présida à la rencontre initiale dans une guinguette où l'on buvait l'absinthe avant qu'elle ne soit interdite.

    Il est alors temps de réécouter plus attentivement, pendant le générique final, les paroles du Temps des Cerises, rengaine souvent associée à la commune de Paris de 71, mais dont le thème est aussi celui d'un grand chagrin d'amour.

    Casque d'or c'est l'histoire d'un coup de foudre immédiat, un dimanche au bord de l'eau, entre deux êtres aux antipodes: la vie besogneuse du travailleur semainier, fiancé à la fille de son patron, d'une part, et de l'autre la soumission d'une prostituée soumise aux caprices et à la brutalité d'un souteneur frimeur. Le printemps est là et fait oublier aux deux amoureux toute capacité à voir les nuages qui s'accumulent.

    Casque d'or, c'est aussi une histoire d'amitié d'enfance, que rien ne pourra entamer, malgré les routes divergentes prises par chacun des deux hommes. Raymond est resté voyou, Manda s'est rangé des affaires. Le premier essaye d'arranger les embrouilles qu'il provoque naïvement et involontairement, et se trouve lui-même pris dans les combines machiavéliques du chef de bande Leca. Le second, ne trahira pour rien au monde, son ami de toujours, quoiqu'il en coute. Manda, est un homme d'honneur. Ne possédant rien, il n'a rien à perdre.

    Mais Becker ne s'arrête pas à cette histoire somme toute banale de confrontation entre plusieurs coqs pour conquérir les faveurs de la blonde Marie, il explore avec minutie la société de l'époque. Les bourgeois viennent s'encanailler dans les cabarets de banlieue, les ouvriers logent dans l'atelier et mangent à la même table que l'artisan. Les commodités n'existent pas et les façades des quartiers populaires sont décrépies. Leca, le meneur des "Apaches" s'habille chic pour tromper son monde (Le "Parrain" Corleone fera de même lorsqu'il aura réussi!), fréquenter et trinquer avec l'inspecteur de la police ou endormir la confiance des richards. Il exige de ses acolytes de porter un melon plutôt qu'une vulgaire casquette qui fait trop "ouvrier". Mais derrière les beaux atours, Leca recourt sans aucun remords, à l'élimination physique des traitres spoiler: et des opposants
    , pour préserver sa position, ses revenus et conquérir la Marie qui lui résiste.

    Dans un Paris qui grossit, les différentes couches de la société se croisent sans se voir. Les policiers habillés de pèlerines désuètes accompagnent nonchalamment les inculpés vers la prison la plus proche .

    Le récit est dépouillé, les images de crime et de sexe sont hors de propos dans le cinéma des années cinquante, mais cela n'empêche pas de tuer ni d'aimer! Le film est illuminé par le taiseux Reggiani et la rebelle Signoret. L'amour est tragique et la photographie noir et blanc magique.

    TV3 -Décembre 2018 spoiler:
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    C'est un film tourné en 1952 et l'histoire se situe durant la belle époque. La romance entre un jeune menuisier et une femme, une affaire de petits truands à Paris, des règlements de compte pour une femme, pour l'amour d'une femme.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Romantisme à souhait. Beauté des décors d'un Paris Belle-fille 1900 où à l'époque cela ressemblait plus à un village qu'à un quartier de capital. Photo splendide. Et jeu des acteurs très juste avec une vraie alchimie Signoret/Reggiani. Quelques longueurs parfois mais c'est sans doute l'époque qui veut ça... reste un très agréable moment de cinéma.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2023
    Un film sobre et élégant qui mérite vraiment d'être vu au cinéma. La magie du noir et blanc et de ses contrastes est sublimée sur grand écran, notamment quand la caméra s'arrête sur le portrait de l'héroïne, d'une beauté intemporelle. Simone Signoret et Serge Reggiani sont bouleversants.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Du scénario de "Casque d'or" , si bien mis en scène par Backer, on retiendra moins finalement l'histoire d'amour tragique de Manda et Casque d'or que l'étonnant visage des mauvais garçons parisiens.
    De la petite guinguette des bords de Marne au bistrot de Paname, les quelques décors typiques du film contribuent à lui donner l'authenticité populaire qui fait tout son charme. Les dialogues participent aussi de l'atmosphère des quartiers ouvriers du Paris de l'époque. Aussi, indépendamment de l'histoire et de la qualité de l'interprétation, c'est la renaissance, grâce à Jacques Becker, de ce microcosme social pittoresque qui séduit avant tout. "Casque d'or" est une démonstration très maitrisée de "romanesque réaliste".
    Xyrons
    Xyrons

    676 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2011
    Casque d’or est une excellente comédie dramatique à la française de Jacques Becker. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, il réussit dès le début à nous plonger dans l’ambiance et même si le film n’a pas forcement bien vieilli, on passe un bon moment. Le scénario est travaillé et recherché et les acteurs comme la grande Simone Signoret, mais aussi Serge Reggiani et Claude Dauphin sont convaincants dans leurs rôles.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    272 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2018
    Un beau drame avec beaucoup de style, surtout porté par une Simone Signoret magnétique et un Serge Reggiani remarquable de nuance dans son jeu. Le Paris de la Belle Époque est reconstitué avec minutie, les dialogues sont bien écrits et le tout est joliment mis en image. Le film est plus mélancolique que drôle ou poignant , le drame se noue avec une certaine lenteur, et l'on est capté par l'atmosphère plus que par les compositions des personnages, assez peu fouillés (surtout les seconds rôles). Néanmoins, Casque d'Or fait toujours son petit effet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2008
    L’histoire de ce film en noir et blanc se situe au début du siècle dans le milieu de la pègre parisienne de la Belle Epoque. Mandin, un jeune menuisier tombe amoureux d'une belle prostituée, Marie, surnommée « Casque d'or », du fait de son imposante chevelure blonde. Mais celle-ci appartient à Roland, un homme de la bande de Leca, faux gentilhomme, vraie crapule qui a aussi des vues sur elle. Sans conteste, ce film excelle par son scénario mêlant magistralement une histoire de gang, une romance et un drame où le violent coup de foudre entre Casque d’or et Mandin, donnera naissance à une aventure passionnée mais sans cesse tourmentée par l'entourage mafieux des deux amants. En effet, Mandin, l’ancien voyou, menuisier repenti en homme honnête et respectable deviendra malgré lui l’agent d’une succession d'évènements l’impliquant … Mais Casque d’or retient également l’attention par le portrait mémorable que fait le réalisateur des 2 amants interprétés avec brio par ses deux comédiens principaux, une Simone Signoret resplendissante et un Serge Reggiani tout aussi excellent. Et grâce à leurs immenses talents, juste par quelques mots échangés ou leurs simples échanges de regards où tout est dit, le film arrive admirablement à cristalliser leur coup de foudre qui dure continuellement dans cette tragédie de l’amour et de l’amitié. Mais la fin tragique du récit donnant peut être un aspect trop romanesque à l’histoire est sans doute une des raisons que ce film pourtant excellent dans la reconstitution d’ une époque et la description d’un milieu, fut très mal accueilli par le public et la critique lors de sa sortie en salle, avant d’être plus tard salué à juste titre comme un chef d’œuvre du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Cela faisait un petit moment maintenant que je voulais découvrir « Casque d’or ». Je n’avais jamais rien vu de ce long métrage mais j’en ai souvent entendu parler dans ma famille (notamment par ma mère et mon grand-père qui ne sont pourtant pas très cinéphile) et j’étais donc assez curieux. Profitant d’un de ses passages à la télévision, j’ai donc sauté sur l’occasion.

    Je ne sais pas si c’est parce que je m’en faisais une montagne ou pas mais même si j’ai bien aimé le film, je suis loin d’avoir été convaincu. Inspiré d’une histoire vraie dont le scénario semble prendre de nombreuses libertés, je n’ai eu de cesse de me sentir déconnecté de cette intrigue. Il faut dire aussi que l’ensemble n’est pas toujours crédible (une autre époque on va dire…) avec des dialogues un peu trop appuyés dans leurs esprits qui deviennent surtout classe grâce à l’aura de la distribution et la magie du cinéma. La psychologie des différents personnages, qui apparaissent tous un poil léger, n’est pas beaucoup développé non plus. L’espèce de code d’honneur, de règles qu’il peut y avoir chez les malfrats vient d’un autre temps mais cela m’amuse plus qu’autre chose. Il y a un petit côté kitsch pas déplaisant mais qui ne me transcende pas non plus. Résultat, on a un beau film mais qui ne fait jamais naître en moi l’empathie que j’aurais du ressentir.

    Pourtant, le casting fait vraiment le boulot à l’image d’une Simone Signoret (Marie) qui illumine l’écran. Dans son comportement, son personnage est parfois trop ambigu (j’ai du mal avec ses personnages féminins qui tombe trop facilement à mon goût sous le charme de plusieurs hommes même si là, je peux le comprendre avec son contexte social) mais on se laisse tomber sous le charme. Là encore, son rôle est d’une autre époque, c’est peut-être pour ça aussi que ça me touche moins, mais l’actrice réussie quand même à nous emmener avec elle tout en mettant sur leurs piédestal ses partenaires. C’est le cas de Serge Reggiani (Georges Manda). Le comédien ne m’a pas paru très charismatique surtout à côté des autres. Il ne fait pas vraiment malfrat (mais un très bon gentil charpentier) pourtant on a de la sympathie à son égard. Aux côtés de Simone Signoret, il va trouver une consistance à l’écran qui lui est tout bénéfique et fera fonctionner ce couple. Pour les autres, ils tiennent bien leurs « gueules ». Claude Dauphin (Félix Leca) joue très bien le chef de bande manipulateur. Il est moins dans la caricature qu’un William Sabatier (Roland Dupuis) qui fait plus sourire qu’autre chose. J’ai beaucoup aimé en revanche le jeu de Raymond Bussières (Raymond) qui incarne bien ce bon pote que l’on apprécie.

    Si le scénario parait un peu maladroit et manquant d’envergure, Jacques Becker se rattrape dans sa mise en scène à la photographie soignée. Jouant beaucoup sur ses décors et ses costumes, le réalisateur reconstitue une ambiance de vieux Paris qui n’est pas dénué de charme. L’atmosphère générale de son long métrage fait que même si je n’ai pas accroché plus que ça à l’histoire, j’ai quand même vécu un voyage plaisant dans le temps à une époque où tout semblait plus simple. L’ambiance du bar, du bal, des chevaux dans la rue… Tout ceci me plait bien. D’une durée suffisamment courte et avec un montage efficace, on ne voit pas le temps passé, on n’a pas le temps de réellement s’ennuyer et c’est aussi une bonne chose.

    Finalement, c’est vraiment dommage que ce scénario soit un peu délaissé. Le fait qu’il soit d’un autre temps ne m’aide sans doute pas à rentrer dans « Casque d’or » car du coup, le film me parait un peu vide et même son final pourtant brutal ne me fait ni chaud ni froid. Fort heureusement, c’est compensé par une très bonne interprétation, porté par une Simone Signoret en tête dont on veut tomber amoureux, et d’une réalisation de Jacques Becker réussit qui transpose très bien l’univers qu’il veut nous vendre. « Casque d’or » n’est pas le grand classique que j’espérais mais je ne regrette néanmoins pas mon visionnage. Je pourrais même le revoir je pense si je tombe dessus même si honnêtement, je n’en ferais pas une priorité.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Un petit Bijou . Un beau noir et blanc . Une description du Paris de 1900 à Belleville . Tourné dans Paris et les bords de Marne . Une S SIGNORET au sommet de sa beauté . Un amour passionné qui dévaste tout . Une fin (la scène de l'exécution) mémorable . Du grand vieux ciné .
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    "Au ciné de mon quartier, on peut voir depuis avant-hier, une histoire en blanc et noir, le film était de Jacques Becker".
    Encore un film (le film ?) qui prouve qu'avant d'être l'un des plus grands interprètes de la chanson française, Serge Reggiani a été un immense acteur. Casque d'or doit beaucoup à sa présence, qui donne au film une profondeur et un charme très particuliers. Manda, c'est un peu l'homme « avec la tête d'épagneul qui n'a pas appris à nager » que chantera Reggiani quelques années plus tard. Cet air mélancolique, ce regard soutenu, qui sont propres à Reggiani donnent une aura et un charisme énormes au personnage de Manda. L'intrigue, elle, est simple, mais elle est mise en scène avec une telle beauté. Inspiré d'une histoire vraie, le film aurait pu mettre l'accent sur le fait que Casque d'or était une fille de joie "aux amours tumultueuses" comme le dit le résumé allociné... Mais Becker a offert à Signoret un rôle réellement visionnaire sur la condition de la femme. Il lui a offert un véritable rôle féminin, un rôle digne, le rôle d'une femme qui n'existe que par elle-même. Ce film est doux, il est drôle, il est émouvant... Il se laisse regarder comme on écoute une belle balade, pour se terminer sur une scène à la nostalgie assez incroyable. Le duo de tête formé par Reggiani et Signoret est ultra crédible. Leurs jeux de regard sont d'une grande intensité, et les magnifiques gros plans embués de Becker arrivent toujours au bon moment pour les souligner. On se croit alors dans une sorte de rêve éveillé, l'amour donnant aux deux personnages un air d'enfant, une pureté qui contraste avec tout ce qui les entoure. Cette caméra n'est pas bonne que lors des gros plans, elle est irréprochable tout du long, et vient renforcer la drôlerie du film, son émotion ou sa poésie, selon les scènes. Casque d'or est en définitive un très beau film sur l'amour, sur l'amitié et sur la loyauté, superbement interprété par deux pointures du cinéma francophone. "Au ciné de mon quartier, on peut voir depuis avant-hier, comment meurt en blanc et noir, un homme qu'a jamais vu la mer..."
    Housecoat
    Housecoat

    121 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Le but de Jacques Becker n'est pas de révolutionner le cinéma romantique par les sentiments en adaptant la vie d'Amélie Elie, mais de dépeindre une tragédie romantique en refaisant vivre une époque révolue. Nous sommes au XIXe siècle mais le monde n'est pas différent de celui exprimé dans Touchez pas au Grisbi. Les criminels sont impitoyables mais non sans un certain code d'honneur, seul le pire d'entre-eux n'en a rien à faire pour obtenir ce qu'il souhaite, quitte à jeter à l'échafaud un homme n'ayant rien demandé, le coup de foudre est simplement arrivé comme ça. L'amour et l'amitié sont voués à disparaître pour le profit et la manipulation du plus sournois, et celui qui a simplement eu le malheur d'obtenir et voir la femme comme une personne avec ses sentiments obtient la fin juste pour les criminels mais pas pour un homme juste tel qu'il était. Une belle histoire au romantisme retranscrit avec poésie par le charme des décors et de la musique pour une histoire triste mais belle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2008
    On pouvait attendre mieux de l'histoire mais ce film garde un charme certain que le temps ne fait qu'amplifier.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2007
    Le film raconte linéairement l’histoire d’un charpentier mêlé par amour aux turpitudes d’une bande de malfrats.
    Film mythique, casque d’or souffre de la rencontre de deux styles cinématographiques : d’un côté le drame lyrique façon avant guerre, avec ses personnages très typés (souvent même stéréotypés), son langage tenu et sa diction théâtrale, ses situations mélodramatiques, sa musique soulignant à souhait les dites émotions, l’attrait pour les gros plans de visages, l’alternance de champ/contre-champ et les séquences brèves ; de l’autre le film naturiste, austère, préférant les bruitages aux effets musicaux, avec des dialogues conçus et dits de la manière la plus simple possible, un penchant pour les cadrages moins serrés, les plans-séquences, et les scènes qui s’installent dans la durée. La carrière de Becker montrera que c’est ce dernier style qu’il préfère, et maîtrise parfaitement (cf. : le trou) ; un style de fait assez proche de celui de Melville.
    Cette alternance stylistique interdit la mise en place durable d’une atmosphère et crée un porte-à-faux gênant ; un effet malencontreux que l’on retrouve d’ailleurs au niveau des acteurs, car on peut opposer sans risque la grande sobriété de jeu de Reggiani à la prestation très extravertie de Signoret et de ses comparses.
    Ceci posé, le film ne manque pas de tonus et d’intérêt, avec une mention spéciale pour la superbe photo.
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