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soulman
85 abonnés
1 216 critiques
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5,0
Publiée le 10 décembre 2016
Pour moi, l'un des plus beaux films du cinéma, admirablement mis en scène et interprété. Simone Signoret est au sommet de son talent et de sa beauté, sa présence lumineuse irradie ce chef-d’œuvre. Plus jamais elle ne sera mise en valeur comme dans ce long-métrage terrible, où la passion, l'amitié et la loyauté trouvent leur titre de noblesse. Reggiani et Bussières sont formidables aux cotés de l'actrice, comme l'ensemble des comédiens de second rôle.
Le réalisateur de "Touchez pas au Grisbi" (1953) et de "Le Trou" (1960) adapte, monte et écrit ce magnifique film sur l'histoire vraie de Amélie Elie, dite Casque d'Or... En fait le film reprend les noms de Manda, Leca et Casque d'Or mais l'histoire est très romancée. En effet ce fait divers a défrayer la chronique vers 1902 et il n'y avait pas de bons sentiments dans les faits ; ici Manda tente d'être un honnête travailleur et Casque d'Or est une pute au grand coeur... Ce film est un petit chef d'oeuvre, le charme de la Belle Epoque côté mauvais garçons (les apaches), quartier de Belleville, la guinguette et la lutte pour le coeur (le corps plutôt !) d'une prostituée qui est plus proche de la fille vénale qui cherche à se faire entretenir. Simone Signoret incarne cette Casque d'Or, encore mignonne elle est encore magnifiée par Becker qui transforme son couple avec Manda (superbe Reggiani) est quintessence du couple romantique. Les gros plans sur les visages amoureux des amants, la première danse virevoltante, les face à face entre apaches... Et cette dernière scène terrible et touchante, une scène qui prouve que rien ne sert d'en faire dans la surenchère d'émotion comme c'est la mode aujourd'hui. Un film magnifique, qui s'attache à l'essentiel sans tourner autour du pot ni en rajoutant des tonnes. Du vrai et beau cinéma.
Chef d'oeuvre de Becker, chef d-oeuvre du septième art, histoire d'amour et film policier se mélangent, couple de légende Signoret-Reggiani et extraordinaire Claude Dauphin qui joue à perfection le salaud, un film dont les 10 dernieres minutes sont un moment d'émotion parmi les plus beaux de l'histoire du cinema.
Une histoire d'amour, d'amitié, de rivalité, de trahison, dans l'ambiance superbement reconstituée du Paris populaire des années 1900 : scènes de guinguette, dimanche au bord de l'eau, caboulots où la bonne bourgeoisie vient s'encanailler, ambiance des fortifs, univers des petits malfrats et des bandes "Apaches". Le film s'attache surtout à décrire les hommes, les lieux qu'ils fréquentent, et les rapports passionnels ou profondément haineux entre les différents personnages. La superbe interprétation de Signoret et Reggiani; l'excellente mise en scène de Jacques Becker; la diversité et la qualité des seconds rôles; le très beau travail de décors et de photo font de Casque d'Or un très bon film.
Ca faisait longtemps que je voulais voir ce film et bien Arte l'a fait.
Casque d'or c'est un film sur la belle époque, c'est franchouillard, j'adore l'esprit et ses bars remplis de gens et ou tout le monde danse en bonne tenue.
Il y a l'ambiance urbaine de l'époque et le monde rural beau et enchanteur.
J'ai beaucoup apprécié cette histoire d'amour impossible, qui doit beaucoup au charme de Simone signoret.
Le noir et blanc est superbe, la musique aussi ainsi que les costumes et les acteurs.
Avec une mise en scène très fluide Becker réussit un joli film qui ne laisse pas une minute au spectateur pour penser à autre chose.
Casque d'or est l'une des plus belles évocations de Paris et environs, époque 1900, avec ses guinguettes en bord de Marne (comme sorties d'un tableau d'Auguste Renoir), ses quartiers populaires, ses troquets, ses artisans, ses truands (les apaches de Belleville). Les décors respirent la vraie vie d'alors, les personnages ont la gouaille. On y croit. Casque d'or, c'est aussi une magnifique romance tragique. Dans un scénario inspiré d'un fait divers de l'époque, impeccablement agencé dans ses détails et ses enchaînements logiques, s'entrelacent les thèmes de la passion, de la rivalité, de la trahison, de l'amitié, de l'honneur... avec Éros et Thanatos qui finissent par s'unir en des noces funèbres et barbares, aussi sobres que bouleversantes. Sobriété et lyrisme retenu sont la marque de fabrique du cinéma de Jacques Becker (qui fut l'assistant de Jean Renoir). Un classicisme net et limpide qui trouve ici sa plus belle expression dans la mise en scène de la rencontre amoureuse : un jeu de regards entre Marie, lancée dans une valse tournoyante, et Manda, figé, médusé par le coup de foudre. Casque d'or, c'est enfin (et surtout) Simone Signoret, radieuse, malicieuse, émouvante, qui tient là l'un de ses plus grands rôles au cinéma. Elle forme avec Serge Reggiani un couple mythique du cinéma français, un couple qui danse avec la mort, sur l'air nostalgique du Temps des cerises...
On se souviendra toujours de "Casque d'or"(1951) comme la réunion de Simone Signoret et Serge Reggiani. Dans la France de la Belle Époque,les deux s'aiment au premier regard,chavirent à la première valse,et alors leurs sorts deviennent inextricablement liés. Mais pas facile de vivre cet amour interdit lorsque l'on est fille de joie ou charpentier,lorsqu'un souteneur menacé à tout moment de révéler un homicide... Le film de Jacques Becker,une des figures marquantes de l'Apres Guerre est un mélodrame en costumes,qui témoigne d'une vision poétique,tant dans l'imagerie impressionniste de cette guinguette,que dans ses personnages,perdus d'avance mais pourtant fougueux et emplis d'espoirs. Le regard triste et soutenu de Reggiani,la chevelure dorée et la gouaille de Signoret,la roublardise de l'orgueilleux Claude Dauphin. Le drame est en place,avec un soin tout particulier pour la manière de s'exprimer de l'époque,ou pour présenter ces "Apaches"(gang cruel ayant sévi vers 1902,dont les membres misaient tout sur le paraître,bacchantes et costumes trois pièces en sus). Un film important donc,dont on peut juste regretter le fait qu'il ait terriblement vieilli,surtout sur le plan sentimental.
Seulement le second film de Jacques Becker que je visionne (le premier étant l’excellent Touchez pas au grisbi) et autant dire que j’ai passé un moment de cinéma particulièrement enrichissant. Jacques Becker ne sait d’ailleurs pas contenter de réaliser le film, il en a aussi écrit les dialogues et le scénario et ce avec beaucoup de talent. L’histoire qui s’avère bien passionnante se déroule durant la Belle Epoque à Belleville et nous narre la folle passion entre un charpentier et une femme fatale nommée "Casque d’or". Cette dernière est interprétée de manière magistrale par la superbe et très aguichante Simone Signoret, tandis que le grand Serge Reggiani impose son charisme dans le rôle du charpentier qui deviendra un voyou. On notera la présence d’une très jolie photographie en noir et blanc et d’une magnifique musique de Georges Van Parys. Une œuvre envoûtante et qui fait clairement partie des plus belles réussites du cinéma français des années 50.
Un des rôles qui aura marqué la carrière de Simone Signoret magnifiée comme Serge Reggiani son amant dans le film par la caméra de Jean Becker. La plongée dans la belle époque et une forme de gouaille parisienne sont plaisantes à voir. Ça est pas un chef d œuvre intemporel mais un excellent film.
Splendide drame classique. Le haut du panier du cinéma français: l'interprétation, la fraîcheur, l'élégance et un film très aéré, ample et qui semble d'une évidente simplicité. L'histoire est dure. C'est formidable.
Une éblouissante Simone Signoret donne son intérêt à cet hybride générique dont l'hésitation entre mélodrame et film de gangsters lui fait perdre de sa force, d'autant que la charge tragique accordée à l'histoire d'amour se transfère sur un récit d'honneur amical voire de déséquilibre social, détournant les enjeux de manière déstabilisante, malgré quelques scènes touchantes, et cette fin au pathétique symbolique. Bancal.
Un plaisir de revoir ce film. J’ai comme l’impression qu’il traverse les années sans trop de rides. Ce n’est pas un film perclus de vieux plans et de dialogues niais qui pourraient trahir son âge. Il y règne une atmosphère assez préoccupante avec ce Leca (Claude Dauphin) sournois à souhait. Le récit, basé sur un fait réel, est rondement bien mené, doté d’un bon rythme ; et j’apprécie l’amitié sans faille entre Georges Manda (Stéphane Reggiani) et Raymond (Raymond Bussières). Enfin Simone Signoret dit Casque d’Or en raison de sa chevelure blonde est tout simplement lumineuse.
Simone Signoret est absolument divine dans ce rôle de fille de joie qui tombe amoureuse. Elle incarne magnifiquement la gouaille parisienne de la fin du XIX ème siècle. À noter les beaux débuts de Reggiani ou Dominique Davray qui s'orientera plus tard vers la comédie avec De Funès entre autres.