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Schwann
13 abonnés
261 critiques
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2,5
Publiée le 23 septembre 2012
En abordant Be kind, rewind, il ne faut pas se décourager devant la première partie, qui côtoie le n'importe quoi - à l'exception du film initial, cela va de soi. C'est à partir des remakes - on regrette que celui de 2001, l'Odyssée de l'espace ou celui des Parapluies de Cherbourg ne soient pas plus développés - que le film devient intéressant, initiant quelque chose que, contre toute attente, on ne voit pas venir - en même temps, tout est si confus que Gondry aurait pu nous emmener sur la Lune sans qu'on comprenne pourquoi. Be kind, rewind (mais où Gondry va-t-il chercher ses titres ...) est donc très inégal, mais certaines trouvailles sont plutôt agréables à regarder. Tout cela ne fonctionne néanmoins que le temps d'une partie du film. A noter la très jolie définition du fait amoureux selon Alma : "You know you're in love with a person when you talk to them for a minimum of 20 minutes a day in your head".
L'idée est très originale et l'imagination des personnages est débordante pour rendre hommage à tous ces grands films ! Et avec beaucoup d'humour en plus ! A voir !!
Michel Gondry est un authentique rêveur. Il n’a que faire du réalisme, seul lui importe d’entrainer la salle avec lui au pays des songes, là où tout devient possible. Quand il déclare sa flamme au cinéma, il ne s’embarrasse pas de concevoir un scénario plausible, il se concentre à transmettre des émotions. Et plus le film avance, plus il y parvient. Les mastodontes du septième art affluent, improbables restes industriels lâchés au beau milieu d’une ode radieuse au système D. Le réalisateur s’amuse à rassembler les contraires, affiche sa large cinéphilie, promeut l’entente de quartier et l’art pour tous. Son projet fleure bon l’amateurisme, le budget mince, la débrouille et la camaraderie. Quelque fois lourdaud, souvent gentillet, toujours sympathique. L’ensemble formerait une vraie réussite s’il n’était emmené par un duo sans saveur, l’insupportable égérie nerd Jack Black, et le rappeur Mos Def, qu’on aurait cru plus charismatique devant l’objectif. C’est dommage, parce qu’on met longtemps à s’intéresser aux personnages, et il faut tout la talent fabulateur du scénariste pour finalement emporter le morceau.
Avec ce quatrième film, Michel Gondry nous livre une véritable déclaration d'amour aux cinéma. Après qu'un incident électrique ai rendu Jerry magnétique et qu'il ai effacé toute les vidéos du vidéo club local, lui et son ami Mike décide de retourner tout les films à leur manière. A travers ses films "suédé" , Gondry rend un hommage à tout les films cultes qui ont dû marquer sa jeunesse tel que 2001, SOS Fantomes, RoboCop,... Le tout est porté par le duo Jack Black-Mos Def qui fait des merveilles tout au long du film grâce à des personnages drôle et attachant, interprété à la perfection. Bref, avec Be Kind Rewind, Gondry nous livre l'un de ses, si ce n'est le, meilleur film de sa carrière.
Dommage que l'originalité des deux premiers tiers sombre dans le scénario commercial attendu, vu cent, mille fois, dans le dernier tiers. Qui plus est, Michel Gondry présente un monde où un cinéma très personnel, artisanal (alors que son film a coûté 20 millions de $ !), serait acclamé par le plus grand nombre : peu vraisemblable, hélas. Un doux rêve de cinéaste un peu contradictoire donc, car assez commercial au fond, mais aussi trop cher pour être artisanal.
Ca c'est que j'appel de l'humour de cinéphile ! Evidemment il y a Jack Black, avec toujours le bon rôle pour nous faire marrer mais ce film c'est bien plus que les vannes et les gags (pour certains un peu foireux). C'est un vrai hommage aux cinéphiles. L'idée de revisité les classiques avec des moyens techniques disons le "0", est géniale ! Une bonne comédie a voir et a revoir !
Michel Gondry signe ici un film attachant en forme d'hommage au cinéma. C'est poétique, gracieux, drôle, barré mais (consciemment ou non) peut être un peu trop hype.
Du Gondry dans toute sa splendeur! c'est super original et ça fonctionne très bien une fois de plus! le film nous laisse un bon goût après visionnage, un sentiment de solidarité qui se fait rare aujourd'hui! De plus, le jeu des acteurs est tout à fait crédible ce qui le rend fort sympathique. Bonne humeur garantie! Même si le scénario fait un peu peur, ça vaut le coup d'oeil!
Soyez sympa, rembobinez est un film sur des films amateurs. Le film possède un scénario plutôt original et un humour assez efficace. De plus Jack Black se montre comme un bon acteur dans le film. Mais son humour peut parfois être répétitif et le début du film n'est pas vraiment passionnant. En gros Soyez sympa, rembobinez est un bon film comique.
Clipeur de talent, Michel Gondry a toujours eu plus ou moins de mal à garder l'intensité de sa pertinence sur toute la durée de ses longs métrages. Et «Be Kind Rewind» ne déroge pas à la règle. Le scénario est linéaire et prévisible, les bons sentiments sont parfois un peu trop exacerbés, les acteurs surjouent de temps en temps (ah Jack Black!), bref à première vue rien de bien palpitant et en un sens il est vrai que le cinéma de Gondry ne cherche pas à expérimenter les possibilités qu'offre l'essence même du cinématographe. Par contre il n'a pas son pareil pour faire un film avec 3 fois rien : son imagination et diverses bricoles lui suffisent à raconter une histoire, à faire vivre des personnages et même à nous émouvoir! Touchant hommage au 7e art, de «King Kong» à «2001 : L'Odyssée de l'Espace» en passant par «Rush Hour 2» ou l'inévitable «Ghostbusters», c'est l'occasion pour Michel Gondry de revisiter à sa façon les films qui l'ont marqué. Et pour notre plus grand plaisir la magie opère! Comment ne pas s'attendrir devant ces deux amis qui vont tout donner pour transcender leur réalité? L'ennui c'est que sur ce point «Be Kind Rewind» hérite d'une contradiction : quand il ne montre pas les fameux films « suédés », il redevient une banale comédie aux grosses ficelles, photographiée sans réelle personnalité. Si ces petits films à la sauvette semblent bien dotés d'une âme, on ne peut pas forcément en dire autant du long métrage de Gondry dans son ensemble. Cette volonté poussive d'émouvoir ou de se la jouer « cool » n'est pas toujours heureuse. Néanmoins l'inventivité de certains passages est tel que ce serait faire preuve de mauvaise foi que de considérer «Be Kind Rewind» avec mépris. En digne héritier de Méliès ou même d'Ed Wood (toutes proportions gardées), Michel Gondry fait figure de survivant au milieu de la surenchère des superproductions en 3D d'aujourd'hui. Et rien que pour son côté artisanal jusqu'au-boutiste, «Be Kind Rewind» mérite le détour. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Il ne paye pas de mine, surtout avec sa bande annonce, mais c'est bien ce qui fait toute ça force. 'C'était trop court on en veut encore', c'est surement ce qu'on ce dit en sortant de la salle avec le sourire jusque là. Le mieux aurait été de d'avoir loué le film en VHS dans une vielle boutique... Mos def et Jack Black son géniaux ! Soyez simpa, regardez le en VO !
La créativité habituelle du réalisateur est plus que jamais présente dans le 'Be Kind, Rewind'. Et c'est ça qui sauve intégralement le film. L'idée de ce scénario loufoque mettant en scène des vendeurs d'un vidéo club qui a du mal à marcher face à la concurrence, qui vont se lancer eux-mêmes dans le remake des films de leur boutique, n'est pas mauvaise mais dangereuse. On peut en effet vite basculer dans le ridicule. Gondry l'évite heureusement plus ou moins. Les mises en scène bricolées des films les plus connus de l'histoire du cinéma sont magnifiques, et l'humour burlesque colle parfaitement au registre. Certaines scènes en revanche frisent le ridicule et sont d'autant plus dévalorisées par un jeu d'acteur parfois médiocre.