Michel Gondry ne fait rien comme les autres. Chacun de ses projets est atypique en un sens différent. La singularité de « Be kind, rewind » est que l’on se trouve devant un film, mais fait de plusieurs films. L’idée est amusante. Suite à un accident, Jerry devient magnétique. Il efface par mégarde toutes les cassettes vidéo de son ami Mike, tenant le vidéoclub que lui a confié son patron parti à la recherche de l’innovation dans le secteur de la location de DVD. Les deux amis pour sauver les apparences n’ont d’autre choix que de retourner eux-mêmes les grands classiques du septième art. Cela donne lieu à des moments réjouissants, où des scènes d’anthologie sont revisitées à petit budget. La reconstitution du film « Ghost Busters » en cinq minutes à peine est réussie, tout comme la scène comportant les nouveaux tournages de « 2001 », « When we were kings », « King Kong » et « Carrie ». Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut apprécier « Be kind rewind » qu’en ayant déjà vu une grande partie des films parodiés. L’humour est ultra-référencé. Michel Gondry a choisi avec soin les chansons accompagnant son œuvre et expérimente des effets de caméra sympathiques, il en ressort un côté très fun. Yasiin Bey assure et contrebalance un peu le balourd Jack Black, qui se contente de badiner grossièrement comme à son habitude. Malheureusement, le final poussif plombe l’ensemble. La fin est tellement gentille et lisse !!! Passe encore que le trio ait un improbable succès au sein de sa clientèle, mais il est tout bonnement IMPOSSIBLE que la ville ENTIERE se mobilise pour ce genre de cause ? ‘Faut pas pousser non plus ! Il y a tellement de bons sentiments qui dégoulinent de partout, tellement de niaiserie qui suinte toutes les minutes qu’il m’est impossible de mettre plus de la moyenne à ce genre de film. Je regrette que le ton mordant de la parodie n’ait pas pu être appliqué jusqu’à la conclusion des aventures de Jerry et Mike.
Un sympathique film, qui prend plaisirs a revisiter certains succes du septième art. Et c est un vrai plaisir de retrouver Dany GLover, qui se fait beaucoup trop rare au cinéma...
Quand j'ai appuyé sur play, je l'ai fait en me disant : "C'est un Michel Gondry". J'aurais du dissocier l'homme du réalisateur. En effet, autant l'homme est sympathique et calme, autant son univers est complètement différent. Pour ma part, je découvre aujourd'hui que le cinéma Gondry m'ennuie profondément.
Je n'ai pas eu, au cours de ce film, le moindre petit rire.
Gondry et moi, nous sommes fâchés ! J'ai beau avoir fait toute sa filmographie, aucun film ne correspond à ce que j'aime voir. C'est un réalisateur dépassé, qui avait toutes les cartes en main mais il n'en fait rien, aucun génie. Ce film ne déroge pas à la règle, on le regarde mais il ne nous parle pas, ne nous capte pas, comme s'il nous ignorait. Je n'ai pas ri une seule seconde, je ne me suis pas senti concerné. A éviter !
Cette comédie du cinéaste français Michel Gondry possède un scénario remarquablement bien écrit, follement original, souvent drôle, aux situations complètement déjantées et est interprétée par un casting de choix. Une belle prouesse.
"Be kind rewind" n'est pas tant une comédie qu'un film nostalgique sur le cinéma et l'essence même du septième art, qui est de divertir. Le duo formé par Jack Black et Yasiin Bey est hilarant, et leur performance assez remarquable. J'ai été un peu frustré que Michel Gondry ne pousse pas plus loin les parties sur les reprises de films, très drôles dans la première partie, mais c'est aussi pour aller au-delà de la simple pochade, et approfondir son scénario. Et ça fonctionne, avec une deuxième partie plus emplie de tristesse et de mélancolie. Jusqu'à un final magnifique.
assez sympa, parfois on s'ennuie mais on resiste à l'envie de switcher sur autre chose. le principe est cool, maintenant c'est pas transcendant. Jack black se démène pour donner de l'energie à ce film, malgré ses qualités limitées d'acteur. en bref, je ne le regarderai pas une 2eme fois, ni le conseillerai à qq'un sauf peut être pour l'idée.
C'est le film de la semaine ! Il est formidable ! Il fait rire aux larmes, il fait du bien à l'imagination ! Et en plus il a un message, ce qui plairait au facteur ! Si on veut, on peut faire tout ce qui vous plaît. Ainsi deux copains refont à eux seuls, et en vitesse, les cassettes vidéo qu'ils ont démagnétisé par erreur. Par ces deux guignols de Jack Black et Mos Def, refaire l'Odyssée de l'Espace et SOS Fantômes à eux seuls ça vaut le dérangement. Et y a même ma copine Sigourney Weaver qui fait la méchante dans une seule scène ! C'est très réussi, s'il y a un film à voir cette semaine c'est lui et lui seul.
"Soyez sympas, Rembobinez", c'est le genre de film sorti de nul part avec un thème complètement improbable et qui fait passer un super moment devant son écran. L'histoire est complètement loufoque, pourrait même sembler un peu débile sur le papier mais en fait il s'en dégage quelque chose de touchant et de plaisant. C'est un peu un "hommage" (enfin j'utilise peut-être pas le bon mot ) à l'imagination et à l'amusement. Qui n'a jamais rejoué des scènes de film avec des costumes bidons dans sa jeunesse ? Moi oui, et c'est probablement parce que je me suis un peu retrouvé dans ce délire que j'ai beaucoup apprécié le film. Bon, il faut dire aussi que les acteurs ont été particulièrement bien choisis et que sans Jack Black en pôle ça n'aurait peut-être pas été pareil. Le rôle de Jerry, un homme un peu loufoque et à l'imagination débordante lui va comme un gant. Enfin c'est pas nouveau, il s'en tire toujours bien avec des personnages de ce genre ( son rôle de prof déjanté dans School of Rock en est un bon exemple ^^ ). Quoi qu'il en soit, le tournage des films suédé est amusant, c'est drôle de voir des films cultes se faire "massacrer" par une bande d'amateurs aux moyens limités et qui y croient à fond x) Enfin bref, c'est la bonne découverte des films que j'ai vu récemment et j'en garde un bon souvenir.
Grande leçon de cinéma, à travers le film lui même, très bien maîtrisé (tout n'est pas parfait certes mais on excuse tout à Gondry) mais aussi grâce au message que porte le film : le cinéma ne se limite pas aux moyens financiers dont dispose le réalisateur mais s'étend et se déploie grâce au génie et à la virtuosité d'esprits amoureux (du cinéma). Une leçon dont devraient s'inspirer Hollywood...
Décevant. Une idée de départ séduisante et prometteuse, mais un traitement ni vraisemblable ni vraiment déjanté. Aurait mérité plus de liberté et d'ambition qu'une comédie de quartier trop américaine.
Un film jouissif bourré d idée sur la simple envie de faire du cinéma. Après avoir accidentellement effacé toutes les cassettes d un vidéo club, Jerry et Mike vont filmer à leur sauce plusieurs standards de la VHS. C'est drôle, poussé par une énergie créative extrêmement positive. Ce film donne une envie simple : prendre une caméra et se mettre à "Sueder".
Dans “Soyez sympas, rembobinez” Michel Gondry et le grand Jack Black nous offrent à voir une magnifique mise en abîme du cinéma. C’est l’histoire d’un homme, Jerry (Jack Black) à qui une expérience loufoque donne un corps magnétique et qui, se rendant dans la vidéothèque de son meilleur ami, Mike (Yasiin Bey), démagnétise toutes les casettes vidéos de films tous plus cultes les uns que les autres. Pour satisfaire la demande et garder la vidéothèque en vie alors qu’elle est au bord de la destruction, les deux amis vont prendre l’initiative de retourner eux même tous les films, c’est comme cela qu’on assiste a des remakes hilarants de « SOS fantômes », « Le Roi Lion », « Robocop » et bien d’autres, ravivant la vidéothèque. Donnant à leurs créations l’appellation de films « suédés » c’est également la création d’une tendance internet que va engendrer ce film, et on voit vite fleurir les films « suédés » sur la toile, films refaits avec les moyens du bord de réalisateurs amateurs. Un film en bref, très réussi et jouissif, on se plaît à voir un Jack Black toujours aussi énergique et joyeux, de plus que les remakes occasionnent des situations réellement hilarantes. Film à voir malgré spoiler: une fin un peu cliché du « tout est bien qui finit bien » comparé a un film carrément loufoque.