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    Un prophète
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    4,2
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    1 429 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Déception certaine pour ce prophète tant encensé . Il faut dire que ces histoires de taules où règnent différents gangs et le coup du clampin qui grimpe les échelons du crime sont déjà vus et revus notamment dans l' audiovisuel ricain. Malgré tout le film réussit à captiver surtout dans sa description de l' univers carcéral: sa crasse, son délabrement, sa violence,l' intimité baffouée...parce que cette réalité, portée parfaitement par le style sobre et naturaliste d' Audiard, est montré dans sa crudité, sans fard mais aussi et surtout sans coup de force contrairement à une sale manie américaine très répandue ( "OZ" par exemple ).En revanche concernant l' intrigue hors de la prison, le constat est moins reluisant. Le même réalisme disparait pour laisser place à l' épate américaine avec en point d' orgue une sène d' exécution, en plein jour et en pleine rue de Paris, assez impropable. Le style d' Audiard en extérieur lorsque le héros est en mouvement s' avère bien moins convaincant, ce qui confirme à mes yeux que le bonhomme est avant tout un réalisateur des espaces clos, de l' insalubrité, des recoins ( sur mes lèvres). Le mysticisme qui entoure le jeune Malik; personnage conçu pour faire rêver en tout point le jeune lascar de banlieue; ne séduit pas totalement. Le fantôme de sa première victime qui vient le hanter puis devient son confident est une idée intrigante mais pas assez exploitée. En revanche le coup des biches m' a laissé perplexe avec un arrière goût de ridicule dans la bouche. Sinon le jeune lion finira bien entendu par provoquer la chute du vieux lion. Un vieux lion bien interprété par Niels Arestrup ma foi.
    julien c.
    julien c.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2012
    un prophéte fait parti de ces films rares qui nous embarque à coeur et à raison. l'empathie envers le personnage ( tahar rahim impériale) nous pousse à vouloir forcer ce destin si fragile et si dur de cette antihéros. jacques audiart resserre sa caméra sur ce petit voyou grimpant les échelons sans oblitérer son coté sombre. il filme l'univers carcéral de manière authentique et documenté si bien que les 2h35min nous semble bien court.
    Thomas D.
    Thomas D.

    22 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Un voyage au bout de l'enfer carcérale , Jacques Audiard nous réalise un film coup de poing. Avec une véritable révélation : Tahar Rahim , un jeu vraiment exceptionnel. Un réalisme absolu d'une part par son ambiance carcérale très bien faites. Toutes ses magouilles du film , toute la tension ressenti par les personnages. Petit défaut , le début est assez lent et l'histoire se met en place pas assez rapidement mais une fois qu'elle partie , on a le droit a du grand cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2012
    voila ca c'est un tres grand film qu'i faut voir et revoir parce que c'est bien
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Ce qui impressionne dans ce film, c’est son réalisme et ceci à tous les niveaux. Ca en fait même un peu peur. Porté par un acteur déjà immense.
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2012
    Regarde les hommes tombés.

    Un Prophète est un film de prison. Le premier plan annonce la suite : on y voit le personnage de Malik, cadré très serré, déjà prisonnier à l'intérieur du cadre parce qu'il est prisonnier d'un destin qui l'a inévitablement amené à la Centrale, menottes aux poignets. C'est très pessimiste, mais la suite enverra valser un passé subi plutôt que choisi. Pourquoi ? Parce que Malik - comme tout personnage d'un scénario intelligent dans la description des caractères et la liberté qu'il laisse à ceux qui les font vivre - va évoluer. On se croirait dans un film de Huston, sauf qu'Audiard et ses co-scénaristes laissent une possibilité de fuite salvatrice à leurs personnages quand Huston imprégnait ses films d'un pessimisme des plus noirs.

    A History Of Violence.

    Attention lieu commun : la prison c'est pas bien. Audiard le sait et va plus loin. Il organise un film gigantesque sur les institutions qui régissent le monde carcéral, leurs diverses ramifications, les luttes de pouvoir entre clans raciaux qui ont l'allure de clans de cour royale, sauf qu'ici la cour est délabrée et que les princes se sont taillés pour laisser la place à des petits malfrats sans envergure qu'il vaut mieux ne pas fréquenter. La prison c'est donc ce lieu tout en bas de l'échelle humaine où l'on pratique beaucoup ces activités primaires : bouffe, sexe, violence. Les personnages sont comme des animaux dont les cellules seraient les cages. Mais Audiard s'intéresse à Malik. Malik au début du film est tout juste adulte, mais il n'a d'adulte que ses 18 ans. Il va devoir recommencer depuis le début, grandir pour de vrai. Il apprend donc à lire et se débarrasse de son identité passée qui faisait de lui un " arabe ". Malik, Audiard, n'ont que faire de la prédestination. Malik est maghrébin mais il dépasse ce statut propice aux préjugés pour bosser au service des corses. L'individualité dépasse tout le reste, et la caméra d'Audiard collée à son personnage principal semble lutter avec lui contre les événements et les remontrances de l'adversité.

    Les Promesses de l'Ombre.

    Un Prophète est une formidable quête initiatique, celle d'un gosse paumé qui au contact d'un monde abject et dur passera du statut de regardé à celui de regardant. Deux séquences : la première rencontre avec Cesare - impeccable Niels Arestrup - et le dernier contact entre les deux hommes. Dans la première le parrain corse ordonne à Malik de ne pas le regarder quand il lui parle. Position de soumission. Et inversion des rôles à la fin, quand Cesare est à terre, sous le regard de Malick, pas aussi imposant que ne le fut celui de Cesare, mais révélateur de l'évolution qu'a connue le jeune homme. Tout le film raconte cette renaissance ponctuée par différentes étapes propres à l'univers carcéral. Malik n'a que son corps à disposition au début , et finira un pistolet dans chaque main. Entre ces deux moments une évolution notable, le passage à l'âge adulte, une prise de conscience et de responsabilités.

    Regarde Audiard filmer.

    Et la mise en scène dans tout ça ? Audiard connaît son cinéma français sur le bout des doigts, et sait très bien quel statut il y occupe. Aujourd'hui ils sont quoi, trois ou quatre à avoir une telle maîtrise formelle ? Un Prophète est techniquement impressionnant, peut-être trop. On ne peut évidemment pas reprocher à un cinéaste d'avoir du talent, mais on peut lui en vouloir quand il dit un peu trop fort qu'il en a. Un Prophète montre au bout d'un moment des signes extérieurs de richesse, une ostentation qui peut lasser le spectateur, d'autant plus que le scénario n'offre plus rien de vraiment surprenant au bout d'un certain temps. Le film use aussi de son esthétique du choc. Evidemment les événements intrinsèques s'y prêtent mais l'impression qu'Audiard ne se renouvelle pas dans son approche est bien présente. Scorsese sait parfaitement varier ses effets, imprégner le film d'un rythme tellement particulier qu'il n'en devient jamais ennuyeux. Audiard est peut-être le plus américain - ou américanophile ? - des cinéastes français, il lui reste néanmoins quelques leçons à apprendre.

    Cela dit la mise en scène réserve quelques moments qu'on pourrait qualifier de manniens dans leur poésie, des élans onirico-fantastiques qui ont une saveur particulière dans un film au réalisme cru. Il y a bien sûr ce personnage du début qui apparaît aux côtés de Malik, mais aussi des moments d'évasion nécessaire au sein de cet univers clos dans lequel on est enfermé pendant plus de deux heures ( le vent dans les arbres, la plage ).

    Un Prophète est un film plein de qualités perverses parce qu'elles se retournent contre lui au bout d'un moment. Mais l'excellent scénario et l'interprétation toujours magnifique chez Audiard l'emportent sur les défauts du film, néanmoins tellement gourmand qu'il finit par se bouffer lui-même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2012
    Le calvaire et la résurrection de ce jeune délinquant s’inscrivent en premier lieu dans la lignée de personnages antérieurs d’Audiard. Malik (foudroyant Tahar Rahim), pourrait être le petit frère de Johnny (Mathieu Kassovitz), déjà pris sous l’aile d’un truand vieillissant dans Regarde les hommes tomber. Sa fausse candeur et son opiniâtreté rejoignent celles de Carla (Emmanuelle Devos), la secrétaire de " Sur mes lèvres ". Quant à sa double personnalité (mi ange, mi démon), elle fait écho à la dualité de tueur et d’artiste de Tom, le jeune pianiste dans " De battre mon cœur s’est arrêté ", avec qui il partage aussi la référence paternelle (réelle ou symbolique), incarnée dans les deux films par le génial Niels Arestrup. Mais contrairement à ses précédentes réalisations, Audiard privilégie le huis-clos, le microcosme de la prison étant ici le catalyseur des rapports de force, des influences sociales et des stratégies, tant de survie que de domination. Les rares séquences tournées en extérieur (dont un rendez-vous à Marseille et l’attaque d’une voiture blindée), loin d’être une coquetterie visant à « aérer l’action », n’en rendent que plus oppressant le retour à la case prison. Film d’hommes, manipulateurs et solidaires, à la fois fragiles et terribles, secrets et extériorisés, " Un prophète " introduit alors une dimension de tragédie grecque dans un genre (le cinéma policier français) souvent moribond. Il faut remonter à " Un trou " de Jacques Becker ou aux Melville des années 1960 pour retrouver une telle épure dans l’intensité dramatique, une telle tension dans la linéarité narrative.
    D’aucuns ne manqueront pas d’exploiter le film pour d’inévitables (et indispensables) discours sur le caractère contre-productif de l’univers carcéral, qui voit de petits délinquants socialisés par des tueurs chevronnés, prône la loi du plus fort comme valeur centrale, et ne joue pas son rôle de réinsertion. Souhaitons que les débats qui suivront, à l’instar de ceux ayant accompagné " Entre les murs " n’occultent pas les qualités de metteur en scène de Audiard, dont ce dernier opus mérite mieux qu’une première partie de « dossiers de l’écran ».
    Audiard est-il devenu le Scorsese français, comme certains l’ont déclamé un peu vite sur la Croisette? La suite de sa filmographie confirmera ou nuancera cette comparaison somme toute facile ; " Un prophète " le hisse en attendant dans la cour des grands.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    Tout simplement génial ! Une réalisation et un jeu d'acteur superbe ! Bravo !
    http://cinemaxion.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mai 2012
    Mon premier film de Jacques Audiard, et devant autant de récompenses et de bonnes critiques je me suis dit, pourquoi pas.
    La presse en a sans doute trop fait avec ce "Prophète", car pour moi rien dans ce film ne mérite tant de compliments.
    Le film s'essouffle sur sa durée, que j'estime beaucoup trop longue, pour un film aussi lent.
    Le scénario n'est pas mauvais, mais Audiard semble s’être égaré en chemins, après plus 1h30 de film cela finit par tourné en rond, la fin est incompréhensible ou alors elle est juste mauvaise.
    Toute la partie mystique que le réalisateur a voulu apporté décrédibilise encore plus le film car, le fantôme de l'homme qu'il tue au début ne sert a rien, et les rêves prémonitoire de Malik sont nuls, je cherche encore l’intérêt de voir que la voiture va écrasé des cerfs ou des biches. Je trouve que le film est limite insultant envers les corses, Audiard veut tous les faire passé pour des mafieux et cela pourrais être jugé comme vexant envers ce peuple.
    Niels Arestrup est incroyablement bon dans son rôle de mafieux corse, Tahar Rahim n'est pas mauvais, mais pas de quoi justifié toutes les éloges que j'ai entendu sur lui depuis la sortie du film en 2009.
    Dommage qu'il ne tienne pas la longueur car sur la première partie j'aurais sans doute mis 3,5 étoiles mais la seconde partit est vraiment trop chiante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2012
    Un film grandiose et magistrale, sublimement porté par des acteurs talentueux. Un pur moment de 7eme art.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mars 2012
    Tres bon film de Jacques Audiard..surement son meilleur d'ailleurs....qui nous fait vivre de l interieur l'univers carcéral et l'évolution d'un petit caid.

    Tahar Rahim est surprenant ainsi que Niels Arestrp.

    Le film dure 2h30 et on sent quelques petites longueurs par moment mais globalement on est pris par ce film noir, dure et beau à la fois.

    Côté enfant, à eviter quand même en dessous de 14 ans !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2012
    J'ai vus ce film suite à toute les remarques élogieuses qu'ont étais faites à son égard. L'ambiance carcéral française me plait beaucoup et est vraiment différente de celle qu'on à l'habitude de voir dans les films américains. Bon après j'ai été un peu déçus je m'attendais à plus d'action, peut être que je n'aurais pas dût lire toute ces bonnes critiques je sais pas. Cependant le film reste très intéressant et surtout psychologique ce qui en fais une belle réussite, je le conseil vivement.
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2012
    Jacques Audiard est tout simplement à l'apogée de son art avec "Un Prophète" car il pousse la particularité de son cinéma jusqu'à la perfection:un mélange entre l'efficacité à l'américaine et l'auteurisme français.Sa mise en scène est une continuité de celle de "De Battre mon coeur s'est arrêté" mais en plus "aérienne" et propose quelques morceaux de bravoure(l’assassinat de Reyeb,la tuerie,ect..).Il s'inspire des grands réalisateurs américains(Coppola,Gray) pour le rythme soutenu et les dialogues vifs du film,alors que le fond et une partie de sa réalisation restent purement français et c'est ça qu'il le démarque des autres cinéastes hexagonaux.Une dédicace aussi à l'ensemble du casting qui est hyper crédible,en particulier à Niels Arestrup et surtout Tahar Rahim qui a su faire évoluer son personnage de ses 19 ans jusqu'à 25 ans!
    Un chef-d'oeuvre absolu!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2012
    Encore du grand audiard mais quel film et quel immersion ! Et quel performance de Tahar Rahim ! Il mérite son césar
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 février 2012
    Rarement un film aussi vrai et si justement jouer un vrai bijou
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