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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 août 2010
Ne vous trompez pas, ce n'est pas 0.5/5 que j'ai voulu mettre mais 0/5. Tout simplement un film terriblement long et sans interêt. Le film essaie de nous choquer avec des scènes violentes (très mal faites), des scènes de sexe inutiles (à part pour faire plaisir aux spectateurs jeunes de 12 ou 17 ans qui n'ont pas encore l'âge de regarder des films x) et des scènes où les personnages disent pleins d'insultes avec un jeux d'acteur médiocre. Ca me fout les boules de me dire que ce film a reçu les césars du meilleur film et du meilleur réalisateur. Si vous voulez gâcher 2h30 de votre vie où si vous voulez dégoûter un jeune du cinema français, visionnez "un prophete" dans votre salon !
Marre des services de pub, des festivals de copinage.
Audiard avec son dispensable prophète (le titre, ne correspondant à rien de concret avoue l'absence d'un réel sujet dans ce film trop long) est très loin de mériter la multitude de louanges qu'il récolte.
Les spectateur lambdas, véritables moutons à tondre, remplissent les salles et se mettent à espérer dans les deux heures à venir.
Quelle tristesse. Autant se l'avouer tout de suite. Vous ressortirez de la salle sans avoir appris quoi que ce soit , sans avoir ri, sans avoir été ému, sans avoir eu vent d'une quelconque modernité, ni été gagné par une philosophie quelconque.
Jacques Audiard n'a inspiré aucun de ces sentiments dans ces récents films et n'y arrive pas plus en cette occasion.
A décharge, ce qu'on peut lui accorder c'est de réussir à abattre ses cibles. Deux personnes dans mon périmètre ont bien dormi. Moi, je suis resté réveillé sans entousiastme contemplant le parcours de ce détenu prodigue et me demandant à quel moment la mince intrigue allait décoller. A nouveau, à l'instar de l'action du précédent long métrage du réalisateur, il ne s'est rien passé. Un tour de passe passe grotesque viendra clore une histoire qui avait besoin de plus que ça pour exister. Et puis fini. Grand prix du festival. Cool.
Alors marre que l'on crédite ce genre de faiseur de génie. La pauvreté du scénario, de l'histoire, des propos plus globalement posent vraiment problème. Jacques Audiard mange son pain blanc comme Luc Besson en son temps et ça ne vaut pas mieux.
Que le papa ait marqué l'histoire du cinéma français soit, que l'on reverse sur son fils son aura et son génie, zut. Encore une mauvaise manie du cinéma et de l'art hexagonal.
Ne cherchons pas plus loin la raison pour laquelle la création française est complètement dépassée dans la plupart des domaines.
Un film largement surestimé! La première demie-heure est plutôt réussie mais le reste est long et laborieux ! Les acteurs ne sont pas mauvais mais l'évolution de leurs personnages est creuse! De plus les scènes d'action sont irréalistes et mal filmées!
Je me suis fait chier au bout de 30 minutes et le film dure 2h40, imaginez mon calvaire... Ultra-répétitif, il n'y a en tout et pour tout qu'un seul décor et 3 scènes qui se répètent dans tous les sens : l'arabe qui se fait tabasser, l'arabe qui se balade avec une baguette et l'arabe qui fait du café. Le tout agrementé de plusieurs scènes de sexe, de violence gratuite et, pire, de scènes qui ne servent à rien. Bref un film trop long, trop lourd, indigeste et qui donne presque raison à la politique répressive de Sarkozy (!!!)
Film de l'année 2009 pour le moment, une histoire très réelle, très vraie, sombre, torturée… Un prophète sera sans doute l'un des meilleurs films sur le milieu carcéral (si ce n'est pas déjà le meilleur film). Audiard arrive à livrer un récit poignant, prenant de bout en bout. Un chef d'oeuvre. C'est le genre de film qui devient un classique instantanément d'une grande beauté, d'une grande force.
Une longue descente aux enfers interminable. Dès le début j'ai eu envie de partir. J'ai tenu pour amortir le prix du billet. Rien de nouveau, l'univers carcéral glauque avec ses clans de barbus transportés des cités qui continuent à diriger leur trafic de hash, des noirs qui les concurrencent.. des parrains corses qui poursuivent leurs activités lucratives. Passages à tabac, meurtres impunis au sein de la prison. Trafic d'influence, soudoiement : gardiens, avocats, juges d'application des peines... En fait quoi que l'on ne sache déjà ??? Audiard oublie de parler des clans de "blancs" aussi pourris que les autres. Si vous voulez vous divertir, courage fuyez...
Un Prophète? Un Saint? Une Messie? Bé, dit-donc! La pensée unique gangrène notre société! Certes, ce film est bien fait, bien mis en scène, bien joué... mais dangereux. Le héros fait tomber un méchant pour prendre sa place. Génial comme message! Quelle admirable évolution pour le personnage principal! Le réalisateur, qui a du talent, n'a-t-il jamais pensé que c'est extrêmement réducteur pour un artiste unanimement considéré comme majeur? Encore chez Tarantino, (un talentueux vecteur du Mal), c'est du second degré. Il y a de l'ironie, de l'humour, du rire. Ici, c'est "du réalisme pur et dure", donc l'artiste cautionne entièrement son message. Ses anciens films avaient le même défaut d'évolution du personnage principal. Dans "Sur tes lèvres" le jeune héros nique le caïd et pique son pognon. Très très nase comme propos. Et si tout ça n'était que le reflet de l'inconscient d'un artiste talentueux qui fait tout pour piquer la gloire d'un "ancien"? Mais pourquoi? Il a tout d'un grand, lui! Quel gâchis! Il y aura quelqu'un pour lui dire ça?
Incroyable de voir un film pareil obtenir tant de louanges ! A part le nom du réalisateur je ne vois pas de justification.C'est ma plus grosse déception de l'année. Un film si attendu et qui m'a énormément dessus. Certes il retranscrit bien ou du moins semble bien retranscrire le milieu carcéral mais voila la seul chose qui m'a plus dans ce film. Un film noir qui aurait presque pu être tourné en n&b étant donné que la couleur y est très rare, c'est fatiguant. Un film trop long, j'ai regardé ma montre au moins 3 ou 4 fois pendant le film.
Rien à dire contre les acteurs, je trouve qu'ils se débrouillent bien. Par contre, je n'adhère pas à l'histoire, au scénario (mais que vient faire là cette biche?), et au message véhiculé. Qu'est ce que c'est que ces prisons? Les gardiens ne pigent rien, ne voyent rien et ils marchent avec les truands: bref c'est la fête! Quand à la prison, c'est un endroit plutôt cool en fait, bon sûr, on peut se faire buter, mais bon...C'est l'école de la vie, la vraie, à la dure! Un jeune paumé qui rentre là dedans, s'il est malin peut devenir le roi du monde! Non? Sans blague! Ces dernières années on a assez parlé dans la presse de la "férocité obscure des prisons", de la surpopulation carcérale, des mauvaises conditions de vie, des suicides de détenus, de la souffrance physique et psychologique endurée. Sans parler des viols, de la violence et des humiliations quotidiennes. C'est ça la prison, la vraie, hélas. Que ce soit en France, en Europe ou ailleurs, la prison, ça brise la vie des individus, ca ne la rend pas meilleure! Vous pouvez jeter un oeil à "Brubaker" inspiré du livre, (une histoire vraie) ou à "9m carrés" un film réalisé par des détenus des Baumettes à Marseille.
Comment ce film a-il recueilli 9 césars???? Magouille evidente!!! Pour Audiard, bon d'accord mais moi je n'ai pas aime et j'ai du mal a comprendre tout cet enthousiasme!!!!
film ennuyeux dès les premières minutes. égal a un téléfilm ou une série de france télévision. rien de neuf dans le scénario, qui reprend la triste réalité de l'univers carcérale.
On savoure l'instant où on comprend que les Corses mènent la danse parce qu'ils sont dans une prison où leur nombre permet de rivaliser avec la communauté maghrébine sur-représentée, le film impose donc les Corses comme gang Alpha tout en instillant le fait que le rapport de force va forcément changer. Arestrup en impose en caïd expérimenté, sorte de dictateur en fin de règne mais qui s'accroche à un passé révolu qu'il ne voit pas arriver en la personne de Malik/Rahim. Ce dernier est effectivement invisible en pied-tendre fragile, mais cela va aussi s'avérer une arme insidieuse. L'idée de génie est cette petite dimension mystique, ou plutôt les cauchemars de Malik qui sont comme des prémonitions qu'il se doit d'apprendre à vivre avec pour devenir le Prophète en question. Cette partie n'est pas essentiel sur l'ensemble de l'intrigue mais permet de casser un peu le rythme austère de la prison, et qui permet de donner une faille psychologique à Malik qui confirme sa fragilité et donc son humanité. En conclusion, Jacques Audiard signe son chef d'oeuvre, un des 4-5 meilleurs films français des années 2000 à voir, revoir et à conseiller. Site : Selenie.fr
« Audiard atteint la perfection » pouvait on lire. Puisque la perfection n’existe pas dans le cinéma, puisque le film parfait n’a pas lieu d’être dans le 7ème art, nous avons en état de cause un grand, très grand film. Qu’attendre d’autre de Jacques Audiard qui depuis des années renouvelle et donne un élan au cinéma français à chaque sortie de ses films. Un prophète est bel et bien un film signé Audiard, pas le chef d’œuvre façon « claque » annoncé, non simplement, un des films les plus savoureux de cette année. Plus subtil qu’une claque, le film nous emporte délicatement de son ambiance carcérale, de ce parcours initiatique souligné tout du long de métaphores subtiles de mise en scène (séquence finale). Audiard ne raconte pas, il suggère, filme avec délicatesse et cadrage détaillé. Bien sûr Tahar Rahim, révélation forte et dense (de subtilité de jeu) du film est le « vecteur » parfait de ce destin fort de sens et d’espoir. Destin écrit par le Je, hors clichés, quasi-documentaire dans ses moments forts. On en ressort avec cette impression trop rare d’avoir vu un film d’une qualité intense, d’une finesse de réalisation et d’une intelligence peu commune. Audiard réalise de manière académique façon US 70’s certes, mais détaillée donnant au spectateur les clés pour rentrer dans cette cellule cinématographique où l’on ne ressort pas indemne. Par son choix de filmer au plus proche des corps il a su et eu l’intelligence de créer une proximité plus qu’utile au film. Il mêle récit et forme pour nous conduire tout au long de son métrage vers un sommet de ce qu’un film dramatique-polar-noir peut être. Intelligent et fin, on n’en demandait pas tant.
Un bon film de mafia et de prison avec son rythme mollasson et long. Les acteurs sont tous bons et la réalisation parfaite. Curieusement sans aucune surprise, c'est plus une histoire d'atmosphère des lieux d'une prison... le reste ne m'a pas intéressé.