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    Un prophète
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    Yetcha
    Yetcha

    760 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Lourd, pesant, dur, violent, angoissant, suintant et semblant tellement vrai que ça fout vraiment les jetons! Un grand moment de cinéma que je pense seul le cinéma français pouvait offrir. N'imaginons même pas une version US d'une telle oeuvre. Niels Arestrup est tout simplement énorme en chef mafieux corse. A voir et revoir en dépit de ses 2h30 de long. On n'en ressort pas indemne, ça c'est sûr. J'espère qu'il montrera à certaines personnes combien la prison est dure, sale et vraiment pas un endroit à fréquenter. Bravo Audiard!!!
    Caine78
    Caine78

    6 091 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2010
    On en a sans doute trop fait avec ce "Prophète". En effet, à force de l'annoncer comme le chef d'oeuvre absolu que le cinéma français attendait depuis si longtemps, on ne peut être en définitive que légèrement déçu par le résultat final. Baisses de rythme passagères, scénario manquant à plusieurs reprises de fluidité... Cela dit, il serait mal venu de faire la fine bouche pour autant, car nul doute que le film n'en demeure pas moins remarquable à bien des égards. On est surtout particulièrement sensible à la manière dont Jacques Audiard nous présente son personnage, ne le jugeant ou l'idéalisant à aucun moment, permettant incontestablement au film de trouver un ton très juste et particulièrement convaincant. On se sent ainsi particulièrement concerné par ce qui se déroule devant nos yeux, les personnages ayant chacun suffisamment d'épaisseur et de personnalité pour nous intéresser de bout en bout. Et que dire de certaines scènes, impressionnantes de maîtrise et permettant au film de prendre une dimension toute particulière, les acteurs s'avérant quant à eux particulièrement crédibles (mention spéciale à Niels Arestrup.) On pourra donc être moins enthousiaste que prévu, mais il serait par ailleurs bien dommage de rater ce "Prophète" pour autant, car c'est de nouveau un bien bon film que nous offre ici Jacques Audiard. Une réussite, riche de sens et d'une grande intelligence.
    pierrre s.
    pierrre s.

    363 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Un film au réalisme impressionnant et à l'univers carcéral parfaitement retranscrit. Toutefois, on peut déplorer quelques trous d'air dans le récit, et donc un film un peu long.
    conrad7893
    conrad7893

    263 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Pour moi c'est un excellent film qui nous montre l'univers carcéral, dur, violent. Tahar RAHIM que ce film à révélé au public est magistral. Niels ARESTRUP au TOP comme d'hab.
    a voir absolument.
    Nyns
    Nyns

    191 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    2009, Un prophète, film sur l’univers carcéral marquant et maîtrisé, Jacques Audiard a fait très fort et à ce jour atteint le meilleur niveau de sa carrière. Il met en lumière un jeune quidam que rien ne destinait à s'en sortir dans un milieu où il rejeté de toutes parts. Deux communautés s’opposent dans cette prison corse, les corses (corruption, mainmise sur les matons et autre personnel de l’établissement), contre les musulmans en supériorité numérique, mais on en reste là. Malik se fait adopté comme larbin par la première, car la seconde la rejette dû à sa particularité je-m’en-foutiste “non pratiquant”... C'est certes violent, même la violence sert un récit riche et passionnant qui tient en haleine jusqu'à la dernière scène, importante, malgré la longueur qui semble insurmontable au début. Niels Arestrup est bluffant, vraiment, quant au jeune Tahar Rahim c'est une révélation. On se croirait tout bonnement dans un Scorsese, le tout servis par un scénario habile et généreux. Certes cela manque de réalisme, mais du coup est adopté par une case du cinéma rarement cochée à l'intérieur de nos frontières, donc juste pour ce point l'intense expérience vaut la peine d'être vécu.
    Real C
    Real C

    102 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2015
    Jacques Audiard ! Par où commencer avec ce réalisateur ? Et bien mon histoire avec lui ne s'est pas déroulé de la meilleur des façons. Il a toujours été un réalisateur énigmatique pour moi et je n'avais vu aucun de ces films avant de me lancer dans la critique. J'ai donc été voir De Rouille et D'Os, adulé par presque tout le monde et...que je n'ai absolument pas aimé. J'ai même objectivement trouvé mauvais par son histoire et ses personnages, mais bizarrement j'ai bien apprécié le style du réalisateur, qui méritait pour moi son prix, parce que sinon, le film est affreusement surestimé de mon point de vue. Donc il me fallait autre film afin de me convaincre et c'était celui-ci. Résultat ? On va voir ça !

    Pour le deuxième film que j'ai vu de Jacques Audiard, c'était génial. Ce film est excellent. Il est bon en terme de mise en scène, il est bon en terme de réalisation et l'histoire est enfin intéressante ! Là où De Rouilles et d'Os possédait une histoire avec un bon potentiel et qui ne restait que potentiel, Un Prophète est film maîtrisé de bout en bout. Pas une seule fraction d'image, pas un seul élément scénaristique n'est vraiment mauvais. Bon il y a bien quelques tic par-ci par là

    spoiler: genre pourquoi Malik au début du film essaye de s'opposer aux prisonniers qui lui ont volé ces baskets


    mais rien de vraiment gênant. Néanmoins, si je veux vraiment chipoter, c'est plutôt l'utilisation assez aléatoire de la musique (du plutôt bon groupe Sigur Ros, les mêmes que l'animé Dragon2) et ... la manière dont s'exprime les protagonistes maghrébins.

    spoiler: Oui, je trouve leur manière de s'exprimer complètement inconsistant; pourquoi ils parlent tantôt français, tantôt arabe dans la même phrase ? Au départ, je peux comprendre pour Malik, il ne sait pas parler français, mais ensuite ? Un coup il parle arabe, un coup il parle français dans la même conversation ? Il ne pouvait pas s'exprimer dans la même langue tout le long ?


    C'est peut-être voulu par le réal mais moi je ne trouve pas ça aussi top que prévu. Et ...ben c'est tout. Sinon, le reste du film est une tuerie. Il nous immerge bien dans l'Univers carcéral français avec une violence vraiment bien crue. Cela n'a rien à voir avec *la Ligne Verte* qui jouait plus la carte de l'émotion ou l'Evadé d'Alcatraz qui montrait un univers assez gentillet (et c'est pareil pour les Evadés). Ici, c'est la vraie prison dans son aspect la plus crue (ceci dit les 3 films précités sont à voir. Ce sont 3 excellents film que je vous recommande. Enfin, sauf l'Evadé d'Alactraz qui est moins bon que les autres, même s'il reste divertissant). L'histoire de Malik est ici une histoire de survie et, au début, se voit contraint d'être soumis aux exigences de César, et il ne doit compter que sur sa détermination pour devenir au final quasiment Calife à la place du Calife. L'histoire racontée est géniale et est due en grande partie grâce à la performance des acteurs principaux et secondaires.

    Tout d'abord nous avons le cas de Malik El Djebena joué Tahar Rahim. Il est excellent et il nous fait bien ressentir de l'empathie pour lui et ses malheurs. Rien ne lui est épargné et il devra prendre tous les risques pour satisfaire les exigences de César (joué par Niels Arestrup) mais en essayant de s'en sortir et en développant son propre réseau d'influence. Allociné l'a qualifié d'Oliver Twist du film. Ce qui n'est...pas approprié dans son cas. Oliver Twist est un personnage qui subit presque tous les malheurs du monde, à l'image de Rémi dans Sans Famille. Malik n'est pas aussi résigné que les 2 autres personnages et surtout, n'est pas un idiot. Il est très intelligent et utilise toutes ses ressources pour s'en sortir et il y arrive très bien au final, même s'il prend tous les risques. C'est mon personnage préféré du film.

    César Luciani est le genre de personnage qu'on adore détester. Il est antipathique, à la main mise sur tout ce qu'il y a dans la prison et use d'une influence considérable sur Malik. Il est intéressant que les 2 finiront par nouer un semblant de relation père - fils;

    spoiler: mais loin de faire une paire d'amour filiale, c'est plutôt à une relation de père tyrannique avec son enfant qui finira par coûter cher au père. Et sa destitution était purement jouissif. Du grand art !


    Les autres personnages ne sont pas très intéressants dans le film au sens large (sauf Djamila, jouée par Leïla Bekhti). Ceci dit chacun à un rôle à jouer à un moment ou à un autre dans le récit : Reyeb (Hichem Yacoubi) avec qui il nouera une relation éphémère, Jordi (Reda Kateb) qui lui sera indispensable lors de ses courts d'économies, Ryad (Adel Bencherif) avec qui il entretiendra une relation un peu plus durable, etc etc. L'histoire qui se concentre à 80% sur Malik et à 20% sur César est construite de manière à ce que chacun des personnages secondaires ajoute une pierre à l'édifice à son plan secret. Mais j'y reviendrai plus tard

    Concernant, l'histoire en elle même bien que j'en ai beaucoup dit précédemment avec la réalisation, je n'ai pas souligné le plus intéressant, à savoir, la monter en puissance de Malik dans la prison. Méthodiquement, mission après mission, on le voit s'émanciper et sortir de plus en plus de l'ombre de César, même si pendant tout le premier tiers ce n'est pas très visible. Les ellipses temporelles qui existent tout le long du récit participe à cette monté en puissance. Je reprocherais plus le grand écart temporelle de manière subjective car je les trouve vraiment longue; ceci dit en y réfléchissant, ces écarts font sens : la métamorphose n'est donc ni brutale, ni soudaine pour Malik mais progressive.

    spoiler: Bien entendu César ne sera pas dupe et leur face à face sera violent bien que pas très homériques. En plus du sacré retour de bâton qu'il recevra. Malik a réussis à le destituer et en plus sort de prison par la grande porte avec en main les rênes du trafique de César.


    Ce parti pris de l'histoire est vraiment bien maîtrisée et montre un vrai changement du personnage de Malik au final, qui est vraiment différent de ce qu'on l'a connu.

    spoiler: Sa détermination lui a permis de s'émanciper totalement du joug de César et il est devenu un homme nouveau et heureux au final.


    Bref, après un de Rouilles et d'Os que j'ai trouvé décevant et surestimé, un Prophète tient en revanche toutes ses promesses et je ne regrette pas de l'avoir vu. Bien évidemment, comme tout homme averti en vos deux, ce film est vraiment violent et déconseillé aux âmes sensibles. Parole de Prophète !
    tifdel13
    tifdel13

    77 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2009
    A son arrivée en prison, Malik, à peine majeur et analphabète, entre malgré lui au service de César, chef mafieux corse respecté. Mais au fur et à mesure de ces six années de détention, Malik se trouve et se construit sa propre place.

    Adepte d'une réalisation subtile, sans fioritures, Audiard s'en est enfin vu récompensé au dernier festival de Cannes. Lauréat du Grand Prix, le cinéaste français a bien mérité cet honneur.
    Sa sincérité transparaissant à chaque instant à l'écran et son aptitude à trouver des acteurs capables de se surpasser émotionnellement en font un réalisateur indispensable au cinéma français. Une Palme d'Or n'aurait pas été de trop.
    Souvent décrit comme un film dur, "Un prophète" ne regorge pas non plus de scènes chocs. En matière de trash et de gore, on a vu pire. Mais finalement, il mérite bien ce qualificatif. Car tel un oisillon tombé de son nid, Malik, jeune homme seule et apeuré, se retrouve malgré lui entre les griffes acérées de César, rapace féroce et sans scrupules. Niels Arestrup, absolument terrifiant, est impeccable dans la peau de ce chef mafieux corse usant de la supposée faiblesse de Malik. Supposée car derrière son analphabétisme se cache une volonté, une patience, et finalement une intelligence naturelle sans pareilles. Prenant son temps, s'éduquant, utilisant toutes les ressources mises à sa disposition, l'élève finit par dépasser le maître. L'ado terrifié du début déploie ses ailes au contact de l'âpreté même de la vie. "Un prophète" n'est pas un film sur la prison mais un film sur une naissance. Celle d'un jeune homme que la vie maltraite et qui finit par prendre sa revanche. Peu importe les moyens mis en oeuvre. Mais l'ascension de Malik n'aurait pas été aussi incroyable si Tahar Rahim ne lui avait pas prêté ses traits. Acteur inconnu quasi inexpérimenté, il se plante devant Arestrup et ses quarante ans de métier tel un David face à Goliath et lui donnerait presque une leçon. Il a tout simplement le métier dans le sang.
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2009
    Regarde les hommes tomber, Un héros très discret, Sur mes lèvres, De battre mon coeur s'est arrêté, Un prophète. La filmographie de Jacques Audiard est éloquente : non seulement elle est impeccable mais elle traduit une montée en puissance qui le place incontestablement aujourd'hui au sommet des cinéastes français. Un prophète est un aboutissement, un film de prison, soit, mais qui raconte avant tout une ascension sociale, lente et implacable. D'une noirceur sans nom, le film est d'une intensité invraisemblable et, pour montrer cette jungle humaine, la mise en scène d'Audiard s'est épurée à la manière d'un Jacques Becker ou d'un Melville (avec la virtuosité d'un Scorsese dans les scènes de violence). Une oeuvre dense (avec les loups), qui s'offre des embardées oniriques somptueuses (les cerfs) et qui s'inscrit instantanément au fronton des plus grandes réussites du cinéma français, toutes époques et tous genres confondus. Respect.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 026 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    Audiard cinéaste peu prolifique réinvente le film de prison, ou plutôt, la prison lui sert de cadre pour un film qui s’apparente à une tragédie grecque. C’est l’histoire éternelle de l’élève qui dépasse le maître. Le jeune délinquant maghrébin sera intégré à son nouveau milieu par une trahison à son peuple qui lui est imposée par un mafieux corse qui règne en maître sur la centrale tenant avec ses amis les matons depuis des lustres. Cette trahison qui hantera longtemps le jeune homme va le révéler à lui-même. C’est sa capacité à encaisser et à pratiquer l’art subtile mais dangereux de la diplomatie en milieu carcéral qui lui permettra de progressivement tisser un réseau au-delà des clivages raciaux qui minent la vie communautaire. Patient et endurant il parviendra à faire la synthèse de toutes les ambitions et rancoeurs qui s’exercent autour de lui prenant bien soin de ne jamais commettre l’irréparableen acceptant les humiliations qui lui sont infligées sans jamais rien laisser paraître. Le vieux lion joué par un magnifique Arestrup comprend que son temps est compté quand il apprend que jamais il ne quittera la captivité. Pour continuer à mener ses affaires par-delà les murs de la prison il devra faire appel à ce jeune homme illettré qu’il aura en vain tenté de museler. C’est le cycle de la vie, qui se déroule devant nos yeux. Pour ne plus savoir s’adapter le plus ancien devra céder la place. « Un prophète » nous parle en réalité de la mondialisation qui foule aux pieds tous les repères anciens sur lesquels se sont bâties nos sociétés occidentales . Annonciateur d’une nouvelle façon d’appréhender les rapports humains Rachid Tahar est bien un prophète Le temps passe irrémédiablement et les dernières brimades que fait subir Luciani à son élève n’y changeront rien. Quand les corses seront portion congrue au sein de la prison ce sera celui qui aura su dépasser les frontières établies qui triomphera. Autres temps, autres mœurs. Dans ce film symbole d’un changement d’époque, le jeune Rahim Tahar s’impose d’emblée comme un acteur avec qui il faudra compter. Un grand film réalisé par un grand réalisateur.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2010
    Le film français multi-primé de 2009 (Nommé aux Oscars- Palme d’Or – Multi césarisé…) restera comme une référence du cinéma français de ce début de 21ème siècle.
    Un jeune homme (19 ans) se retrouve incarcéré pour 6 ans. Il paraît très vite isolé dans cet univers carcéral violent. Peu adapté et illettré, il est mal armé pour survivre dans cet environnement. Il choisit, pour sa survie, de devenir le larbin des Corses qui, en contrepartie, lui assure sa protection. L’intelligence de l’individu allié à un instinct de survie énorme lui permette de faire plus que de s’adapter ; de s’affranchir de ces protecteurs et de rouler pour sa pomme.
    Ce film montre l’univers carcéral comme jamais un film français ne l’a fait auparavant : les violences quotidiennes, le repli identitaire, la corruption de l’administration pénitentiaire,… D’un réalisme violent, ce polar ultra maitrisé est dérangeant car on suit l’ascension criminelle d’un jeune paumé. On voit l’impact créé par l’incarcération chez ce jeune : pour des raisons de sécurité puis par appât du gain, il plonge dans le grand banditisme. La mise en scène est très maîtrisée, Audiard est assurément un maître du cinéma français ; il nous conduit dans des montées d’adrénaline inhabituelles dans les films hexagonaux.
    Et puis les acteurs sont à couper le souffle. Le vieil Arestrup est aussi impressionnant dans sa violence contenue que dans charisme ultra puissant. Le jeune Tahar Rahim, récompensé de partout pour ce rôle, « offre une troublante présence, pleine de candeur et de détermination tranquille » (TéléCiné Obs).
    Un film à voir sans délai… Une leçon sociologique
    brooxwashere
    brooxwashere

    9 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2010
    Aucun interet, scenario ridicule et d'un ennui sans nom !!!
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2015
    Avant Un Prophète, Jacques Audiard était déjà un très grand mais avec ce long métrage ci il devient tout simplement immense. A mes yeux il rejoint les plus grands noms du cinéma d'auteur Français ! Il m'avait déjà conquis avec ces précédents films Sur mes Lèvres et De Battre mon Cœur c'est Arrêté ( il me manque toujours les deux premiers ... ), mais ce qu'il réalise avec ce long métrage est tout bonnement incroyable. On tiens la un des chef d'oeuvre du vingt-et-unième siècle ! Violent mais loin d’être gratuit bien au contraire, Audiard arrive à insufflé une poésie qui lui est propre. Les acteurs sont merveilleux, je cite Tahar Rahim, Reda Kateb, Michael Lonsdale, Adel Bencherif et Hichem Yacoubi mais tout les autres sont aussi impressionnant les uns que les autres ! Je n'ai que louanges à faire tant ce film m'a plu ... Magnifique, à tel point que j'ai du mal à décrire ce que j'ai ressentis durant les 150 minutes que dure ce bijou de cinéma.
    The Claw
    The Claw

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2012
    Je suis pas fan de ce genre de film, surtout quand c'est fait par des français, parce que généralement, ils savent pas faire. Mais là, j'avoue que c'est bien foutu. J'ai tenu le coup les 2h30 qu'a duré le film, donc c'est que je ne me suis pas ennuyé.
    Sympa, à voir!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mai 2012
    Film ennuyeux, j'ai décroché rapidement. Je n'aime pas cette atmosphère.
    Shephard69
    Shephard69

    287 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2013
    Un film parfaitement maitrisé, réfléchi et très impressionnant sur un univers carcéral d'une violence et d'une noirceur à la limite de l'insoutenable. Magnifiquement interprété, Niels Arestrup frise le sublime. Du grand art. A la fois costaud et édifiant.
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