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Antony
29 abonnés
401 critiques
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4,0
Publiée le 17 août 2010
Et bien quelle claque visuelle ! Du pur bonheur ! Une perle absolue, un réalisme saisissant. Enfin un film français à la hauteur des poncifs précédant. Maîtrisé du début à la fin, Un Prophète est tout simplement le meilleure film français de l'année 2009.
un film sur le milieu carcéral très bien orchestré et très réaliste, même si la réalisation manque de violence à mon goût...Tahar Rahim est convaincant dans son rôle !!!
Un petit film assez sympa sur l'univers carcéral. Sans pour autant tomber dans l'hystérie qu'a suscité la presse, le tout est assez classique. Seul le côté surréaliste peut sembler intéressant, le reste est bien banal.
Un film mythique du genre porté par un casting diversifié et impliqué. Rien à redire de cette oeuvre des plus brillantes de Audiard. On lache pas l’écran tout du long. Même si la similitude n’est pas évidente j’ai retrouvé du “Le Parrain� en ce qui concerne l’atmosphère lourde et pesante d’un individu qui tente d’exister dans sa nouvelle famille, mais à quel prix.
L'ascension du "prophète" me semble bien exagérée et enjolivée, dans le même genre que Scarface, ce qui ruine quelque peu la vraisemblance du film. Pour le reste, c'est une assez grosse claque! Un film français de cette qualité, c'est déjà tellement rare. Des acteurs à ce niveau, c'est puissant aussi. Buzz mérité!
Audiard s'inspire ici outrancièrement du film "Scarface"; le moins bon, celui de De Palma.D'ailleurs, son univers carcéral est bien plus Américain que Français, malgré la présence franco dano corse de Niels Arelstrup. Le film raconte en effet l'ascension d'un jeune délinquant vers les sommets du grand banditisme, trahison à la clef, comme dans ledit Scarface. Bref, pas très original, d'ailleurs, c'est (mal) filmé caméra à l'épaule, c'est à la mode. Et quand le film se prétend singulier, c'est aussi souvent artificiel: quel sens à ces inserts de texte au milieu du film ou à la préscience du héros? Le pauvre Tahar Rahim, aux césars usurpés (un seul aurait déjà été beaucoup...) n'a guère de charisme. Le fim est sauvé par le génial Niels Arelstrup et une mise en scène tranchante et précise comme une lame de rasoir.
Un uppercut asséné avec conviction par un Jacques Audiard,qui a lui seul,réhabilite un cinéma français décadent ces derniers temps.3 ans d'écriture,un sujet difficile,une mise en scène devant s'adapter des contraintes d'espace d'une prison.Et pourtant,Audiard réussit le film fantasmé.Il le doit beaucoup à son talent pour dénicher des acteurs,des vrais,des gueules.Tahar Rahim est une étoile naissante,une sorte de Pacino jeune comme on l'a entendu.Fiévreux, nerveux, faussement candide et à la capacité d'adaptation ahurissante;il fait de Malik ce prophète,ce voyou d'une nouvelle espèce,pragmatique et rusé.Un parcours initiatique au contact de la mafia corse gérée par un caïd méfiant et très entouré(Niels Arestrup,imposant de présence).Mené caméra portée,montage serré,dialogues parcimonieux;ce drame carcéral dégage une puissance réaliste troublante entre corruption administrative,repli communautaire et violence sèche.Malik,d'abord victime,puis méprisé,accède finalement au pouvoir par ses réseaux et sa maîtrise des codes de prison.Un chemin se dégage vers la lumière au prix élevé,à l'innocence perdue.Audiard dompte son scénario d'une main de maître et offre 2h30 de tension latente,virilité et débrouille à l'appui.Du grand art.
ITINERAIRE D'UN ENFANT GATE. On en fait peut être un peu trop sur Audiard. Certes, son film de prison tient la route, et le duo Rahim/ Arestrup formidable, mais on finit par se lasser de tourner en rond dans la cour pendant plus de 2 heures 30.
Il faut reconnaître que tous les acteurs sont très convaincants, et notamment Tahar Rahim. La mise en scène est flasque, peu originale, mais peu importe. Le film est prenant, romancé juste ce qu'il faut. Où l'on verra que Jacques Audiard peut faire de bons films, même si le scénario est un peu faible sur la fin, comme s'il fallait simplement trouver un moyen de finir ce film.
C’est vrai que les superlatifs sont généralement vulgaires. Alors, pour s’essayer à l’élégance, on pourrait se contenter des comparatifs dans le cas du chef-d’œuvre de Jacques Audiard, « Un Prophète ». On pourrait exprimer le sentiment qu’on a vu, dans cette belle salle n°5 du Gaumont Marignan, un film français plus beau, plus émouvant, mieux raconté, mieux joué, mieux écrit que tous ceux qu’on a vus jusque là ? On exagèrerait peut-être un peu, mais on dirait aussi notre frustration de n’avoir que si peu de beaux films français à se mettre sous la dent. Tahar Rahim et Niels Arestrup sont mes nouvelles stars. J’ai aimé leurs forces et leurs fragilités, et la justesse des résistances qu’ils opposent au bon moment. J’ai aimé ces âmes humaines, forgées à coups de massue. Quand l’ignorance, l’imprudence, la bravoure, puis la mémoire, la douleur, le caractère, se mêlent en elles, et accouchent de vraies personnes, là on a du grand cinéma. Ce n’est pas du documentaire : JA ne raconte pas la prison. Qu’on n’oppose pas une quelconque statistique à ce récit. On nous raconte une histoire. Peut-être n’y a-t-il pas que des arabes et des corses en prison. Et alors ? Mais faut-il n’avoir aucune sensibilité pour oser critiquer le film dans ces termes ! Et puis par esprit de contradiction certains s’amusent aussi à railler l’émotion générale : le ton de ces frondeurs me rappelle le cynisme idiot des adolescents complexés que je fréquentais en classe de seconde… Qu’on critique, oui, mais en étant juste. Ces nouveaux fantômes, ceux de Bertrand Tavernier dans « In the electric mist », et celui de Jacques Audiard, apportent poésie et légèreté à un cinéma autrement essoufflé. Oui, ce qui me reste du magnifique « Un Prophète », c’est sa poésie. Et puis qui n’est pas tombé amoureux de Tahar Rahim ?
un trés bon film sur le milieu carcerale ou l'on peut les conditions de detention dans des batiments en mauvaise etat et les methodes à employé pour (sur)vivre dans ce milieu et pose la question de la reel utilité de la prison francaise actuel
Un scénario fort, magnifiquement écrit. Des dialogues forts. Une mise en scène sans failles. Une interprétation HORS PAIR ... Incroyable talent. Ce film deviendra culte ... A voir absolument.
Plongée dans l'univers impitoyable d'une prison (c'est du déjà vu) mais Audiard est intelligent, la façon de traiter son sujet est original. Violence de la guerre des gangs en dehors et à l'intérieur, religion, drogues et amitiés sont parmi les thèmes abordés. Les interprétations de Tahar Rahim et Niels Arestrup sont magistrales. La mise en scène alterne le brutal et la finesse, sans doute un film qui entre au panthéon des oeuvres sur le monde carcéral.