Derniers Avis : Dans les cordes - Page 2

Bon, ce n'est certes pas une franche comédie (ce qui nous change, soit dit en passant, de pas mal de daubes qu'on nous propose chaque semaine), mais c'est un film bourré d'énergie et d'émotion, où tout sonne incroyablement vrai. Les acteurs et actrices, qu'ils soient débutants (mention particulière pour la jeune Louise Szpindel) ou pas (Anconina hyper convaincant dans le rôle du père), sont tous excellents. Les combats sont filmés de façon réaliste et crédible (pas comme dans le eastwood où c'était limite guignol, même si le film est bien par ailleurs). C'est sincère, direct, ça a du coeur et de l'estomac ! Bravo à ce premier film pas standard.

Mise en scène sans conviction ou sans idée, réalisé sur un sujet et avec des comédiens au potentiel archi élévé, le résultat est d'une médiocrité que je ne m'explique toujours pas. Pourquoi le cinéma français continue à négliger le vivier de talents de jeunes réalisateurs ?? Pourquoi avoir choisi cette réalisatrice, son talent de scénariste aurait largement contribué à une autre réalisation, plus neuve, plus rythmé, moins conventionnelle. Peut être aurais-je du le prévoir, la réalisatice étant elle-même la créatrice d'un des plus gros chef d'oeuvre télévisuel de ces dix dernières années : "Plus Belle la Vie". Avec ça, je n'ai aucune excuse.

Allez terminons cette semaine de cinéma finalement assez riche avec un film plein de réalisme et de complexité sur l’histoire de deux jeune boxeuse française qui vivent en banlieue parisienne. Dans un récit donc sur le papier pas plus intéressant que ça on arrive a trouvé de belles valeurs et on savoure un film simple et incroyablement riche . comme pour le film « les joueurs » ou l’on est pas obligé d’aimé ou de comprendre le poker pour suivre ; ici on peut très bien ne rien comprendre à la boxe pour aimer cet histoire. Avec des acteurs très juste (les deux filles jouent vraiment bien et sont parfaitement accompagnées pas un Richard Anconina des grand jour et une très bonne Maria de Medeiros) . On sent une belle touche de féminité dans la réalisation de Magaly Richard-Serrano. A la fois simple comme un récit et complexe comme la vie, doux comme la saveur d’une victoire et âpre comme un K.O, ce long métrage est très intéressant et passe en un éclair !

Depuis le temps qu’on nous annonce la naissance de jeunes réalisateurs talentueux en version française, il fallait que cette autosuggestion franchouillarde et utopique devienne un jour réalité. Après moult désillusions récentes, « Dans les cordes » réussit l’examen avec mention. Un film personnel, attachant, qui ne « se la pète pas » et qui nous fait passer une heure et demie de bonheur. Tout sonne vrai (il était même inutile d’y ajouter la découverte du passé des deux sœurs) parce que la réalisatrice regarde un monde qui fut le sien sans tricher. En bon Tourangeau chauvin, je veux croire que le travail qu’elle a fait avec l’APCVL (Atelier de Production Centre Val de Loire) l’y a aidé. Mais le résultat est formidable, surtout pour un premier long métrage. Rien à dire, sinon bravo.
Et aussi, coup de chapeau aux comédiens, sans exception.
Pour ceux qui hésiteraient, précision : si le sujet en est proche, rien à voir avec « Million dollars baby » de Clint Eastwood, aux qualités indéniables mais qui joue plus la carte du mélo hollywoodien.

C'est un trés bon film joué avec conviction.
On ressent parfaitement ce que vivent tous les acteurs.
En revanche ce n'est pas un film facile.
Il s'y dégage une sensualité, une honnêteté des rapports humains,et de la tolérance.
Bravo à ce premier film.

Démarche risquée mais réussie que ce film: en effet, la réalisatrice est parvenue à ne pas tomber dans la grossièreté et le stéréotype du boxeur brutal qui ne pense qu'à frapper. Il s'agit réellement d'individus dont l'ambition est d'aller au bout d'eux-mêmes, tout comme de jeunes écoliers ou étudiants souhaitant décrocher leurs examens.
Je dirais même que ce long métrage dégage, dans une certaine optique, une image positive de la femme.
La qualité de ce film est dû très certainement à son scénario, mais également à sa distribution, à commencer par Richard Anconina que l'on voit trop rarement (étonnant d'ailleurs!). Quant aux jeunes actrices, elles sont, par leur talent et leur professionnalisme, l'esprit du film. Voici de jeunes espoirs aptes à faire carrière ...

Film bancal. Son petit budget en est un des facteurs principaux, cependant la réalisation peut parfois relever le niveau. Hélas nous sommes face à une réalisatrice qui n'assume pas d'un bout à l'autre ses partis pris de réalisation. casting correct, jeu des comédiens léger et juste, ne suffise pas à extraire une moëlle intéressante de ce film "social". Hélas l'écriture "pêche" également, on n'y croit que rarement, trop d'excès et de mélanges des genres (destin social, film sportif...) à trop osciller entre formes et fonds différents rien ne prend pied dans ce premier long...les débuts au cinéma d'une réalisatrice de "plus belle la vie" essort les mauvais tics d'une télévision poubelle et sans doute (on le resent parfois) le désir et l'envie profonde de faire un film touchant...elle râte la cible mais sera peut-être plus à l'aise une prochaine fois...dommage...les intentions étaient présentes...

La bande-annonce laissait présager un « Million Dollar Baby » à la française , or , pas du tout , « Dans les cordes » est un honnête mais maladroit premier film de l'ex-boxeuse Magaly Richard Serrano. En bonne connaisseuse de l'univers des rings , la réalisatrice a choisi de planter le décor de son film dans un club de boxe , et brode ainsi autour de cela , une sombre histoire de famille alliée à une peinture sociale d'une France morose mais vivant avec la pointe d'espoir d'exister réellement. La boxe , devient donc ici une métaphore des différentes étapes de la vie , un combat sans merci , ou se mêle différents sentiments et sacrifices. Le scénario se base sur la remise en cause des questions tournant autour de l'honneur , de la reconnaissance , de la franchise , et de la fraternité , et de la solidité d'une famille. Ces questions vont se révéler autour de la lente rivalité qui va s'instaurer entre deux filles boxeuses , entraînées par le même homme , l'une étant sa fille , l'autre sa nièce. Cette rivalité va alors dévoiler les véritables facettes de chacun des personnages et curieusement , c'est à partir ce ce moment que le film déçoit , puisqu'il verse avec beaucoup de facilité et quelques clichés , dans le film familio-social vu et revu ou les coups de théâtres plus ou moins explicite et desservant le récit arrivent en masse. La réalisation de Magaly Richard Serrano ambitieuse au départ , mais qui par des séquences (oniriques ?) devient approximative sur la fin et fait totalement décrocher le spectateur. Il reste néanmoins une révélation Louise Szpindel très intense et ce monde de la boxe si bien décrit par ses personnages oscillants entre humanité , simplicité , désespoir et inlassable envie de croire que le meilleur est à venir.

Bien que le développement des personnages soit assez bien réalisé, le scénario n'arrive pas vraiment à décoller, et le résultat est assez ennuyant, malgré de bonnes interprétations, de R. Anconina, L. Szpindel, et S. Sokolinski. Dommage.

Richard Anconina, beaucoup trop rare sur nos écrans, revient enfin à l'affiche d'un nouveau film. Après l'insipide Alive, il fallait absolument qu'il se remette en selle. Et, malheureusement, il tombe encore plus bas, au point que le spectateur a mal pour lui. En effet, ce film est une catastrophe cinématographique à tous les niveaux : la réalisation est aggressive, le scénario sans intérêt et les personnages sont juste effleurés au point qu'on ne s'attache pas à eux. Quand à Richard Anconina, il est bien loin de ses capacités et est même ridicule par moment (voir la scène de la pom-pom girl tout simplement affligeante). Ceci est donc un appel aux réalisateurs : en grande admiratrice de Mr Anconina, je vous en prie, proposez-lui des films intéressants.

Je suis allée voir "dans les cordes" le jour de sa sortie sans préjugés ou a priori et, sans jeu de mots, ce film m'a mise KO. Les acteurs sont vraiment excellents, les deux jeunes actrices sont une vraie révélation et richard anconina est étonnant. Ca faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu comme ça. Je ne suis absolument pas fan de boxe mais ce film va bien au delà. C'est plus un film social axé sur les problèmes d'une famille complexe qui ne parvient pas à communiquer. La boxe est juste là en toile de fond pour relier les individus.
On repense à ce film plusieurs jours après l'avoir vu.Courez-y!

Mon coup de coeur sans hésitation des films du mois... voir de l'année !!!! Le scénario joue avec notre émotion et on est captivé du début à la fin par ce film. On y trouve la force du psychisme pour décrocher un objectif fixé, jubilations mais aussi souffrance de vécus complexes... Tous les acteurs sont criants de vérité...bravo, une grande réussite!

Rien de plus difficile à réussir qu'un film sur la boxe, tant le sujet à été exploité au cinéma. Pour un premier film, le pari est ambitieux, mais le résultat hélas pas à la hauteur. Premièrement, le cadre et la lumière sont médiocres, les scènes de combats filmées de manière brouillonnes, faisant déjà perdre une partie d'intéret au film. Ensuite, le jeu des acteurs: les deux filles ne transpercent pas l'écran, c'est soit surjoué soit complétement mutique, à la limite de l'autisme. Seul Anconina s'en sort, mais sans nous surprendre. Le scénario, enfin, classique, n'arrive pas à décoller même si quelques répliques sonnent justes et arrivent à nous décrocher un sourire. La musique, quand à elle, est utilisées sans aucune subtilitée pour renforcer les effetes dramatiques du film. Surement pour pallier l'absence totale de charisme et de compléxité dégagés par les acteurs et les situations. Dommage.

Il n'est pas nécessaire d'être un fan de boxe pour aller voir cet excellent film. C'est avant tout une belle histoire humaine entrecoupée il est vrai, par quelques marrons particulièrement sévères. Louise Szpindel qui joue "Angie" et Stéphanie Sokolinski "Sandra" à elles seules valent le délacement par leur jeu. Elles sont éblouissantes de naturel. Le "Père" Anconina (qu'on ne voit pas assez souvent) est toujours égal à lui-même parfait. Et ma "chouchoute" Maria de Medeiros tient également une grande place. Vraiment un bon moment de cinéma.

Beau film qui profite du montage de Dedet mais aussi d'un scénario plein de cruauté dissimulée. Les deux gamines aux visages tuméfiés (visages qui guériront au fil du film jusqu'à rayonner) sont magnifiques et la réalisatrice à l'intelligence de filmer Anconina avec complaisance, dissimulant ainsi la monstruosité du personnage pour mieux l'exposer. Anconina à contre-emploi donc, père machiavélique, manipulateur à défaut d'être incestueux (voir la scène de la douche), qui manipule ses filles pour en faire des monstres de violence. La réalisation n'est pas sans maladresses, souffrant d'une filiation Pialiatienne un peu castratrice, et qui aurait pu parfois gagner les sphères d'un cinéma contemporain inexistant dans le cinéma français, celui de Tsai Ming-liang ou de Gus Van Sant. Quoiqu'il en soit, le film est à voir, ne serait-ce que pour ses promesses.